En juillet 1983, une grande et longue grève de mineurs démarra plusieurs villes de l'Arizona, non loin de la frontière mexicaine, provoquée par les sacrifices exigés des salariés par le trust minier Phelps Dodge. Barbara Kingsolver, à l'époque jeune journaliste, s'est lié aux femmes et aux hommes de ces mines, et a illustré ce que pouvait être une grève dans cette décennie : la pauvreté des familles de mineurs, la lutte contre une compagnie minière toute puissante, ayant l'appui de la justice et des forces de l'ordre, l'emploi des armes, l'implication des femmes dans la lutte. C'est à la suite de ce reportage, édité en 1989 aux USA et jamais été traduit en français, que la romancière américaine écrivit et publia tous ses romans, empreints de respect pour notre planète et pour ceux qui y habitent.

Sur les piquets de Grève : les femmes dans la grande grève minière de 1983 en Arizona

Conseils d'amie, secrets de fabrication, souvenirs de voyages ou de chers disparus, la poésie de Barbara Kingsolver nous parle droit au cour. D'une énergie et d'une vitalité éclatantes, elle est sculptée dans la matière même de la vie et des rencontres. La voix de la grande romancière américaine s'y révèle en toute liberté, généreuse et intime, honnête et parfois fracassante. C'est celle d'une femme de conviction digne, engagée, que la beauté mobilise autant dans la pratique que dans la théorie.

Apprendre à voler - (En dix mille leçons faciles)

Né aux Etats-Unis, élevé au Mexique, Harrison William Shepherd n'a jamais trouvé de foyer. Les petits carnets qu'il tient chaque jour sont sa seule raison d'être. Au hasard de ses déambulations sur un marché de Mexico, dans les années 30, il croise une femme couverte de bijoux et de tissus bariolés qui l'ensorcelle. C'est ainsi qu'il pénètre dans la maison de Frida Kahlo et de Diego Rivera et rencontre Trotsky en exil. Shepherd lie, malgré lui, son sort à l'art et la révolution. À travers un bouleversant portrait d'artiste, Barbara Kingsolver nous plonge au coeur des événements les plus tumultueux du XXe siècle.

Un autre monde

Après L'Arbre aux haricots, le lecteur est entraîné dans un monde d'amour quelquefois douloureux où l'image de la famille est mise à mal.

Les Cochons au paradis

Shows us how to put food back at the centre of the political and family agenda. This title is part memoir, part journalistic investigation, and is full of original recipes.

Animal, Vegetable, Miracle ; Our Year of Seasonal Eating

« Un enfant ne vous rend pas immortel. Il vous rend deux fois plus mortel. Deux yeux de plus susceptibles d'être arrachés, dix orteils de plus susceptibles d'être fauchés par la tondeuse à gazon. » Ainsi parle Léna à son époux alors qu'ils se demandent s'ils auront ou non un enfant.
« Je me suis contentée de faire ce que ma ville natale attendait de moi : épouser un milliardaire ou devenir prof. Je me suis décidée en faveur de la deuxième proposition, la compétition étant trop grande dans la première. » Ainsi parle la femme de Nathan, partie faire du camping avec Peter son amant.
Femmes en proie au doute, femmes au destin endormi, femmes drôles ou flippées, tendres le plus souvent ; les douze nouvelles qui composent ce recueil sont autant de variations sur le même thème : celui des relations familiales, et plus particulièrement celui des relations mère-fille, lien primordial qui engendre tous les autres.
Qu'ils habitent en Californie du Nord, dans les collines à l'Est du Kentucky ou dans l'île de Sainte -Lucie, tous les personnages de cette Forêt pétrifiée se retrouvent devant des choix à faire. Des choix d'amour et de liberté, de constance et de fidélité à soi.
Ecrits avec une vibrante intelligence et une sensibilité constante, cette galerie de portraits, stupéfiante dans sa diversité, est un hymne à la vie, au bonheur d'exister.

Une île sous le vent

Coffret Barbara kingsolver: L'Arbre aux haricots, Les cochons au paradis

Taylor Greer n'a pas l'intention de finir ses jours dans le Kentucky, où les filles commencent à faire des bébés avant d'apprendre leurs tables de multiplication. Le jour où elle quitte le comté de Pittman au volant de sa vieille coccinelle Volkswagen, elle est bien décidée à rouler vers l'ouest jusqu'à ce que sa voiture rende l'âme. C'est compter sans le désert de l'Oklahoma, où, sur le parking d'un bar miteux, elle hérite d'un mystérieux balluchon : une petite Indienne. On est à Tucson dans l'Arizona ; Taylor a les yeux grands ouverts, de l'énergie à revendre et une bonne dose d'humour. Dans un garage un peu spécial, Seigneur Jésus, Pneus d'occasion, elle va rencontrer à la fois la générosité et l'inacceptable, et trouver l'espoir de garder celle qui est devenue son enfant, la petite Turtle.
L'Arbre aux haricots est une histoire de rire et de peine, un magnifique début pour une nouvelle romancière contemporaine.

L'arbre aux haricots

Barbara Kingsolver, née le 8 avril 1955 à Annapolis dans le Maryland, est une écrivaine américaine. Sous forme de romans, d'essais, de nouvelles ou encore de poèmes, ses écrits reflètent son intérêt pour la justice sociale et la biodiversité.

Tant que je continuais à bouger, mon chagrin s'est coulé derrière moi comme les longs cheveux d'un nageur dans l'eau. Je savais que le poids était là mais cela ne m'a pas touché. Ce n'est que lorsque je me suis arrêté que les trucs lisses et sombres venaient flottant autour de mon visage, attrapant mes bras et ma gorge jusqu'à ce que je commence à me noyer. Donc je ne me suis pas arrêté.

Le silence a de nombreux avantages… J'écris et dessine dans mon cahier et je lis tout ce que je veux.

Ma vie est une chose pitoyable et mécanique sans passé, comme une petite voiture de liquidation, prête à exécuter dans n'importe quelle direction que quelqu'un me pointe.

Une bonne fiction crée de l'empathie. Un roman vous emmène quelque part et vous demande de regarder à travers les yeux d'une autre personne, de vivre une autre vie.

Rien à voir avec la nature, sauf si vous comptez la nature humaine.

Le pouvoir est dans l'équilibre: nous sommes nos blessures, autant que nous sommes nos succès.

La culture est une fronde ému par la force de son passé

L'organisation est la religion du seul parent.

Même en feignant la surprise, prétendant que c'était inattendu et en disant un remerciement rituel, est sûrement plus sage que de simplement s'attendre à tout si négligemment.

Dormir seul me semblait contre nature et pitoyable, quelque chose fait dans les hôpitaux ou lorsque vous êtes contagieux.

Chaque vie est différente parce que vous êtes passé de cette façon et que vous touchez l'histoire ... écouter d'être mort n'est pas pire que d'être en vie. C'est différent cependant. On pourrait dire que la vue est plus grande.

À long terme, la plupart d'entre nous passent une quinzaine de minutes au total dans les enchevêtrements de la passion, et le reste de nos jours en repensant, fredonnant la mélodie.

Vous savez que les choses sont mauvaises quand une femme sans jambes et qui a récemment perdu deux de ses propres enfants se sent désolé pour vous.

Vous pourriez aimer vos fous, même les admirer, au lieu de vouloir qu'ils ne soient pas autosuffisants.

La science ne nous dit pas ce que nous devons faire. Il nous dit seulement ce que c'est.

Les humains peuvent être des animaux assez ridicules.

Je n'écris jamais * sur de vraies personnes. L'art est censé être meilleur que cela. Si vous voulez une tranche de vie, regardez par la fenêtre.

C'est une grande liberté d'abandonner l'amour et de poursuivre tout le reste.

Je suis d'esprit redoutable de jeter mes bras autour de chaque bibliothécaire vivant qui traverse mon chemin, au nom des âmes qu'ils ne savaient pas avoir sauvés.

Le moins que vous puissiez faire dans votre vie est de comprendre ce que vous espérez. Et le plus que vous pouvez faire est de vivre à l'intérieur de cet espoir. Ne l'admirez pas à distance mais vivez à droite, sous son toit.

Je sais que je suis une personne rare, un scientifique formé qui écrit de la fiction, car si peu de romanciers contemporains s'engagent avec la science.

Aucune sorte de bombe jamais construite ne s'éteindra la haine.

Mon pire cauchemar est d'être coincé quelque part avec rien à lire.

Les mauvais mots sont impossibles lorsqu'il n'y a pas de mots.

Parce que je ne pouvais pas m'arrêter pour la mort, il s'arrêta gentiment pour moi, ou s'arrêta au moins pour porter un coup de regard avec sa bouche bleu ciel en passant.

La culture a été la première activité qui nous a donné suffisamment de prospérité pour rester au même endroit, former des groupes sociaux complexes, raconter nos histoires et construire nos villes.

C'est comme si les chats vivaient dans un univers séparé qui occupe le même espace que le nôtre, mais qui est plein de choses à faire face à des choses comme des souris ou des moineaux ou des programmes télévisés spéciaux que nous ne pouvons pas voir.

Ça vous tue de les voir grandir. Mais je suppose que cela vous tuerait plus rapidement s'ils ne le faisaient pas.

C'était mon père. Je possède la moitié de ses gènes et toute son histoire. Croyez ceci: les erreurs font partie de l'histoire. Je suis né d'un homme qui croyait qu'il ne pouvait rien dire d'autre que la vérité, alors qu'il se déplaçait pour toujours la Bible Poisonwood.

L'indépendance est un mot complexe dans une langue étrangère. Pour résister à l'occupation, que vous soyez une nation ou simplement une femme, vous devez comprendre la langue de votre ennemi. La conquête et la libération et la démocrac et le divorce sont des mots qui signifient le squat, fondamentalement, lorsque vous avez des enfants et des vêtements affamés pour sortir et cela ressemble à de la pluie.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Barbara_Kingsolver

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