Reproduction

Ce fanzine rassemble plusieurs photos, collages et dessins de Barry Mc Gee. ll a créé un langage visuel unique, composé de motifs géométriques et de symboles récurrents.
Publié à l'occasion de l'exposition de Barry McGee à la galerie Perrotin, Paris, du 15 octobre au 18 décembre 2021.

Fuzz gathering

Barry McGee, né en 1966 à San Francisco, est un artiste contemporain américain.

Le travail effectué illégalement à l'extérieur ou sans autorisation me semble être une pure liberté. Je comprends comment cela peut bouleverser beaucoup dans notre société, mais dans la situation dans son ensemble, il s'agit finalement de la liberté. Nous vivons à une époque où l'espace public est devenu une marchandise pour les entreprises pour contrôler et dicter ce qui est vu et entendu.

Je vois une très bonne étiquette sur un bâtiment, un homme s'est évanoui au milieu de la rue, un couple étreint, un flic arrêtant un mendiant. Je m'intéresse à la façon dont toutes ces choses se passent dans un bloc.

J'adore les graffitis car cela permet aux enfants de chaque extraction sociale de faire quelque chose qui les rapproche de l'art, alors qu'ils ne seraient normalement pas stimulés à être visuellement créatifs. Les graffitis aident à développer une conscience de la liberté expressive et incontrôlée immédiate.

Dès que je commence à lire, le dessin me vient plus facilement. Je trouve que je travaille plus dans mes carnets de croquis. Mais si je travaille sur une nouvelle émission, ma lecture s'arrête complètement sauf quand je suis dans un avion. Je prends une pile de New Yorkais avec moi. Je me sens mal à propos de ces tas de New-Yorkais.

Mon œuvre est volé tout le temps; c'est ridicule.

Il est très intense de retourner au passé et de relancer le travail que j'ai déjà vécu et avancé. C'est comme voir une vieille petite amie - parfois maladroite, nostalgique parfois et carrément exaspéré et embarrassant.

Dessins, peintures et sculptures. Ce sont les trois piliers de l'art universitaire.

Je veux faire de l'art régulier. Tout ce qui est fait aujourd'hui sur toile affronte toute l'histoire de l'art. C'est la chose la plus radicale.

J'adore les biographies. J'ai lu «Just Kids» de Patti Smith. Je suis dans ce laps de temps à New York, les années 70 et 80. À l'école d'art, j'ai lu «Prute to the Knives», l'autobiographie de l'artiste et militante du sida David Wojnarowicz.

La plupart des inspirations proviennent toujours du vélo autour de San Francisco. Cette ville ne manque jamais de m'inspirer. C'est l'une des villes les plus dynamiques - en particulier visuellement - avec un afflux constant de jeunes énergies arrivant quotidiennement. Je l'aime.

J'ai lu d'une manière étrange. Il vient en vagues, puis je commence, comme, cinq livres différents à la fois. Il me faut six mois à un an pour les terminer tous, car j'ai lu principalement sur les avions.

J'aime l'idée que vous pouvez peindre quelque chose à l'extérieur, et n'importe qui peut le voir. C'est ouvert à tous, et les gens doivent y faire face. Dans la galerie, ce sont les mêmes 150 personnes sur la scène artistique de San Francisco. Il y a une dynamique dans la rue qui est définitivement plus intéressante.

Pour moi, le graffiti signifie faire des marques sur les surfaces en utilisant à peu près n'importe quoi, que ce soit des marqueurs, des pulvérisations, de la peinture, de la craie, du rouge à lèvres, du vernis, de l'encre. Ou cela peut être le résultat de rayures et d'incisions. L'objectif est de maintenir l'énergie créée par la perturbation ou l'excitation dans la rue.

Les parties de Graffiti que j'aime sont vraiment antagonisantes - ce n'est pas quelque chose qu'un musée embrasserait vraiment.

Certaines personnes sont enragées et certaines personnes applaudissent. S'il y avait un énoncé de mission pour les graffitis, ce serait tout.

Je n'essayais pas de transformer les graffitis en forme d'art. Je voulais juste en savoir plus sur l'art. Je voulais apprendre ce jeu.

J'ai des tonnes de livres d'art. Je les ai partout. Ils sont dans ma voiture, dans mon sac et dans mon studio. Il y a des livres autour de moi tout le temps.

Dès que le street art est devenu populaire, je me disais: «Je suis sorti d'ici».

Je suis vraiment dans l'art de Californie des années 60.

Les galeries sont plus faciles à voler que l'Apple Store, peut-être.

Certaines de mes pièces préférées proviennent de Thrift Shops. Quand je trouve quelque chose que j'aime vraiment, je vis, je travaille et je dors dedans.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Barry_McGee

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