Un charmant village du Connecticut, non loin de New York. Un immense manoir. Deux jeunes filles très proches, Dana et Jackie, l'une riche, l'autre pas. Un secret menant à un autre puis à un autre, pulvérisant relations amicales, amoureuses et familiales. Cinquante ans plus tard, les anciennes amies sont toujours brouillées. Leur santé décline quotidiennement. L'heure de la réconciliation semble venue. Mais peuvent-elles encore pardonner ? Peuvent-elles même avouer ce qu'elles ont si longtemps étouffé ? Dans son deuxième roman, Bill Clegg entremêle habilement, le temps d'une seule journée, dissimulations, trahisons et révélations. Il traite des liens complexes de l'amitié et de ses points de rupture, du désir, de l'échec et de la rédemption.

La fin du jour

Il en faut peu pour détruire une vie. Un mensonge, une maladie, un accident... 
En une nuit, un incendie a tout enlevé à June : sa fille Lolly, qui allait se marier le lendemain ; Will, son futur gendre ; Luke, son petit ami, et Adam, son ex-mari. Unique survivante et réduite à l'errance, elle traverse le pays en voiture, abandonnant la petite ville du Connecticut où a eu lieu la catastrophe, à la recherche de ce qui la lie encore à Lolly, avec qui ses relations étaient difficiles. 

La voix des habitants, touchés eux aussi par le drame, émerge peu à peu. Il y a Lydia, la mère de Luke, mise au ban de la société en raison d'un scandale passé, il y a Silas, un adolescent qui aime tirer sur son bang de temps en temps, et ce d'autant plus qu'il est le détenteur d'un secret qu'il aimerait oublier. Il y a aussi les commères de la ville, qui voient en Luke un coupable idéal, car ce jeune Noir, de vingt ans le cadet de June, a déjà été incriminé pour une affaire de drogue. Autant de voix, de délicates interférences, qui témoignent de cette tragédie et en explicitent peu à peu les causes. 

Bill Clegg dresse une galerie de portraits subtile et émouvante, dans un roman à la narration complexe qui est avant tout une ode à la famille -celle que l'on a, celle que l'on crée - si imparfaite et fracturée soit-elle. La réflexion qui sous-tend Et toi, tu as eu une famille ? est poignante - comment supporter l'insupportable, comment se remettre d'une telle épreuve ? - et se voit transcendée par l'espoir, la bonté et le pardon.

Et toi, tu as eu une famille ?

Il en faut peu pour détruire une vie. Un mensonge, une maladie, un accident…En une nuit, un incendie a tout enlevé à June : sa fille Lolly, qui allait se marier le lendemain ; Will, son futur gendre ; Luke, son petit ami, et Adam, son ex-mari. Unique survivante et réduite à l'errance, elle traverse le pays en voiture, abandonnant la petite ville du Connecticut où a eu lieu la catastrophe, à la recherche de ce qui la lie encore à Lolly, avec qui ses relations étaient difficiles.La voix des habitants, touchés eux aussi par le drame, émerge peu à peu. Il y a Lydia, la mère de Luke, mise au ban de la société en raison d’un scandale passé, il y a Silas, un adolescent qui aime tirer sur son bang de temps en temps, et ce d’autant plus qu’il est le détenteur d’un secret qu’il aimerait oublier. Il y a aussi les commères de la ville, qui voient en Luke un coupable idéal, car ce jeune Noir, de vingt ans le cadet de June, a déjà été incriminé pour une affaire de drogue. Autant de voix, de délicates interférences, qui témoignent de cette tragédie et en explicitent peu à peu les causes.Bill Clegg dresse une galerie de portraits subtile et émouvante, dans un roman à la narration complexe qui est avant tout une ode à la famille –celle que l’on a, celle que l’on crée – si imparfaite et fracturée soit-elle. La réflexion qui sous-tend Et toi, tu as eu une famille ? est poignante – comment supporter l’insupportable, comment se remettre d’une telle épreuve? – et se voit transcendée par l’espoir, la bonté et le pardon.

Bill Clegg est un jeune et talentueux agent littéraire à New York. Ce livre est le récit de sa descente dans l'enfer du crack en même temps que la mise au jour d'une fêlure d'enfance. Un récit autobiographique poignant, une oeuvre littéraire saisissante.

Portrait d'un fumeur de crack en jeune homme

Novanta giorni è l'obiettivo. Novanta giorni puliti per uscire dal buio, solo novanta giorni. La sostanza di Bill è il crack. Ma le crisi di astinenza, le ricadute, il rehab si ripetono per ogni dipendenza. Novanta giorni è infatti la storia di chiunque sia caduto, almeno una volta, in quella spirale. È la storia di persone interrotte che insieme cercano di mettere ordine nelle loro vite. I nuovi amici di Bill sono ex tossici che provano, un giorno alla volta, a non farsi. Una comunità che si incontra, discute, partecipa a riunioni settimanali, s'incoraggia con entusiasmo sportivo e premura fraterna, una rete di solidarietà che condivide un obiettivo: la libertà dai lacci della compulsione. Legami che per il vecchio Bill, brillante agente letterario diviso fra cocktail mondani e attici sulla Fifth Avenue, sarebbero stati impensabili. Nei reticoli di Manhattan si incrociano i destini di Polly, insegnante elementare cocainomane, che non riesce a smettere perché vive con la sua gemella Heather che ancora si droga; Lotto, figlio adottivo di una coppia di gioiellieri ebrei, che ha girato dodici centri di riabilitazione e pensa di poter prendere in giro la vita ancora una volta; Asa, giovane studente, rosso di capelli, innamorato di Bill, salvifico e silenzioso. E Bill, che grazie ai suoi nuovi amici impara a raccontare la verità, la sua verità. Una confessione ipnotica e implacabile che ci rivela cosa succede quando la fame chimica e l'ebbrezza del successo lasciano il posto all'autenticità delle emozioni, quelle imperfette e indecifrabili, quelle fragili e travolgenti, quelle che ci rendono umani e capaci di amare.

90 giorni

Après deux mois d'une orgie suicidaire de crack et d'alcool - racontée dans le très remarqué Portrait d'un fumeur de crack en jeune homme -, Bill Clegg est parti en cure de désintoxication à White Plains. 90 jours s'ouvre sur son retour à New York, premier des quatre-vingt-dix jours qu'il devra passer sans boire ni se droguer, sous peine de voir le compteur remis à zéro. D'une écriture fiévreuse et impitoyablement lucide, Bill Clegg décrit dans ces pages brûlantes l'âpre lutte d'un homme pour reconquérir une vie qui menace à chaque instant de repartir en fumée.

90 jours - Récit d'une guérison

Au début des années 2000, Bill Clegg est un jeune agent littéraire new-yorkais montant, heureux en amour comme en amitié. Puis, brusquement, il devient complétement dépendant au crack. Il abandonne son petit ami, l'agence littéraire qu'il avait fondée, tout ce qui faisait sa vie, et s'enfonce dans une addiction suicidaire. Portrait d'un fumeur de crack en jeune homme est le récit magistral et fulgurant de cet épisode. Parallèlement à la relation des deux mois qu'à duré son effroyable descente aux enfers, Clegg revient sur différents moments de sa vie-malaise de l'enfance, figure complexe du père, découverte de l'homosexualité, entrée dans le milieu de l'édition- avec une concision qui trahit, derrière l'urgence de l'écriture, le refus de toute concession à la mise en scène, aux joliesses ou au pathos. Première et troisième personne, passé et présent alternent, s'échangent, rejouant la confusion de l'auteur quant à l'identité commune de tous ces moments. Dans le récit autobiographique d'une radicalité rare, Bill Clegg assume le refus de toute fiction du " je " et se livre en quelque sorte " dans toute la vérité de la nature ". Un nouveau lyrisme est à l'oeuvre.

Je m'intéresse à l'idée du pardon et de la nécessité. Je pense que cela est le morceau le plus critique de toutes les relations, que ce soit des affaires, romantiques ou familiales. Nous nous échouons. Nous faisons des erreurs. Si nous nous contractes pour continuer après ces erreurs, le pardon est impliqué. Le pardon est requis.

Si un écrivain que je représente obtient une critique mauvaise ou injuste, je souffre. Je suis bouleversé et indigné et je fais tout ce que je peux pour essayer de changer cela. Mais je ne ferais jamais cela au nom de mon propre livre parce que je ne m'attendrais pas à ce que mes écrivains fassent cela.

«Hole in the Sky» de William Kitredge est l'un de mes livres préférés. La «famille» d'Ian Frazier j'adore.

J'ai été heurté par une voiture quand j'avais 13 ans, et la rumeur était immédiatement que j'avais joué au poulet avec la voiture avec mon meilleur ami Kenny devant le garde-manger, qui était le seul magasin à Sharon. En fait, le gars qui m'a frappé était en état d'ébriété.

À l'université, je suivais Bob Dylan autour, et je me présenterais à un concert, et il chantait une chanson qu'il n'avait pas chantée depuis longtemps, et cela parlerait à quelque chose, et je pense que cela avait du grand implication fatidique.

Laissée à mes propres appareils, je me google probablement toute la journée.

Je ne pense pas aux romans littéraires comme des documents d'auto-assistance, bien que la littérature ait sans aucun doute sauvé ma vie quand j'étais jeune, me permettant de disparaître dans toutes sortes d'histoires, de reconnaître les sentiments dans lesquels je me sentais seul.

Mon expérience est que les livres prennent leur propre vie et créent leur propre énergie. J'ai représenté des livres qui ont été vendus pour très peu d'argent et sont passés à une grande gloire, et j'ai vu des livres vendus pour une énorme somme d'argent publiée sur très peu de réponse.

Naviguer dans un monde non sobre de restaurants et bars, des dîners et des avantages, c'est comme tout ce qui nécessite de la pratique. Comme le tennis ou une langue étrangère, cela devient plus facile, plus vous le faites. Mais comme tous les débuts, cela peut être gênant. Vous trébuchez, vous vous inquiétez, et puis il y a des moments de grâce inattendus qui vous donnent le courage de continuer.

Je ne sais pas comment les gens pensent des agents littéraires. À vrai dire, je ne pense pas qu'ils les pensent très souvent.

Si vous sentez que vous n'avez pas le choix de l'écrire, écrivez-le. Si vous avez l'impression d'avoir le choix, alors passez à autre chose, car il y a tellement de livres dans le monde.

Nous n'apprenons qu'à la vitesse de la douleur, et nous n'en avons pas d'autres dans nos vies sans pardon.

Je travaille très dur chaque jour pour ne pas avoir beaucoup d'attentes. Vous lâchez simplement les résultats, car un livre sera sur les étagères et dans les bibliothèques longtemps après notre départ, et, à certains égards, quoi qu'il arrive ne nous en a pas.

Je pense que grandir dans une si petite ville - avant les téléphones portables, avant Internet, avant Facebook, avant d'avoir accès aux intérieurs des gens - il y avait beaucoup d'espace entre la vie des gens. J'ai passé beaucoup de temps à imaginer dans la vie des gens avec qui j'ai grandi.

Quand j'écris, j'ai tendance à le lire à haute voix après. Je suis un lecteur très inconfortable, donc cela crée une distance entre le texte et moi - c'est une nouvelle façon de le voir.

La récupération est un projet en cours qui est vraiment discret de tout le reste de ma vie. Cela me permet d'être un agent, me permet d'écrire, me permet de me marier, me permet de faire partie d'une famille. L'écriture n'est pas un faisceau de soutien de la récupération mais une conséquence heureuse.

J'ai la foi que des livres dignes mais mal compris ou ignorés peuvent toujours prévaloir - et quand ils le font, moins de joies sont aussi douces - mais les auteurs ont des familles à soutenir et à louer à payer, et pour eux, j'espère acclamer en leur temps plutôt que tardif -dans la vie ou à titre posthume.

J'étais assez strict au lycée pour qui j'écoutais. Des musiciens comme Neil Young, Cat Stevens, Bob Dylan, Joni Mitchell ... qui étaient, à mon avis, de grands écrivains. La musique comptait, mais elle tenait la main avec les paroles, et la personnalité était, dans l'ensemble, sans soucis.

Mon expérience de fiction a été, au début, si exploratoire. Je n'étais pas assis à un bureau à Yaddo avec un mois, pensant que je dois avoir un brouillon d'un roman.

Il est tout à fait approprié d'être inquiet de l'avenir des choses qui vous tiennent à cœur, en particulier dans un monde changeant. Mais je m'attends à ce que la littérature continue d'exister.

J'apprécie vraiment ce qu'il faut pour créer un livre. Je comprends la solitude qu'elle implique et l'excitation et la vulnérabilité: je m'identifie particulièrement à cela.

J'ai passé les 33 premières années de ma vie avec des secrets, et beaucoup d'entre eux. J'ai passé beaucoup d'énergie à m'inquiéter de ce que les gens pensaient et obscurcissent les choses dont j'avais honte ... essayant d'apparaître ce que je pensais normal.

Je pense à la partie de moi qui écrit comme le moi le plus privé. C'est la partie qui est le moins engagée avec le reste des besoins du monde.

Parler en public, pour moi, ou parler même devant une poignée de gens est ma plus grande peur.

Je relire le département de Jenny Offill à Jenny Offill. de spéculation. ' J'adore ça et elle n'est qu'un magicien. Ligne par ligne et paragraphe par paragraphe, il est fascinant et si complexe et si agile.

Il y a des moments où j'enverrai un manuscrit à un éditeur, et je pense que c'est le projet le plus probable que je leur ai jamais envoyé. Et ils pourraient m'appeler le lendemain matin et dire qu'ils ne pouvaient pas le tolérer. Cela se produit si souvent que j'ai abandonné toute attente de savoir ce que quiconque va aimer.

Ses oeuvres

Ses derniers livres