Le 26 avril 2003, Aron Ralston, 27 ans, se met en route pour une randonnée dans les gorges de l'Utah. Alpiniste expérimenté, il est déjà venu à bout des plus hauts sommets de la région. Là, au fond d'un canyon reculé, l'impensable survient : un rocher se détache au-dessus de lui et emprisonne son bras dans un mur de rocaille. Le voilà pris au piège. 127 heures plus tard, comprenant que les secours n'arriveront pas, il va devoir prendre la décision la plus difficile de son existence...
 

 
Inclus un cahier photos

127 heures

Le 26 avril 2003, Aron Ralston, 27 ans, se met en route pour une randonnée dans les gorges de l'Utah. Alpiniste expérimenté, il est déjà venu à bout des plus hauts sommets de la région. Là, au fond d'un canyon reculé, l'impensable survient : un rocher se détache au-dessus de lui et emprisonne son bras dans un mur de rocaille. Le voilà pris au piège. 127 heures plus tard, comprenant que les secours n'arriveront pas, il va devoir prendre la décision la plus difficile de son existence...Cahier photos de 8 pages.

Le 26 avril 2003, Aron Ralston, jeune homme de vingt-sept ans, se met en route pour une randonnée dans les gorges de l'Utah. Alpiniste expérimenté, il collectionne les plus beaux sommets de la région. Pourtant, au fin fond d'un canyon reculé, l'impensable survient : un rocher se détache au-dessus de lui et emprisonne son bras dans le mur de rocaille. Le voilà pris au piège, menacé de déshydratation et d'hypothermie, en proie à des hallucinations... 127 heures plus tard, comprenant que les secours n'arriveront pas, il prend la plus grave décision de son existence. S'il vaut survivre, son seul espoir est de s'amputer le bras. Au-delà d'un récit d'aventure, au-delà d'un film qui déchaîne déjà les passions, 127 heures est le témoignage édifiant d'un homme qui a su aller au bout de lui-même et reconquérir sa liberté coûte que coûte.

Un moment cristallin se brise et le monde est un endroit différent. Là où il y avait confinement, maintenant il y a libération. Reculant de ma soudaine libération, mon bras gauche se précipite vers le bas du canyon, ouvrant mes épaules vers le sud, et je retombe contre la paroi nord du canyon, mon esprit surfant sur l'euphorie. Alors que je fixe le mur où il n'y a pas douze heures j'ai gravé « RIP OCT 75 ARON APR 03 », une voix crie dans ma tête : JE SUIS LIBRE !

Apportez l'amour et la paix et le bonheur et de belles vies dans le monde en mon honneur. Merci. Je t'aime.

J'étais tombé amoureux d'une femme mais elle a rompu avec moi et j'étais dévastée. Six mois plus tard, je suis entré dans une dépression suicidaire de la rupture de la relation, mais j'ai décidé de ne pas faire ce que mes amis avaient fait. Et donc j'ai contribué à l'aide.

Tant de gens vivent dans des circonstances malheureuses et ne prendront pas l'initiative de changer leur situation parce qu'elles sont conditionnées à une vie de sécurité, de conformité et de conservatisme, qui peuvent semblent donner une tranquillité d'esprit, mais en réalité, rien n'est plus dommageable pour l'esprit aventureux au sein d'un homme qu'un avenir sûr. Le noyau très basique de l'esprit vivant d'un homme est sa passion pour l'aventure. La joie de la vie vient de nos nouvelles expériences, et donc il n'y a pas de plus grande joie que d'avoir un horizon sans fin, pour que chaque jour ait un soleil nouveau et différent.

J'étais habitué à être dans des environnements bien beaucoup plus risqués. Alors je pensais que le canyon était une promenade dans le parc - il n'y avait pas d'avalanches, c'était une belle journée et je marchais essentiellement.

J'étais tombé amoureux d'une femme mais elle a rompu avec moi et j'étais dévastée. Six mois plus tard, je suis entré dans une dépression suicidaire de la rupture de la relation, mais j'ai décidé de ne pas faire ce que mes amis avaient fait. Et donc j'ai contacté l'aide

Que vos rochers soient vos bénédictions. Puissiez-vous les embrasser. Et pouvez-vous trouver ce qui est extraordinaire en vous-même.

Comme regarder à travers un télescope dans la voie lactée et me demander si nous sommes seuls dans l'univers, cela m'a fait réaliser avec la clarté flagrante de la lumière désertique à quel point la vie est rare et délicate, à quel point nous sommes insignifiants par rapport aux forces de la nature et Dimensions de l'espace.

Et c'est là que j'en suis enfin aujourd'hui - ma vie consiste à être avec ma famille. C'est ce qui est important.

L'adversité est la source de notre croissance la plus profonde et de nos plus grandes bénédictions ; embrassez-le, osez le chercher.

À en juger par ma dégradation au cours des dernières 24 heures, je serai surpris si je parviens à mardi.

Vous ne trouverez jamais vos limites avant d'aller trop loin.

Comment pourrais-je me comporter dans une situation qui m'a fait invoquer l'essence de mon personnage? La tragédie m'a inspiré à me tester. Je voulais me révéler qui j'étais: le genre de personne décédée, ou le genre de personne qui a surmonté les circonstances pour lui-même et les autres

Dire adieu est également un début audacieux et puissant.

Il est peut-être temps, je muse, de fermer ces chapitres et de se souvenir de la leçon durable de mon piégeage: que les relations, et non les réalisations, sont ce qui est important dans la vie.

Je suis en quelque sorte entré dans un état de flux. J'y suis déjà allé pendant l'escalade. Vous ne pensez pas à l'avance. Vous pensez simplement à ce qui est devant vous chaque seconde.

C'est moi. J'ai choisi ça. J'ai choisi tout cela - ce rock m'attendait toute ma vie. Je me suis déplacé vers lui toute ma vie.

J'ai l'impression de grimper aussi, sinon mieux, que jamais.

Lorsque nous trouvons l'inspiration, nous devons agir pour nous-mêmes et pour nos communautés. Même si cela signifie faire un choix difficile, ou couper quelque chose et le laisser dans votre passé.

Si vous voulez que quelqu'un se présente et vous aide si quelque chose de mal se produit, vous feriez mieux de dire à quelqu'un où vous allez. Et bien sûr, je voulais que quelqu'un sache - mais j'avais fait un choix et c'était un choix avec lequel je devais vivre.

J'ai pu d'abord casser le rayon, puis dans quelques minutes, il y a encore quelques minutes à prendre l'ulna au poignet et à partir de là, j'ai eu le couteau et j'ai appliqué le garrot et je suis allé à la tâche. C'était un processus qui a pris environ une heure.

Je me suis limité à un cri par jour. Mais je n'aimais pas le son de ma voix. Il semblait paniqué, il semblait effrayé. Et je savais par expérience que vous n'entendez pas plus de 50 mètres dans les deux cas dans un canyon.

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