Bioacousticien et musicien américain, Bernie Krause a collecté aux quatre coins du monde, depuis la fin des années 1960, plus de 5 000 heures d'enregistrements sonores de différents habitats naturels sauvages, terrestres et marins, incluant plus de 15 000 espèces animales. Poétique et scientifique à la fois, cette archive sonore révèle l'harmonie acoustique de l'organisation orchestrale des vocalisations animales. Cet ouvrage présente Le Grand Orchestre des Animaux, une oeuvre créée en 2016 par Bernie Krause et le studio londonien United Visual Artists pour les espaces de la Fondation Cartier pour l'art contemporain à Paris. Il retrace l'histoire de la création de cette installation hors du commun, de la réalisation des enregistrements par Bernie Krause sur le terrain jusqu'à leur traduction visuelle sous la forme d'une installation vidéo en trois dimensions. Mêlant esthétique et technologie, Le Grand Orchestre des Animaux invite à une méditation à la fois visuelle sonore sur la nécessité de préserver la beauté du monde naturel. L'ouvrage comporte des QR codes à scanner pour écouter l'intégralité des paysages sonores de l'installation.

Le grand orchestre des animaux

C’est par hasard que Bernie Krause, musicien dans la Californie des années 1960-1970 – les Doors, la musique de Rosemary’s Baby et d’Apocalypse Now –, découvre la richesse des sons de la nature. Depuis, il consacre sa vie à enregistrer les animaux du monde entier. Revenant sur son parcours et ses travaux, il offre une merveilleuse plongée dans l’univers sonore du monde sauvage. Et nous invite à célébrer, malgré le vacarme des activités humaines, la somptueuse symphonie de la nature.

Le grand orchestre des animaux - Célébrer la symphonie de la nature

Pionnier dans le champ des paysages naturels sonores, Bernie Krause déchiffre les voix du sauvage et nous rapporte tout ce qu'elles peuvent nous raconter.

Chansons animales et cacophonie humaine ; manifeste pour la sauvegarde des paysages naturels

Le tissage fragile du son naturel est déchiré par notre besoin apparemment illimité de conquérir l'environnement plutôt que de trouver un moyen de respecter en conséquence.

Un grand silence s'étend sur la nature alors que le bruit de l'homme devient assourdissant.

Notre problème est que le son n'est pas important dans notre culture. Nous connaissons le monde du visuel, pas des autres sens. J'ai dû apprendre d'autres façons de comprendre.

Avec mon système d'enregistrement portable, je n'avais pas l'impression d'écouter comme un observateur éloigné; Au contraire, j'avais été aspiré dans un nouvel espace - devenant une partie intégrante de l'expérience elle-même.

Eh bien, c'est beaucoup moins dangereux - travailler avec des serpents et des lions de montaibn et des animaux dangereux - que de travailler à Hollywood [rires]. Hollwood vous tuera.

Ses oeuvres

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