"Avez-vous lu Vers l'Ouest avec la nuit ? ... C'est un sacré bon livre." Ce commentaire d'Hemingway dans sa correspondance permit dans les années quatre-vingt de redécouvrir Beryl Markham, pionnière de l'aviation dont la vie a été extrêmement aventureuse. Elle passa son enfance au Kenya et fut la première femme en Afrique à obtenir une licence d'entraîneur de chevaux de course. Elle découvrit l'aviation à l'âge de trente ans et effectua pendant plusieurs années des vols entre le Kenya, le Soudan et la Rhodésie, transportant des passagers, du courrier, des médicaments et ravitaillant des safaris. En 1936, elle fut la première à traverser l'Atlantique Nord, seule à bord de son monomoteur. Elle décolla d'Abingdon en Angleterre et atterrit vingt et une heures et vingt-cinq minutes plus tard sur le continent américain où elle reçut un accueil triomphal. Vers l'Ouest avec la nuit est le vibrant témoignage d'une femme éprise de liberté, d'une " voyageuse insatiable ", comme Beryl se qualifiait elle-même.

Vers L'ouest Avec La Nuitmémoires

Beryl Markham (26 octobre 1902 – 3 août 1986) est une aviatrice kényane d'origine britannique. Elle est l'une des premières pilote de brousse kényane. Aventurière, entraîneuse de chevaux de course et écrivain, elle est la première pilote à traverser l'Atlantique d'est en ouest sans escale et en solo. Elle raconte ses aventures dans ses mémoires Vers l'Ouest avec la nuit (en).

J'ai soulevé mon avion. . . Pendant peut-être mille vols et je n'ai jamais senti ses roues glisser de la terre dans les airs sans connaître l'incertitude et l'exaltation de l'aventure née.

Mais l'âme de l'Afrique, son intégrité, le lent impulsion inexorable de sa vie, est le sien et d'un rythme si singulier qu'aucun étranger, à moins d'être imprégné de l'enfance dans son rythme sans fin, même batt Un passant pourrait découvrir une danse de la guerre de Masai ne sachant rien de sa musique ni le sens de ses pas.

L'Afrique est mystique ; c'est sauvage; c'est un enfer étouffant; c'est le paradis du photographe, le Valhalla du chasseur, l'utopie de l'évadé. C'est ce que vous voulez, et cela résiste à toutes les interprétations. C'est le dernier vestige d'un monde mort ou le berceau d'un tout nouveau. Pour beaucoup de gens, comme pour moi, c'est juste « chez moi ». C'est toutes ces choses mais une chose - ce n'est jamais ennuyeux.

Nous volons, mais nous n'avons pas «conquis» l'air. La nature préside dans toute sa dignité, nous permettant l'étude et l'utilisation de ses forces que nous pouvons comprendre. C'est lorsque nous supposons l'intimité, n'ayant obtenu que la tolérance, que le bâton dur tombe sur nos jointures impudentes et que nous frottons la douleur, regardant vers le haut, surpris par notre ignorance.

[Les éléphants sont moins agiles et moins adaptables physiquement que nous, la nature ayant développé leur corps dans une direction et leur cerveau dans une autre, alors que les êtres humains, eux, ont tiré de la loterie de l'évolution de M. Darwin à la fois le billet gagnant et le talon qui va avec. Je suppose que c'est la raison pour laquelle nous sommes si merveilleux et que nous pouvons fabriquer des films, des rasoirs électriques et des postes de radio - et des fusils avec lesquels nous pouvons tirer sur l'éléphant, le lièvre, les pigeons d'argile et l'un sur l'autre.

L'Afrique n'est jamais la même pour quiconque la quitte et y revient. Ce n'est pas une terre de changement, mais c'est une terre d'humeurs et ses humeurs sont innombrables. Elle n'est pas inconstante, mais parce qu'elle a engendré non seulement des hommes, mais des races, et bercé non seulement des villes, mais des civilisations - et qu'elle les a vues mourir, et en a vu renaître de nouvelles - l'Afrique peut être dépassionnée, indifférente, chaleureuse ou cynique, remplie de la lassitude d'une trop grande sagesse.

Le silence n'est jamais aussi impénétrable que lorsque le murmure d'acier sur papier s'efforce de le percer.

L'abhorrence de la solitude est aussi naturelle que de vouloir vivre du tout.

La façon de trouver une aiguille dans une botte de foin est de s'asseoir.

Un beau cheval est toujours une expérience... C'est une expérience émotionnelle du genre gâchée par les mots.

Un mot se transforme en une pensée – une pensée en une idée – une idée en un acte. Le changement est lent, et le Présent est un voyageur lent qui flâne dans le chemin que Demain veut emprunter.

Un homme peut être criblé de paludisme pendant des années, avec ses frissons et ses fièvres et ses cauchemars, mais si un jour il voit que l'eau de ses reins est noire, il sait qu'il ne quittera plus cet endroit, où qu'il soit , ou partout où il espérait être.

L'Afrique est moins un désert qu'un dépositaire de valeurs primaires et fondamentales, et moins une terre barbare qu'une voix inconnue

Harmony vient progressivement vers un pilote et son avion. L'aile ne veut pas trop voler vrai qu'elle tire entre les mains qui la guide; Le navire préfère chasser le vent plutôt que de poser son nez à l'horizon bien devant. Elle a une qualité abandonnée dans son caractère; Elle joue avec la liberté et fait allusion à la libération, mais donne ses propres désirs doucement.

C'est ce qui rend la mort si difficile - une curiosité insatisfaite

Mais, pendant un petit moment, c'est l'endroit pour nous - un bon endroit aussi - un endroit de bons présage, un lieu de début - et de mettre fin à des choses que je n'aurais jamais pensé terminer.

Un jour, les étoiles seront aussi familières à chaque homme que les repères, les courbes et les collines sur la route qui mènent à sa porte, et un jour ce sera une vie aérienne.

Ce qu'un enfant ne sait pas et ne veut pas connaître la race, la couleur et la classe, il apprend assez tôt alors qu'il grandit pour voir chaque homme se retourner inexorablement dans un groove prédestiné comme un sou ou un souverain dans le rack d'un banquier.

toute la science du vol a été capturée dans la largeur d'un tableau de bord, mais pas la religion de celui-ci.

Qui pense qu'il est juste jugé par une seule erreur?

Conformation ... mais pas grand-chose d'autre. Reproduction, mais un cœur trop petit. Vous l'avez vu partout - chez les hommes, les chevaux et chez les femmes.

Il est absurde pour un homme de tuer un éléphant. Ce n'est pas brutal, ce n'est pas héroïque, et ce n'est certainement pas facile; Ce n'est qu'une de ces choses absurdes que les hommes font comme placer un barrage sur une grande rivière, dont un dixième volume pourrait engloutir toute l'humanité sans déranger la vie domestique d'un seul poisson-chat.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Beryl_Markham

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