Née en 1957, Araya Rasdjarmrearnsook est l'une des artistes contemporaines thaïlandaises le plus reconnues internationalement. Araya utilise principalement la vidéo et l’écriture, médiums qui lui permettent de s’engager et révéler des sujets sensibles, parfois tabous.
Elle vit à Chiang Mai en Thaïlande et est professeur à l'université des Beaux-Arts de Chiang Mai.

Les femmes de la société thaïlandaise ont été placées dans l'espace de la maison. Il est possible que les femmes aient assurément repris cet endroit sans y réfléchir trop critique.

J'ai probablement ressenti la formalité sérieuse des cérémonies et j'ai ressenti ce que les autres ressentaient alors. Avec le recul, je suppose que cela avait ouvert un trou béant dans ma psyché. En train de créer de l'art, je pourrais essayer de remplir ce trou, ou de réduire sa profondeur, ou de le rendre moins creux. Je pense que faire de l'art aurait pu aider à partir de ce moment.

Il pourrait bien y avoir une attente universelle de respecter les morts, mais mon travail est également né d'un autre aspect de la société thaïlandaise - c'est-à-dire la surestimation sur les liens familiaux.

Il est surprenant que les lecteurs ne voient pas l'écriture difficile comme moralement dangereuse, alors que cela pourrait repousser les mêmes types de frontières que l'art.

Dans les milieux académiques, en particulier, j'ai été critiqué pour manque de morale, de valeurs et d'éthique. Je nourris cette lecture féministe en colère de mon travail.

Je suis toujours utile en ma qualité d'éducatrice artistique et de gardien pour les chiens errants.

Ce qui est difficile, c'est de garder la voix douce avec un message agressif.

Quand j'ai commencé à faire de l'art, je pensais juste que je l'aimais. En tant que femme qui a été placée dans des espaces avec diverses conditions, conventions et restrictions à l'expression de soi, se tourner vers l'art - que ce soit des romans visuels, des romans ou des articles d'écriture - devait gagner en liberté de l'espace autour de moi.

Dans des émissions où le public veut essayer de comprendre le travail, le travail est placé dans un espace de possibilité où il devient un sujet d'enquête plutôt que d'être soumis à des interprétations concluantes. C'est le cadeau que je reçois quand je vais à l'étranger.

Il est intéressant de se demander pourquoi les gens qui viennent voir l'art se posent soudainement comme plein de justice. C'est comme si mes œuvres d'art prête soudainement un terrain moral plus élevé à tout le monde dans le monde de l'art thaïlandais.

J'ai finalement passé à la vidéo. La vidéo a ouvert de nouvelles conditions ou m'a libéré des anciennes conditions.

La société thaïlandaise tente rarement de contrôler la littérature de la même manière qu'elle polie avec vigilance l'art visuel. C'est ironique parce que les gens de cette société sont plus conscients de la littérature que de l'art.

Ma pratique artistique est finalement arrivée à un point où j'avais l'absence de diverses conditions limitantes; L'état d'esprit institutionnel n'est pas hermétique et n'est pas tout à fait programmé idéologiquement. Il existe des moyens de s'échapper.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Araya_Rasdjarmrearnsook

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