Basil Hume, né le 9 mars 1923 et mort le 17 juin 1999, est un prélat britannique et moine bénédictin, cardinal britannique de l'Église catholique romaine et archevêque de Westminster (Londres), de 1976 à sa mort en 1999. De 1979 à 1999, il est aussi président de la Conférence des évêques catholiques d'Angleterre et du pays de Galles.

Qu'a fait notre Seigneur par sa passion, sa mort et sa résurrection? Il a armé ce golfe qui existe entre Dieu et l'homme, un golfe qui ne peut être ponté que par lui.

Dans l'ensemble, les moines ne deviennent pas célèbres - et c'est une bonne chose - mais les monastères le font - et c'est une excellente chose. En d'autres termes, c'est la communauté qui compte.

Sachez comment s'accrocher à lui dans la prière, puis vous verrez le visage du Christ plus clairement chez ceux que vous êtes appelé à servir.

Des aquaitements, nous dissimulons notre vrai moi. Pour nos amis, nous révélons nos faiblesses.

C'est une chose de voir la souffrance et la mort sur l'écran de télévision et une autre chose pour être là et en faire l'expérience. Vous ne pouvez pas regarder dans les yeux d'un enfant affamé et vous-même restez le même.

Ce n'est pas parce que nous sommes attirés par la prière pour que nous commencions d'abord à prier; Plus souvent, nous devons commencer la prière, puis le goût et le désir pour cela viennent.

Pourquoi Dieu devrait vouloir et avoir besoin de nous est un mystère. Mais c'est vrai: sinon, il ne nous aurait pas créés et la vie n'aurait finalement aucun sens pour nous. Il est bon de se rappeler que dans Dieu est une constance, une cohérence d'attitude qui ne change jamais, indépendamment de ce que nous sommes ou de la façon dont nous agissons: il ne change jamais de nous vouloir ou de nous avoir besoin.

Les choix moraux ne dépendent pas de la préférence personnelle et de la décision privée mais de la bonne raison et, j'ajouterais, l'ordre divin.

Le diable a profité de la faim du Christ pour le tenter de limiter sa préoccupation au soulagement du besoin humain. Ce sont des préoccupations vitales, mais elles ne peuvent pas être la seule préoccupation de l'Église. Nous avons besoin de pain quotidien; Nous avons besoin aussi d'une raison de vivre, d'un sens du but, d'une vision.

Rappelons-nous que si nous voulons être les disciples de notre Seigneur, nous devons prendre sa croix et le suivre.

Je crois que nous avons le devoir de regarder franchement les conditions sociales qui nous entourent et de travailler pour faire ce que nous pouvons pour répondre aux besoins spécifiques que nous trouvons.

À mon avis, c'est une erreur d'attendre dans la prière une réponse de Dieu. Souvent, la réponse de Dieu est en dehors de la prière. Et souvent, nous ne lions pas une réponse extérieure avec l'effort que nous faisons dans la prière.

Derrière chaque crucifix se dresse notre Seigneur ressuscité. Caché dans chaque souffrance et douleur est la joie d'une union plus étroite avec lui. Il s'agit de la victoire. Il nous invite à le partager.

Lorsque nous prions vraiment, alors nous pouvons commencer à voir le Christ dans notre voisin; Lorsque nous prions vraiment, nous pouvons commencer à vivre pour le père.

La mort reste à propos du seul fait dans la vie de chacun de nous, et il y aura de la souffrance, du chagrin et de la tristesse la semaine prochaine comme la semaine dernière.

Comme ce serait merveilleux si l'amour de Dieu était notre priorité et que l'amour du voisin en découlait.

Au fond, nous restons humains, très humains et avons tous les désirs d'aimer et d'être aimés par une seule personne.

Le grand cadeau de Pâques est l'espoir - l'espoir chrétien qui nous fait avoir cette confiance en Dieu, dans son triomphe ultime, et dans sa bonté et son amour, que rien ne peut secouer.

L'expérience de la prière lorsqu'il n'y a pas de conscience de Dieu et aucune réponse apparente de nous-mêmes ne nous amènera pas à nous échapper de la prière ou à l'abandonner.

Nous avons vraiment perdu dans notre société le sens du caractère sacré de la vie.

Notre réponse, notre attitude, dépend de notre réalisation de l'attitude de Dieu envers nous. Si je ressens l'amour ou que je l'ai vécu, c'est le moyen par lequel je peux explorer le mystère de l'amour de Dieu.

Même si vous vous trouvez dans une position intolérable, dans laquelle vous pensez que vous n'avez pas le droit d'être, l'acceptez ici et maintenant comme croix; Ensuite, plus tard, vous pouvez planifier comment faire mieux.

Il est sain de dire: «Oui, je suis un pécheur» et de reconnaître que cela devrait nous amener à nous tourner vers Dieu plein de confiance dans son amour et sa miséricorde.

Peu de temps après votre mort - nous ne savons pas combien de temps - mais pas longtemps, vous serez uni à l'amour le plus extatique que vous ayez jamais connu. Comme l'une des meilleures choses de votre vie était l'amour humain, ce sera l'amour, mais beaucoup plus satisfaisant, et cela durera pour toujours.

Vivre et travailler dans le centre d'une ville, on ne peut être affecté par la vue des sans-abri dans les rues. Ils sont presque une caractéristique attendue de la vie dans une grande ville, et il est tentant de penser qu'il y a peu ou rien qui ne peut, ou même devrait même être fait à ce sujet. Ce n'est pas le cas.

La «règle de Saint-Benoît» permet aux gens ordinaires de vivre une vie d'une valeur assez extraordinaire. Les faibles ont un endroit pour faire de leur mieux.

Christ a partagé notre expérience; Il a souffert comme nous souffrons; Il est mort comme nous mourrons, et pendant quarante jours dans le désert, il a subi la lutte entre le bien et le mal.

La voix qui nous a appelée il y a des années nous appelle encore aujourd'hui. Chaque jour monastique est un nouveau début monastique.

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