" nul ne devrait jamais travailler.
 le travail est la source de toute misère, ou presque, dans ce monde.  tous les maux qui se peuvent nommer proviennent de ce que l'on travaille - ou de ce que l'on vit dans un monde voué au travail.  si nous voulons cesser de souffrir, il nous faut arrêter de travailler.  cela ne signifie nullement que nous devrions arrêter de nous activer.  cela implique surtout d'avoir à créer un nouveau mode de vie fondé sur le jeu ; en d'autres mots, une révolution ludique.
 ".

Travailler, moi jamais !

Recueil de petits textes combattant par la dérision les grandes théories politiques qui prétendent régir le monde.

Par l'auteur de "Travailler, moi ? Jamais !"

Thèse sur le groucho marxisme et autres textes

Travailler, moi ? jamais ! - L'abolition du travail

Bob Black, né à Détroit le 4 janvier 1951, est un anarchiste américain, principalement connu pour son livre L'Abolition du travail.

J'appelle une aventure collective en joie généralisée et une exubérance librement interdépendante.

Vous êtes ce que vous faites. Si vous faites un travail monotone ennuyeux, stupide et monotone, il est probable que vous finirez par ennuyer, stupide et monotone.

[Les libertariens ne dénoncent pas ce que fait l'État, ils s'opposent simplement à ceux qui le font. C'est pourquoi les personnes les plus victimes de l'État sont celles qui s'intéressent le moins au libertarianisme. Ceux qui subissent la coercition n'ergotent pas sur les références de leurs coerciteurs. Si vous ne pouvez pas payer ou si vous ne voulez pas le faire, vous ne vous souciez guère que votre privation soit qualifiée de vol, d'impôt, de restitution ou de loyer. Si vous aimez contrôler votre temps, vous ne distinguez l'emploi de l'esclavage que par le degré et la durée.

La réinvention de la vie quotidienne signifie marcher hors du bord de nos cartes

Nettoyée de ses résidus de gauche, l'anarchie - l'anarchisme moins le marxisme - sera libre de s'améliorer pour être ce qu'il est.

... l'endroit où [les adultes] passent le plus de temps et se soumettent au contrôle le plus étroit est au travail. Ainsi, sans même entrer dans la question de la dictée ultime de l'économie mondiale dans les limites étroites de l'activité productive de chacun, il est évident que la source de la plus grande contrainte directe subie par l'adulte ordinaire n'est pas l'État mais plutôt l'entreprise qui l'emploie. Votre contremaître ou votre superviseur vous donne plus d'ordres ou sinon en une semaine que la police ne le fait en une décennie.

Le travail est la source de presque toute la misère du monde. Presque tous les mal que vous vous souciez de nommer proviennent du travail ou de la vie dans un monde conçu pour le travail. Pour arrêter la souffrance, nous devons arrêter de travailler.

Contrairement aux questions secondaires telles que le chômage, les syndicats et les lois sur le salaire minimum, le sujet du travail lui-même est presque entièrement absent de la littérature libertaire. La majeure partie du peu qu'il y a des diatribes randites contre les parasites, à peine se distinguant de l'invective infligé aux dissidents par la presse soviétique.

Certaines personnes donnant des ordres et d'autres leur obéissant: c'est l'essence de la servitude. Bien sûr, comme l'observe les Hospers avec impatience, "on peut au moins changer d'emploi", mais vous ne pouvez pas éviter d'avoir un emploi - tout comme en statistique, on peut au moins changer les nationalités, mais vous ne pouvez pas éviter la soumission en un seul État-nation ou un autre. Mais la liberté signifie plus que le droit de changer les maîtres.

Les libéraux disent que nous devrions mettre fin à la discrimination en matière d'emploi. Je dis que nous devrions mettre fin à l'emploi.

Les loisirs sont sans travail pour le travail. Les loisirs sont le temps passé à se remettre du travail et dans la tentative frénétique mais désespérée d'oublier le travail.

Un travailleur [typique] est un esclave à temps partiel.

Le jeu est toujours volontaire. Ce qui pourrait autrement être joué, c'est le travail s'il est forcé.

Le travail est la source de presque toute la misère du monde.

Le droit est une demande d'utilisation officielle de la coercition qui réussit.

Je suis le bouffon à l'extérieur qui ne s'installera pas, je remonte le justicier, je suis une loi à moi-même mais je le brise quand même! J'ai fait un atterrissage forcé sur la bande de Moebius et maintenant je veux savoir, de quel côté êtes-vous?

La réinvention de la vie quotidienne signifie marcher hors du bord de nos cartes.

La recherche de travail semble presque aussi mauvaise que la trouver.

Les gens ne sont pas aussi stupides que les politiciens le pensent. De plus en plus d'entre nous rit de notre «devoir civique» de voter, rejetant le rôle de constituant obligatoire.

Vous êtes ce que vous faites. Si vous faites un travail monotone ennuyeux et stupide, il y a de fortes chances que vous finirez par ennuyer, stupide et monotone. Le travail est une bien meilleure explication de la crétinisation rampante tout autour de nous que même des mécanismes moronisants importants tels que la télévision et l'éducation.

Diaboliser l'autoritarisme de l'État tout en ignorant des arrangements substituts de substitution contractuels dans les sociétés à grande échelle qui contrôlent l'économie mondiale est le fétichisme à son pire.

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