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Babette Mangolte

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    Babette Mangolte

    @babetteMangolte

    Lorsque l'école de cinématographie m'a dit que je n'aurais aucune chance d'obtenir un emploi, j'ai dit: "Ce n'est pas pertinent." Ma mère était féministe dans les années 20. Elle m'a appris à être seul, à être indépendante, à faire ce que je voulais faire. Je ne pensais pas que ce serait difficile. C'était difficile. En 1966, j'ai presque affamé pendant un an et demi, et la seule façon dont je n'ai pas faim était parce que je n'ai pas pu trouver de travail à huis clos, mais j'ai trouvé un emploi dans l'édition.

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    Babette Mangolte

    @babetteMangolte

    Ce qui m'a intéressé au film, c'est l'aspect de la création d'images. Je suis donc allé à l'école en cinématographie. J'étais vraiment convaincu que l'image était ce que je voulais faire, et je pense que cela venait du fait que je vivais dans une petite ville toute ma vie, mais ma mère était très intéressée par la peinture, alors elle nous amener à Paris pour deux semaines. Donc, nous allons au Louvre et aux musées et pour voir des spectacles. Le soir, nous voyions du théâtre. La peinture est essentiellement ce qui m'a conduit. Je pense que l'image était la clé.

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    Babette Mangolte

    @babetteMangolte

    Cela n'a aucun sens pour les mauvaises gens de la bouche, mais je pense que Jean-Luc Godard est étonnant en tant que survivaliste, quelqu'un qui peut faire un film qui est aussi extraordinaire que le revoir à la langue.

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    Babette Mangolte

    @babetteMangolte

    J'ai rencontré Michael Snow et Stan Brakhage le deuxième jour après mon arrivée, vous savez. Je n'avais jamais vu ni entendu parler de Brakhage. Pour moi, c'était une révolution, parce que j'étais bien éduqué dans le film, mais le film expérimental de style américain était connu de l'abstrait, et je n'avais rien vu. J'avais alors vu un film que Noël Burch avait trouvé et distribuait des Echoes of Silence. C'était un beau film, trois heures. Ça va pour toujours et c'était en noir et blanc, très granuleux, et j'ai vu ce film et j'ai pensé ... ce n'était pas de la nouvelle vague. C'était vraiment un nouveau concept de cinéma.

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    @babetteMangolte

    Lorsque l'école de cinématographie m'a dit que je n'aurais aucune chance d'obtenir un emploi, j'ai dit: "Ce n'est pas pertinent." Ma mère était féministe dans les années 20. Elle m'a appris à être seul, à être indépendante, à faire ce que je voulais faire. Je ne pensais pas que ce serait difficile. C'était difficile. En 1966, j'ai presque affamé pendant un an et demi, et la seule façon dont je n'ai pas faim était parce que je n'ai pas pu trouver de travail à huis clos, mais j'ai trouvé un emploi dans l'édition.

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    @babetteMangolte

    Lorsque l'école de cinématographie m'a dit que je n'aurais aucune chance d'obtenir un emploi, j'ai dit: "Ce n'est pas pertinent." Ma mère était féministe dans les années 20. Elle m'a appris à être seul, à être indépendante, à faire ce que je voulais faire. Je ne pensais pas que ce serait difficile. C'était difficile. En 1966, j'ai presque affamé pendant un an et demi, et la seule façon dont je n'ai pas faim était parce que je n'ai pas pu trouver de travail à huis clos, mais j'ai trouvé un emploi dans l'édition.

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    Babette Mangolte

    @babetteMangolte

    La scène du film expérimental était également très misogyne. Je ne sais pas si vous avez lu le peu d'attention accordé aux films de Joyce Wieland, qui était l'épouse de Michael Snow. Michael était le "génie" et elle ne l'était pas. Si vous regardez les films, ils sont merveilleux, mais très différents. Michael était aussi très fier des films, donc ça ne venait pas de lui. Il venait de l'environnement général. Je pense que Chantal Akerman et moi avons partagé cela. Nous voulions trouver une langue, qui était la langue des femmes.

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