Nous terminons où les sauvages ont commencé. Nous avons retrouvé les arts perdus des non-combattants affamés, brûlant des taudis et conduisant le vaincu dans l'esclavage. Les invasions barbares seraient superflues: nous sommes nos propres huns.

Les invasions barbares seraient superflues: nous sommes nos propres huns.

Plus on considère la question, plus il devient clair que la redistribution est en fait beaucoup moins une redistribution du revenu libre des plus riches aux pauvres, comme nous l'imaginons, qu'une redistribution du pouvoir de l'individu à l'État.

L'hostilité de l'intellectuel envers l'homme d'affaires ne présente aucun mystère, comme les deux ont, par fonction, des normes entièrement différentes. Bien que la devise de l'homme d'affaires soit le client a toujours raison, la tâche de l'intellectuel est de préserver ses normes perçues contre le poids de l'opinion populaire.

Mais il n'y a pas d'institutions sur Terre qui permettent à chaque personne distincte de s'y occuper de l'exercice du pouvoir, car le pouvoir est le commandement, et tout le monde ne peut pas commander. La souveraineté du peuple n'est donc rien d'autre qu'une fiction, et qui doit à long terme s'avérer destructrice des libertés individuelles.

Tôt ou tard, une société de moutons doit créer un gouvernement de loups.

La commande est un sommet de la montagne. L'air respirait là-bas est différent, et les perspectives vues sont différentes, de celles de la vallée de l'obéissance. La passion pour l'ordre et le génie de la construction, qui font partie de la dotation naturelle de l'homme, y ont un jeu complet. L'homme qui a grandi voit du haut de sa tour ce qu'il peut faire, s'il le veut, des masses grouillantes en dessous de lui.

La démocratie, alors, dans la forme de centralisation, de motifs et absolutistes que nous lui avons donnée est, il est clair, le temps de l'incubation de la tyrannie.

Il est approprié ici de rappeler que les soi-disant âges sombres ont commencé avec le vol des individus dans la protection des seigneurs ou des chapitres et se terminaient lorsque l'individu a de nouveau trouvé à son avantage de se présenter seul. Nous vivons à un moment où tout conspire pour pousser l'individu dans le giron.

Un peuple chez qui la coutume est tout à fait souveraine subit le despotisme des morts.

Jettez en jeu l'histoire des révolutions, et on constatera que chaque chute d'un régime a été présagé par un défi qui a été impuni. C'est aussi vrai aujourd'hui qu'il y a dix mille ans, une puissance dont la vertu magique est sortie, tombe.

Car, une fois que l'homme est déclaré «la mesure de toutes choses», il n'y a plus de vraie, ou d'un bon, ou d'une juste, mais seulement des opinions de validité égale dont l'affrontement ne peut être réglé que par la force politique ou militaire; Et chaque force entronne à son tour dans son heure de triomphe un vrai, un bien et un juste qui durera aussi longtemps qu'il lui-même.

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