Anthony Hegarty, né le 11 mai 1987 à Canberra, est un joueur australien de rugby à XV évoluant au poste de talonneur. Il a joué au sein du FC Grenoble de 2012 à 2016.

Je pense que ce qui sépare vraiment les artistes du reste du monde, c'est que les artistes ont l'impression d'avoir la permission de continuer à explorer et d'exprimer leur processus. La plupart des gens censurent parce qu'ils ne pensent pas que c'est assez bon. Tout est mesuré par rapport à cette hiérarchie patriarcale de la valeur, comme si la voix chantante d'une personne était plus importante que celle d'un autre.

Diane Cluck est un talent virtuose avec une émotivité qui se sent à la fois ancien et extraterrestre. Sa maîtrise de sa voix en tant qu'instrument extatique est si convaincante.

L'histoire a été un homme et l'avenir est une femme. S'appuyant sur les femmes en tant que corps et archétype féminine, et pas seulement les femmes mais les hommes - nous demandons aux hommes de creuser profondément et de déconstruire leur siège de privilège. Parce qu'il s'agit d'une urgence. Nous sommes menacés de perdre nos maisons, l'avenir de nos générations futures et le paradis biologique dont nous sommes séparés. C'est dans l'intérêt de toutes les personnes que nous nous appuyons sur l'archétype féminin dans notre mouvement vers l'avant.

Tout le monde a un spectre de masculinité et de féminité à l'intérieur. Dans chaque individu, une guerre de misogynie fait rage. Chaque homme réprime et opprime la féminité en eux-mêmes, augmentant les valeurs masculines comme des valeurs gouvernantes. Parce que c'est ce qu'on nous a appris à faire, tout comme chaque femme. La misogynie n'est pas seulement quelque chose qui affecte les femmes. Il affecte les hommes.

J'ai l'impression que [la créativité] est le reflet du monde qui m'entoure et je ne pense pas que vous puissiez vous divorcer de cela. Donc je ne pense pas vraiment en termes de: "L'avez-vous toujours?" Même si je faisais quelque chose de nouveau, je pense que je serais engagé dans le même processus.

J'avais environ 17 ou 18 ans lorsque j'ai commencé à jouer en public. J'avais un enseignant quand j'étais étudiant de première année à l'université et elle est venue vers moi par la suite et a dit qu'elle pleurait pendant que je chantais, et cela m'a vraiment choqué.

Toute femme qui dit qu'elle n'est pas une féministe n'est qu'une personne qui a peur d'être pénalisée pour avoir dit qu'elle voulait défendre les femmes.

Mon processus créatif n'est pas long, donc j'aurais pu commencer une chanson il y a 10 ans et le terminer 10 ans plus tard. Il s'agit simplement de pousser les mots et les mélodies pour moi. Le matériau est en quelque sorte décalé.

Vous devez vous libérer de toute attente de ce que devrait être ce matériel. Commencez simplement à le laisser être dans ce qu'il évolue naturellement, même si cela signifie simplement retirer les mots du dictionnaire et les en poser les uns après les autres. Les mots sont partout.

Le processus créatif est juste un processus et vous ne pouvez pas vraiment le séparer de la vie. La croissance de vos cheveux est un processus créatif. Votre corps crée des cheveux. Être vivant est un processus créatif. Qu'il s'agisse de faire pousser quelque chose dans le jardin ou de cultiver une chanson, le matériau s'accumule. C'est le processus d'être en vie; C'est le passage du temps. Les choses changent.

Chaque année, j'écrivais une comédie musicale inspirée de John Waters, et je réunirais tous mes amis et mettrais cette comédie musicale perverse, émotionnelle et tragique.

Je pense qu'avec la musique en général, les gens se connectent inévitablement avec le sentiment. L'occasion d'entendre le sentiment exprimé. C'est ce qui m'a toujours attiré vers la musique. C'est quelque chose où, en se connectant à la voix de quelqu'un d'autre, je me sens moins seul. Je me sens plus vivant. Je me sens plus connecté au monde et au reste de l'humanité. Parfois, une voix peut être comme une bouée de sauvetage.

Il y a tellement de choses plus productives à faire que de s'asseoir pour ressentir la honte et la culpabilité. Au-delà de la honte et de la culpabilité de manière superficielle, je ne me soucierais pas du tout de cela.

Je vois tout comme un matériel créatif. Si je prends une coquille d'une chanson que j'ai écrite il y a 10 ans, tout ce qui compte, c'est la réalité de ce matériel car il vit aujourd'hui.

Peu importe à quel point votre travail est public, ce n'est qu'une relation avec vous-même. Et vous devez créer un petit espace sacré en vous pour chérir cela ... parce que quand vous mourrez, c'est toujours ce que vous avez. C'est avec quoi vous êtes né et ce que vous laissez. C'est une sorte d'histoire de la façon dont vous vous êtes accompagné tout au long de votre vie.

Je pense qu'avec la musique en général, les gens se connectent inévitablement avec le sentiment. L'occasion d'entendre le sentiment exprimé. Et c'est ce qui m'a toujours attiré vers la musique. C'est quelque chose où, en se connectant à la voix de quelqu'un d'autre, je me sens moins seul. Je me sens plus vivant. Je me sens plus connecté au monde et au reste de l'humanité. Parfois, une voix peut être comme une bouée de sauvetage.

Quand j'étais junior à l'université, j'ai déménagé à New York et je suis allé dans cette école de performance, l'aile du théâtre expérimental. Nous avions des cours de chant et encore une fois, certains des autres étudiants pleuraient quand je chantais, et je ne savais vraiment pas pourquoi. J'ai commencé à réaliser qu'il y avait quelque chose dans le ton de ma voix qui a évocateur pour eux.

Chaque interview est autant une impression du journaliste que l'artiste ou le sujet. Vous regardez les interviews et vous voyez un portrait de deux personnes. La pire chose qui puisse arriver, c'est si vous êtes mal cité et que cette citation est mal citée. Cela rend un fou. La chose la plus embarrassante est lorsque vos mots sont déformés ou que parfois vous dites quelque chose de stupide et que vous vivez pour le regretter.

Je suis transgenre, donc «il» n'est pas approprié et «elle» est problématique. Je n'ai pas été du genre à faire la guerre à la société pour forcer les gens à s'adresser à moi d'une certaine manière. Je laisse les gens prendre cette décision par eux-mêmes. Je ne m'identifie pas comme un homme, donc «il» est idiot d'une certaine manière. Être appelé «elle» en tant que trans trans, trans dans le sens où je suis trans, doit être honorée dans un aspect de vous-même.

Je me sens toujours atrocement embarrassé après un concert; C'est une chose tellement contre nature à faire. D'une part, il est tellement contre nature de marcher devant tant de gens et d'essayer de faire quelque chose comme moi, mais d'autre part, cela peut être une aubaine fantastique et une merveilleuse balade.

Je suis allé à New York pour être là où les belles personnes étaient et cela ne m'a pas déçu. C'est tellement ouvert. C'est une excellente plate-forme pour faire votre propre truc ou commencer de nouvelles choses. Quand je suis arrivé, j'ai commencé à vivre pour la première fois.

Je pense que ce que tout le monde peut faire, c'est commencer à créer des espaces et des forums, parler à des pairs, des amis et à la famille et commencer à déconstruire ces choses que nous tenons pour acquises, à déballer ces anciens systèmes, afin de nous comprendre plus profondément, pour comprendre pourquoi nous faisons le Les choses que nous faisons et comment nos privilèges affectent le manque de privilèges des autres.

Je pense que ce qui maintient les gens dans des processus créatifs, c'est l'attente de ce qu'ils font. C'est aussi le sens du jugement, vous savez, les gens qui se modifient.

Qu'est-ce qui sépare les gens qui créent des personnes qui ne sont pas la capacité de l'action malgré la peur, vous savez? Ou pour suspendre la peur, ou plus communément, la voix du jugement en vous qui dit: "Ce n'est pas assez bon. Vous ne méritez pas de le faire. Vous n'êtes pas digne. Votre expression n'est pas significative. Vous N'ayez rien à contribuer, revenez à votre travail de 9 à 5. " Ce n'est pas tant que je n'ai pas toutes ces mêmes voix, c'est plus que pour une raison quelconque, j'étais assez éhonté qui pourrait les labourer assez longtemps pour obtenir quelque chose sur la table.

Je me sens très reconnaissant pour une raison quelconque, j'ai été élevé pour croire que j'avais la permission d'explorer le monde créatif. Je suis très conscient de ce qui est un privilège, car la plupart des gens ne s'accordent pas cette permission, et je pense vraiment que c'est la seule chose qui sépare les gens qui s'appellent des artistes du reste du monde. Il suspend le jugement de soi assez longtemps pour faire quelque chose d'expressif.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthony_Hegarty

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