Ce livre d'artiste présente une série de photographies de l'artiste new-yorkais, prises durant ses fréquents voyages en avion : depuis le tarmac jusque dans les airs, Marcopoulos propose une expérience poétique du transport aérien.

Boarding pass

Derrière le nom Études se cache un studio regroupant un label mode combinant streetwear et luxe, une maison d'édition et une agence de conseil qui revendique une démarche artistique étroitement liée à la recherche et à l'expérimentation et une façon de s'exprimer sans limite de support. Cet ouvrage présente 200 photographies et illustrations inédites de leur collaboration artistique avec entre autres Ari Marcopoulos, Peter Sutherland ou Dike Blair. Des textes de Gus Van Sant et Pedro Winter complète ce volume mettant en avant un des studio les plus avant-gardistes du moment et imprimé du bleu signature d'Études.

études ; paris, new york, and the intersection of fashion and art

Ma photographie a toujours été sur ce que je pense que j'en retire. Ce que les gens à l'extérieur obtiennent ne me concerne pas.

Alors que mes fils entraient dans l'adolescence, ils ont commencé à ressembler à certains des groupes de personnes que j'avais photographiées auparavant. Ils ont commencé à devenir comme mes anciens sujets. Comme si, en tant que photographe, vous arrivez aux mêmes points visuels.

Je suis une personne très curieuse. Et la plupart des gens sont charmés par la curiosité - surtout si vous êtes curieux à leur sujet ou ce qu'ils font. . . Sauf si ils pénètrent dans une voiture ou quelque chose comme ça.

La Hollande est un pays assez petit, et d'une manière étrange, un peu conservatrice. Cela pourrait surprendre les gens parce que c'est un endroit très tolérant, mais c'est aussi un pays quelque peu calviniste. Il n'y a pas beaucoup de flexibilité dans le changement des perspectives des gens.

À New York, contrairement aux Hollande, il y a des stands de journaux à chaque coin de rue. C'était un gros titre dans toute la ville.

Une grande partie de mon travail vient d'accidents ou de circonstances qui se présentent tout simplement. Je dois réaliser que quelque chose se présente. Sinon ça glisse tout de suite.

Je pense que je suis principalement connu pour mes portraits. De toute évidence, dans mon travail, il y a des éléments de paysage ou de vie encore, mais surtout mon travail est des gens. . .

Je suis assez solitaire quand je prends des photos. Même quand je prends des photos de gens, je fais juste ma propre façon de le faire.

J'avais visité New York à l'âge de 12 ans et j'ai adoré les grands bâtiments et les essaims des gens. À 23 ans, j'ai décidé de l'essayer. J'allais y aller pendant six mois et j'ai fini par y vivre pendant 18 ans avant de déménager en Californie, donc je vis le rêve américain.

J'ai toujours pensé que j'étais paresseux parce que je ne pourrais jamais dire si je travaillais ou non. Je faisais des choses, ce qui ne semble pas travailler.

Je ressens une parenté avec l'anthropologie ou l'ethnographie, bien que lorsque vous entendez ces termes, vous pensez à quelque chose d'exotique. Généralement, l'anthropologie photographique a ce goût du lieu lointain ou inconnu. Mais mon anthropologie a plus à voir avec ce qui est à ma portée.

Les dates peuvent être importantes. C'est une belle façon de se souvenir quand j'ai pris la photo sans avoir à me ralentir du cerveau ou à regarder dans les archives. Cela rend également chaque photo importante, car il y a la date. Je peux prendre une photo de rien, mais au moins nous savons quand je l'ai pris.

En Hollande, les choses étaient assez vives pour moi. Même s'il y avait beaucoup de bonnes influences et une certaine ouverture à la musique, à l'art et à la littérature, je voulais juste aller dans un endroit moins familier - quelque part plus grand.

La Hollande est un pays assez petit, et d'une manière étrange, un peu conservatrice. Cela pourrait surprendre les gens parce que c'est un endroit très tolérant, mais c'est aussi un pays quelque peu calviniste.

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