Bonnie Lynn Bassler, née en 1962, est une professeure de biologie moléculaire américaine. Elle enseigne et dirige ses recherches à l'université de Princeton depuis 1994 et au Howard Hughes Medical Institute depuis 2005.
Elle est membre de l'Académie nationale des sciences depuis 2006. Elle a reçu le prix L'Oréal-Unesco pour les femmes et la science en 2012 pour ses recherches sur les mécanismes de communication des bactéries appelés détection du quorum, et le prix Shaw en 2015

Le but des scientifiques est que vous espérez que la chose sur laquelle vous travaillez est plus grande que la chose que vous pipez dans ce tube à ce moment-là.

Mon travail consiste à enseigner à quelqu'un quelque chose qu'il ne savait pas, mais ce ne devrait pas être comme si vous étiez dans un camp de prisonniers de guerre. Je suis censé vous enseigner mais aussi vous divertir. Vous me donnez une heure de votre temps. Il devrait être vivant. Nous sommes à la chasse, c'est un mystère, et c'est incroyable.

[Les bactéries] ont un lexique chimique incroyablement compliqué qui... permet aux bactéries d'être multicellulaires. Dans l'esprit de TED, ils font des choses ensemble parce que cela fait une différence.

Si je n'enseignais pas le cours d'aérobic, je ne viendrais pas et je dois rester en forme. J'ai toute une garde-robe de robes sans manches et de robes sans bretelles, sans parler des jupes courtes.

Le but des scientifiques est que vous espérez que la chose sur laquelle vous travaillez est plus grande que la chose que vous piperez dans ce tube pour le moment.

Je suis allé à UC Davis parce que je voulais être un vétérinaire. C'est une grande profession si cela vous convient, mais cela mémorise les os et les muscles, et je suis terrible dans des trucs comme ça. De plus, il y a beaucoup de sang et de sang impliqués.

J'ai de la chance parce que je travaille avec le groupe d'étudiants et de postdoctoraux les plus intelligents, les plus créatifs et les plus dévoués.

Dans mon laboratoire, nous réfléchissons toujours à la façon dont les cellules, les cellules bactériennes, peuvent se parler, puis s'organiser en énormes groupes qui fonctionnent à l'unisson.

Enfant, j'aimais faire des puzzles, résoudre des énigmes et lire des livres mystérieux. J'aimais aussi les animaux et j'en ai toujours eu.

Je veux faire un médicament. Je veux que la science soit plus qu'imaginaire, où je pense: «Nous apprenons ces principes fondamentaux, bla, bla, bla, bla, bla». Je pense que nous faisons cela, mais je veux faire quelque chose de vraiment pratique. Je veux en fait, dans mon vivant, aider les gens.

Vous pouvez trouver des bactéries partout. Ils sont invisibles pour nous. Je n'ai jamais vu de bactérie, sauf au microscope. Ils sont si petits, nous ne les voyons pas, mais ils sont partout.

J'ai réalisé que la recherche en laboratoire était le chemin parfait pour moi. Cela m'a permis de passer chaque jour à trouver des mystères / puzzles qui ont à voir avec ce qui nous rend vivant. Quel pourrait être un plus grand mystère ou un puzzle?

Ce qui est génial avec les bactéries, c'est que vous avez une surprise chaque jour qui vous attend parce qu'ils sont si rapides qu'ils grandissent du jour au lendemain.

Les bactéries vivent dans des mélanges incroyables de centaines ou de milliers d'espèces. Comme sur vos dents. Il y a 600 espèces de bactéries sur vos dents chaque matin.

Je pense que l'application la plus simple pour aider les gens à comprendre ce qu'est la détection du quorum et pourquoi il est important d'étudier est de leur dire que si nous pouvions faire des bactéries sourdes ou muettes, nous pourrions créer de nouveaux antibiotiques.

Lorsque les antibiotiques sont devenus industriellement après la Seconde Guerre mondiale, notre qualité de vie et notre longévité se sont considérablement améliorées. Personne ne pensait que les bactéries allaient devenir résistantes.

Alors, d'accord, je ne suis pas un génie. Vincent Van Gogh et Albert Einstein étaient des génies.

J'ai appelé et j'ai dit: «Papa, j'ai gagné un MacArthur. Mon père dit: «J'ai toujours pensé que votre sœur gagnerait cela», et j'ai dit: «Papa, dis juste les félicitations et gardez vos pensées privées privées». À ce moment-là, il a ri, puis a fondu en larmes, et il était évident qu'il était si heureux et fier.

Les bactéries ont minéralisé les roches ; ils ont déposé le fer. Ils ont fait la géologie que nous voyons.

Tout le monde, dès qu'ils font une bonne expérience, sa première pensée dans ce laboratoire est: «Cela ne peut pas être vrai. Je dois l'avoir foutu. Qu'ai-je fait de mal?' Et c'est le meilleur type de scientifique parce qu'ils sont remplis de ce doute de soi. Et si je vais être honnête, c'est qui je suis. Et c'est ce qui me motive.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bonnie_Bassler

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