Hello And Goodbye

Athol Fugard (de son nom complet Harold Athol Lanigan Fugard), né le 11 juin 1932 à Middelburg (en) (Cap-Oriental), est un acteur, directeur de théâtre, dramaturge, écrivain, metteur en scène, pédagogue, producteur, réalisateur et scénariste sud-africain.

La raison pour laquelle je suis à San Diego n'est pas parce que je veux la distance de l'Afrique du Sud mais parce que je veux la proximité des gens que j'aime. Mais je n'envie pas grandir en Amérique. Aussi laid que les aspects étaient, ma plus grande bénédiction était de naître sud-africain.

Il y a des moments au cours de mes 30 années au théâtre que je me suis dangereusement proche de perdre confiance en une forme d'action que j'ai dans cette vie.

Avec autant de jeunes dramaturges, le vrai métier d'écriture pour des voix vivantes n'est pas ce qu'elle était. Ils écrivent pour une durée d'attention de 10 minutes entre les publicités.

Aussi fasciné que je l'étais par des mots sur papier, il était assorti de ma fascination avec les mots dans la bouche des gens. La parole prononcée. Et c'est le monde du théâtre.

Vous ne pouvez pas légiférer dans l'existence d'un acte de pardon et d'une véritable confession; Ce sont des mystères du cœur humain, et ils se produisent entre un individu et un autre, un panel de juges assis en posant des questions, essayant de tester votre vérité.

Je ne peux pas penser à un seul de mes pièces qui ne représente pas une coïncidence entre un événement externe et un événement interne. Quelque chose en dehors de moi, à l'extérieur même de ma propre vie, quelque chose que j'ai lu dans un journal ou un témoin dans la rue, quelque chose que je vois ou entend, me fascine. Je le vois pour son potentiel dramatique.

J'ai toujours ressenti pour moi l'obligation de témoigner de mon temps.

Pendant la majeure partie de ma vie d'écriture, j'ai refusé de me permettre de croire que l'écriture était une forme d'action importante. Je me suis toujours senti très mal à l'aise du fait que tout ce que j'ai fait était d'écrire dans une situation aussi désespérée que l'apartheid en Afrique du Sud. Que j'avais raison ou non, c'est un problème différent.

Quelle est la mince et l'insécurité de cette petite plage de sable blanc que nous appelons la conscience. J'ai toujours su que dans mon écriture, c'est la mer troublée sombre dont je ne sais rien, sauf sa présence, qui m'a porté. J'ai toujours pensé que la création était une intrépide et un timide, un désespoir et un espoir, qui se lance dans cette inconnue.

Toute ma vie s'était déroulée dans l'ombre de l'apartheid. Et quand l'Afrique du Sud a traversé son changement extraordinaire en 1994, c'était comme avoir passé toute une vie dans un ring de boxe avec un adversaire et se retrouver soudainement dans ce ring de boxe avec personne d'autre et se rendre compte qu'il fallait enlever les gants et sortir , et réinventez-vous.

Quiconque pense qu'il n'y a rien de mal dans ce monde doit se faire examiner la tête. Juste au moment où les choses vont bien, sans faute quelqu'un ou quelque chose viendra et gâchera tout. Quelqu'un devrait écrire cela comme une loi fondamentale de l'Univers. Le principe de la déception perpétuelle. S'il y a un Dieu qui a créé ce monde, il devrait le mettre au rebut et réessayer.

Les gens viennent au Fountain Theatre parce qu'ils ont des cœurs qui fonctionnent et ils ont des têtes qui fonctionnent. Ils utilisent le théâtre Fountain car cela les met en contact avec le monde dans lequel ils vivent.

Ce que j'ai rapidement découvert, c'est que notre soi-disant Nouvelle-Afrique du Sud a autant de matériel pour un conteur que l'ancien. Le paysage n'a pas vraiment changé. Qui est au pouvoir maintenant est différent de qui était au pouvoir à l'époque, mais les camps de squatter se développent comme un cancer, les riches s'enrichissent, les pauvres s'associent.

Dès le début, il y avait deux choses qui ont rempli ma vie - la musique et la narration, toutes deux provoquées par mon père. Il était un pianiste de jazz et aussi un très bon conteur, un lecteur passionné. Il m'a transmis ces deux intérêts.

Vous verrez que la voix forte, affirmative, la voix positive de l'une des pièces que j'ai écrites est celle d'une femme. Mes hommes ne sont pas tout à fait sans valeur, mais ils sont certainement faibles, et cela reflète la réalité avec laquelle j'ai grandi et ce que je pense m'ont en quelque sorte façonné.

En Afrique du Sud, le succès n'a jamais présenté les problèmes qu'il présente à New York. À New York, si vous êtes la saveur du mois, beaucoup de bêtises l'accompagnent dans votre vie.

Ma vie avait été définie par les années d'apartheid. Maintenant, nous allions dans une époque de démocratie ... et je pensais que je n'avais plus de fonction en tant qu'artiste utile.

Le théâtre n'aura jamais, et n'a jamais eu un public comme un film. Mais le théâtre va travailler sur la société d'une manière différente et plus subversive.

La créativité est très égoïste. Scandalement ainsi, en fait.

Je pense que l'aloès est l'un des symboles les plus puissants, les plus beaux et les plus festifs d'Afrique du Sud. Il survit là-bas dans la nature quand tout le reste est séché.

Chaque garçon a besoin d'un modèle dont il peut être fier et de parler des autres enfants du terrain de jeu.

Je suis toujours déguisé sous une forme ou une autre dans mes pièces.

Un de mes amis très proches ne cesse de me rappeler que depuis l'âge de 50 ans environ, je dis : « J'ai fini. Je n'en ai pas d'autre en moi. Mais d'une manière ou d'une autre, vous le faites.

Je pense que toute ma vie d'écriture a conduit à l'écriture de «The Train Driver» parce qu'elle traite de ma propre cécité et de la culpabilité héritées et tout ce qui est un Sud-Africain blanc en Afrique du Sud pendant ces années d'apartheid.

Toute ma vie s'était déroulée dans l'ombre de l'apartheid. Et quand l'Afrique du Sud a traversé son changement extraordinaire en 1994, c'était comme avoir passé toute une vie dans un ring de boxe avec un adversaire et se retrouver soudainement dans ce ring de boxe avec personne d'autre et se rendre compte qu'il fallait enlever les gants et sortir et se réinventer.

Mon identité essentielle est celle d'un écrivain.

L'amour est la seule énergie que j'ai jamais utilisée en tant qu'écrivain. Je ne suis jamais sorti de la colère, bien que la colère ait éclairé l'amour.

J'abandonne. . . . J'ai 66 ans et il y a un certain nombre de célébrations que je dois descendre sur papier, et le jeu ne me permet pas de le faire. C'était un enfer de médicament, de performance. C'est un grand frisson, surtout pour un conteur. Mais ça peut aller. La mise en scène peut aller. L'écriture ne peut pas y aller. Et en termes de ce qui nous attend, je veux avoir une concentration brûlante - presque comme de la fumée provenant du journal pendant que j'écris.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Athol_Fugard

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