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Benjamin Delmont

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Poésies

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    Benjamin Delmont

    @benjaminDelmont

    Coma émotionnel Corps dressés suintants les ténèbres et les larmes. Des lèvres sans visages, des milliers de sourds les dents serrés. Lutteurs frénétiques à la gorge glaireuse, Caisson de poudre attendant l’étincelle, qui va vous éclater. La grande détonation vous fera sangloter, Comme on pleure auprès d’un cadavre. Le chant du funeste convoi, Sur lequel danse les ombres trépidantes, De bêtes mordues par la mort, Avance sur la route de l’histoire. Nous vous voyons saigner sur vos pavais, Et n’entendons pas votre agonie pleurer. Lorsque le crépuscule nous plongera a tout jamais, Dans le sommeil éternel. Nous irons boires vos larmes à la source de vos paupières. « plus jamais » gémira la rose fleure de l’aube. Jusqu’à ce que l’oubli vienne broyer notre grande mémoire, Jusqu’à ce que les feux qui dressent nos phallus et que nos orgasmes puant l’humidité de la terre fraichement retournée, Balayent nos prières.

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    Benjamin Delmont

    @benjaminDelmont

    La moisson des pleurs Le vent ne beigne plus ma tête nue Depuis que le vent n’existe plus, Je ne ferai plus de ta boue de l’or Depuis que la terre usée, épuisée Désespérée à disparue de l’aurore, Je ne cueillerai pas non plus la rose fleure Que l’abeille jadis butinait Jusque dans les Abysses D’Honfleur et d’ailleurs Une blonde lumière Arrose la nature Qui n’est plus, Qu’une pluie Une semence de larmes Une neige de pleure Et les mains vertes Pourrissent Et les jaunes soleils Rougissent Dans l’air peuplé de nuits blanches Passée à jardiner leur matière grise Au crépuscule lent, humide Qui fait perler la mousse Sur des visages qu’on ne voit plus Aux larmes de rasoirs Éclairée par la blonde lumière Qui ramassent les feuilles d’argent Pour vendre à prix d’or Une mort à crédit

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    Benjamin Delmont

    @benjaminDelmont

    Un corps offert en pature L’âme vidée, le cœur éteint et les reins lourds, La douce brise que la bise à engager a laissé battre les tambours des fossoyeurs de l’amour. Les corps crispés dans une brutale contraction S’abandonnent sans passion à la pénétration. Pas un regard, pas un geste tendre, Il suffisait d’attendre, que l’orgasme masculin soit rassasié, comme le sont les bêtes après la transe du festin. Dans le silence lourd du commandant qui s’endort. Le tirailleur n’a pas pu profiter du festin. Et doit, attendre la prochaine lutte intestine. Pour fantasmer le lointain butin, Promis par de nombreux États-majors. Alors mutilez-vous, arrêtez cette guerre de tranchée. Faites tomber les têtes et faites-leur tirer la langue. Pour votre plaisir. crucifiez les, pour que leur bras soit docile Et viennent vous caresser l’âme. Parlez ! pensez ! découvrez ! imaginez et rêvez ! Soyez fou, inventif, brutal et tendres. Et dans le chevauchement ultime, ou le drapeau blanc se dresse Ou les souffles sont coupés, regardez-vous, Ni maitre ni esclave, Et murmurez-vous, Je t’aime.

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