L'apprentissage traditionnel sanskrit a donné à la communauté brahaman du Cachemire, petit comme il a toujours été, une place distinguée dans l'histoire de la littérature sanscrit depuis les premiers temps.

Dans le trajet de nuit à travers le lac Wular, une petite tempête m'a fait m'inquiéter pour la sécurité de mon manuscrit (Rajatarangini). Il semblait que la déesse de la sagesse - Sharada, représentée par les eaux du Cachemire, ne voulait pas me laisser enlever le manuscrit. C'est ce qui s'est passé il y a 1200 ans au pèlerin chinois Hiuen-Tsang, qui a dû quitter son manuscrit sanskrit dans la rivière Indus en colère.

Les travaux que j'ai consacrés entre 1888 et 1900 à l'édition critique, la traduction et le commentaire du Rajatarangini de Kalhana, le seul véritable texte historique de la littérature sanscrit, m'offrent de nombreuses opportunités de gagner un contact étroit avec des savants sanskrits du Cachemire, la terre où l'apprentissage traditionnel de la fin L'Inde avait beaucoup prospéré dans les temps anciens et avait survécu jusqu'à ces dernières années.

Ses oeuvres