Bertrand Barere
Bertrand Barère, parfois orthographié Barrère, également appelé Bertrand Barère de Vieuzac, né le 10 septembre 1755 à Tarbes, mort dans la même ville le 13 janvier 1841, est un homme politique et juriste français de la Révolution française. Avocat au Parlement de Toulouse élu à l'Assemblée nationale Constituante puis à la Convention nationale, il s'impose comme une figure principale de la Plaine avant de se rapprocher à partir du printemps 1793 de la Montagne. Bertrand Barère est l'orateur le plus important de la Convention : il intervient à 1024 reprises durant son mandat. Membre du Comité de salut public entre le 7 avril 1793 et le 15 fructidor an II (1er septembre 1794), il détient en son sein le record de longévité, dix-sept mois, y assure la fonction de rapporteur et se fait remarquer par ses discours sur les victoires des troupes républicaines, ses discours de politique générale marquants et ses carmagnoles : il prône une généralisation de l'apprentissage du français sur l'ensemble du territoire ; il rend hommage à la mémoire des jeunes Bara et Viala morts aux combats face aux contre-révolutionnaires de Vendée et du Midi ; il mythifie la victoire la bataille du 13 prairial an II. L'écrivain royaliste Chateaubriand le surnomme « Le troubadour de la guillotine » dans ses Mémoires d'outre-tombe. Condamné sous la Convention thermidorienne, Barère parvient à s'évader et à se cacher jusqu'au début du Consulat où il est amnistié. Il occupe des fonctions de second plan sous l'Empire et durant les Cent-Jours. Il est contraint à l'exil à la Restauration et revient en France à la faveur des Trois Glorieuses et de l'avènement de Louis-Philippe Ier. Il meurt à 85 ans dans sa ville natale.
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