Dans la diversité même des sujets que Bill Brandt a traités avec prédilection, s'il fallait chercher une constante, la composante essentielle d'un style qui a fait de lui l'un des photographes très particuliers du siècle, ce serait l'ombre. Celle des ruelles mal pavées, celle des quais du métro londonien pendant les alertes. L'ombre où sont plongées ces femmes plus encore perdues que dévêtues dans leurs meublés tristes ou sur les plages de galets du Sussex. Une oeuvre dans laquelle l'irréalité balaie toute description.

Bill Brandt

Bill Brandt né le 3 mai 1904 à Hambourg, et mort le 20 décembre 1983 à Londres est un photographe et photojournaliste anglais.

Cela fait partie du travail du photographe de voir plus intensément que la plupart des gens. Il doit avoir et garder en lui quelque chose de la réceptivité d'un enfant qui regarde le monde pour la première fois ou du voyageur qui entre dans un pays étrange, nous sommes la plupart d'entre nous trop occupés, trop inquiets, trop déterminés à prouver le bien, Trop obsédé par les idées pour se tenir debout et regarder très rarement, nous pouvons libérer notre esprit de pensées et d'émotions et de voir pour le plaisir simple de voir. Et tant que nous ne le faisons pas, aussi longtemps que l'essence des choses nous sera cachée.

Et seul le photographe lui-même connaît l'effet qu'il veut. Il devrait savoir par instinct, fondé sur l'expérience, quels sujets sont mis en valeur par un traitement dur ou doux, clair ou foncé.

Aucune quantité de joueurs avec des nuances d'impression ou avec des papiers d'impression ne transformera une photographie courante en autre chose qu'une photographie courante.

Quand j'ai commencé à photographier des nus, je me suis laissé guider par cet appareil photo, et au lieu de photographier ce que j'ai vu, j'ai photographié ce que la caméra voyait. J'ai interféré très peu et l'objectif a produit des images et des formes anatomiques que mes yeux n'avaient jamais observés.

Le photographe doit posséder et préserver les facultés réceptives d'un enfant qui regarde le monde pour la première fois.

S'il y a une méthode dans la façon dont je prends des photos, je crois que cela réside dans ce domaine: voir le sujet en premier. N'essayez pas de le forcer à être une image de cela, de cette chose ou de l'autre. Se séparez-vous. Alors quelque chose va se passer. Le sujet se révélera.

Je ne suis pas intéressé par les règles ou les conventions. La photographie n'est pas un sport.

Dans mes portraits, j'essaie d'éviter l'expression éphémère et la vivacité d'un instantané.

Parfois, ils sont une question de chance; Le photographe ne pouvait pas s'attendre ou espérer pour eux. Parfois, ils sont une question de patience, attendant qu'un effet soit répété qu'il a vu et perdu ou pour un qu'il prévoit.

André Breton a dit un jour qu'un portrait ne doit pas être seulement une image mais un oracle qu'on interroge, et que le but du photographe doit être une ressemblance profonde, qui prédit physiquement et moralement tout l'avenir du sujet.

Une bonne photographie de nu peut être érotique, mais certainement pas sentimentale ou pornographique.

Les photographes doivent suivre leur propre jugement, et non les modes et les dicte des autres.

C'est le don de voir la vie qui les entoure clairement et vivement, comme quelque chose qui est excitant à part entière. Il s'agit d'un cadeau inné, variant en intensité avec le tempérament et l'environnement de l'individu.

Il est essentiel pour le photographe de connaître l'effet de ses lentilles. L'objectif est son œil, et il fait ou ruine ses photos. Un sentiment de composition est un grand atout. Je pense que c'est une question d'instinct. Il peut peut-être être développé, mais je doute que cela puisse être appris. Pour réaliser son meilleur travail, le jeune photographe doit découvrir ce qui l'excite vraiment visuellement. Il doit découvrir son propre monde.

La photographie n'a pas de règles, ce n'est pas un sport. C'est le résultat qui compte, peu importe comment il est réalisé.

Cela fait partie du travail du photographe de voir plus intensément que la plupart des gens. Il doit avoir et garder en lui quelque chose de la réceptivité de l'enfant qui regarde le monde pour la première fois ou du voyageur qui entre dans un pays étrange.

La photographie n'est pas un sport. Il n'a pas de règles. Tout doit être osé et essayé!

Un photographe doit être prêt à saisir et à retenir les éléments qui distinguent le sujet ou lui confèrent une atmosphère.

Mais je ne savais pas toujours ce que je voulais photographier. Je crois qu'il est important pour un photographe de le découvrir, car à moins qu'il ne trouve ce qui l'excite, ce que c'est que cela appelle à la fois une réponse émotionnelle, il est peu probable qu'il réalise son meilleur travail.

La plupart des photographes ressentiraient un certain embarras à admettre publiquement qu'ils ont porté en eux un sentiment d'émerveillement, mais sans lui, ils ne produiraient pas le travail qu'ils font, quel que soit leur domaine particulier.

Je ne suis pas très intéressé par des angles extraordinaires. Ils peuvent être efficaces à certaines occasions, mais je ne ressens pas la nécessité pour eux dans mon propre travail. En effet, je pense que l'approche la plus simple peut souvent être la plus efficace. Un sujet placé carrément au centre du cadre, si l'attention n'est pas distraite par un environnement difficile, a une simple dignité qui le rend d'autant plus impressionnant.

Les éléments vitaux sont souvent des choses momentanées et envoyées par des changements ... une lueur de lumière sur l'eau, une traînée de fumée d'un train qui passe, un chat traversant le seuil. Parfois, ils sont une question de chance, parfois de patience, en attendant qu'un effet soit répété que vous avez vu. C'est généralement un détail accessoire qui accroît l'effet d'une image, soulignant un motif, approfondissant le sens de l'atmosphère.

Je considère qu'il est essentiel que le photographe fasse sa propre impression et agrandissement. L'effet final de l'impression finie dépend tellement de ces opérations.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bill_Brandt

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