Légendaire connaisseur de la peinture italienne, Bernard Berenson (1865-1959) a bâti son autorité et sa fortune sur le seul pouvoir de son oeil, capable de reconnaître entre mille une copie d'un original ou de reconstituer l'oeuvre de tel maître italien oublié. Entre 1894 et 1907, Berenson réécrit rien moins que l'histoire de la peinture de la Renaissance, dans quatre petits livres abordant la Péninsule par régions. Leur succès fut tel qu'en 1930 on les publia en un volume unique, Les peintres italiens de la Renaissance. Magistralement traduit par l'historien de l'art Louis Gillet, cet ouvrage restitue la vision très passionnelle de Berenson, pour lequel la Renaissance est le miroir de notre propre jeunesse et possède l'éclat de "ces années où, à nous-mêmes et à autrui, nous apparûmes pleins de promesses".

Les peintres italiens de la Renaissance

Les peintres de l'Italie du Nord est le dernier tome d'un essai (en quatre volumes) de Bernard Berenson (1865-1959) sur les peintres italiens de la Renaissance et après. Cet ensemble est devenu une référence classique. On a coutume de le citer en parlant des « quatre évangiles ». Ils ont consacré la réputation internationale de leur auteur. À l'opposé des conceptions qui prévalaient à l'époque, Berenson a fait dialoguer les ouvres avec le point de vue du spectateur sur l'ouvre. Cet ouvrage fameux est paru d'abord en langue anglaise en 1895. La critique a été unanime.

Louis Gillet, de l'Académie française, écrivait à l'auteur dès 1908 : « C'est peut-être le plus grand service que vous avez rendu à l'histoire de l'art, que d'avoir défini mieux qu'aucun autre critique la personnalité des différentes écoles, d'avoir distingué à côté de l'école florentine, la physionomie spéciale des écoles ombriennes, et à côté de Venise, la figure de l'école du Nord ; d'en avoir caractérisé les différents génies, d'en avoir plus précisément qu'aucun autre délimité la carte. ». Louis Gillet a ensuite réalisé la traduction en français.

Cet ouvrage est dédié aux écoles de Vérone, de Bologne, de Ferrare, de Milan et de Lombardie, de Brescia et de Parme. Il analyse et relie de nombreux peintres, certains très célèbres (Mantegna, Cosmè Tura, Léonard de Vinci, Corrège, Parmesan) et d'autres beaucoup moins.

Berenson nous met au cour du sentiment artistique, disséquant l'influence de l'antique, l'évolution des portraits et paysages, le concepts de « joli » et d'expression en art. Maintes fois réédité, alors illustré de 80 reproductions noir et blanc en fin d'ouvrage, cet ouvrage n'était plus disponible en français depuis plus de soixante ans. L'édition numérique de VisiMuZ est donc doublement une première : première édition numérique de ce livre en français, mais aussi première édition incluant 99 reproductions en couleurs des tableaux cités par l'auteur.

Un livre indispensable, pour les amateurs d'art, les étudiants, les professionnels des musées et du marché de l'art, mais d'abord pour tous les amoureux de l'art de la Renaissance.

Les peintres de l'Italie du Nord

Bernard Berenson, né Bernhard Valvrojenski à Vilnius (Lituanie) le 26 juillet 1865 et mort à Florence le 6 octobre 1959, est un historien de l'art américain, spécialiste de la Renaissance italienne. Il contribua à la définition de l'Italie en général, et de Florence en particulier, comme « le berceau de l'Art » en la découvrant in situ. Avec Mary Berenson, ils font de la villa I Tatti un centre culturel d'études de la Renaissance italienne.

Les miracles arrivent à ceux qui croient en eux.

Boast est toujours un cri de désespoir, sauf dans les jeunes, c'est un cri d'espoir.

L'allemand est de pierre, de calcaire, de pudding en pierre, en marbre, en granit même, et donc dans une mesure considérable est l'anglais, tandis que le français est du bronze et donne une résonance métallique avec des tons que ni allemand ni anglais toléré.

Les miracles arrivent à ceux qui croient en eux. Sinon, pourquoi la Vierge Marie ne semble-t-elle pas aux lamates, aux mahométans ou aux hindous qui n'ont jamais entendu parler d'elle.

La littérature dans son sens le plus complet est l'autobiographie de l'humanité.

Je pourrais me tenir dans un coin chargé, un chapeau à la main, et supplier les gens de me jeter toutes leurs heures gaspillées.

Alors que je me réchauffais et que je me sentais parfaitement à la maison pour parler, je me suis entendu se vanter, mentir, exagérer. Oh, pas délibérément, loin de là. Il ne serait pasarnien et terne d'arrêter et d'arrêter le flux de conversation, et de ne parler qu'après avoir soigneusement revu si je disais la vérité.

On peut se repentir même de s'être repenti.

[Il s'agit d'une bibliothèque avec des salons attenants.

Je marche dans le jardin, je regarde les fleurs, les arbustes et les arbres et je découvre en eux une exquisitude du contour, une vitalité de bord ou une vigueur du printemps, ainsi qu'une variété de couleurs infinie que je n'ai pas vu Les soixante dernières années peuvent rivaliser ... chaque jour, alors que je regarde, je me demande où étaient mes yeux hier.

Le gouvernement dure aussi longtemps que le sous-taxé peut se défendre contre la sur impôt.

C'était une matinée au début de l'été. Une brume argentée scintillait et trembla sur les arbres de citron vert. L'air était chargé de leur parfum. La température était comme une caresse. Je me souviens - je n'ai pas besoin de me rappeler - que j'ai grimpé une souche d'arbre et je me suis senti soudainement immergé dans l'IT. Je ne l'ai pas appelé par ce nom. Je n'avais pas besoin de mots. Ça et moi étions un.

L'art, au sens le plus large du terme, est l'instrument que l'hellénisme a utilisé et utiliserait à cette fin. Tous les arts, la poésie, la musique, le rituel, les arts visuels, le théâtre, doivent travailler seuls et ensemble pour créer l'art le plus complet de tous, une société humanisée et son chef-d'œuvre, l'homme libre.

La vie m'a appris que ce n'est pas pour nos défauts que nous sommes détestés et même détestés, mais pour nos qualités.

L'art est l'esprit, le cœur et le toucher autant et plus que ce n'est que l'instrument, la technique - sans laquelle il ne peut pas exister du tout.

Les ennemis pourraient devenir les meilleurs compagnons. La compagnie est basée sur un intérêt commun, et plus l'intérêt est important, plus la compagnie est importante. Qu'est-ce qui fait des ennemis des gens, sinon l'empressement, la passion pour la même chose?

Le goût commence lorsque l'appétit est satisfait.

Cela me fait plaisir de rencontrer la bonté, l'amour du travail, l'intelligence humaine et les gens, peu importe quel genre de travail, qu'il soit toujours aussi humble, ou toujours aussi exalté, qui le fait bien et con amore.

La cohérence vous oblige à être aussi ignorante aujourd'hui qu'il y a un an.

Vous pouvez parodier et vous moquer de presque n'importe quoi, mais cela ne transforme pas l'univers en caricature.

Dans la peinture de la figure, le type de toute la peinture, je me suis efforcé de déclarer que la principale source unique d'enchantements de vie est des valeurs tactiles, des mouvements et de la composition de l'espace.

Le génie est la capacité d'une réaction productive contre sa formation.

Entre la vérité et la recherche, je choisis la seconde.

Le gouvernement est l'art de la réalisable momentanée, du moins mauvais réalisable, et non des plus désirables rationnellement.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Berenson

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