Non, l'île du Dr Moreau n'est pas née de l'imagination du grand écrivain H.G. Wells. Elle a existé, elle existe toujours en cette année 1996, veille d'une nouvelle guerre mondiale. Là-bas dans le Pacifique, Mortimer Dart, monstre de naissance, victime de la Thalidomide, ce tranquillisant de sinistre mémoire, poursuit les expériences du Dr Moreau. Lui aussi crée des êtres hybrides, mi-hommes mi-animaux, dont une pathétique femme-chat, Bella, qui tente de se révolter. Telle est la découverte que fait Calvert M. Roberts, naufragé en plein océan, au retour d'une mission sur la Lune.

L'Autre île du Dr Moreau

Joe Bodenland, a 21st century American, passes through a timeslip and finds himself with Byron and Shelley in the famous villa on the shore of Lake Geneva. More fantastically, he finds himself face to face with a real Frankenstein, a doppelganger inhabiting a complex world where fact and fiction may as easily have congress as Bodenland himself manages to make love to Mary Shelley. This title was made into a film, starring John Hurt, Raul Julia, Bridget Fonda, Jason Patric and Michael Hutchence.

Frankenstein délivré

Apres le Printemps et l'Été d'Helliconia, voici venir son Hiver. Cette planète, située à plus de mille années-lumière de la Terre, est baignée de la lumière de deux soleils, Freyr et Batalix. Mais tandis qu'elle tourne autour de Batalix en une petite année, la seconde étoile, Freyr, ne revient réchauffer Helliconia qu'au cours du Printemps et de l'Été, la grande année durant 1825 petites années. Ainsi, pour les habitants d'Helliconia, les uns humains et les autres phagors, les glaces succèdent à la fournaise et ces alternances rythment leur histoire. Voici donc venir le temps du froid et, pour les humains, le temps de la décadence et du repli, mais aussi d'un ordre de fer et de la cruauté. Les phagors au contraire s'enhardissent et se révoltent contre la tyrannie humaine. Entre cent histoires, L'hiver d'Helliconia conte le destin de Luterin Shoderankit, qui cherche à se montrer digne de son père, le redouté Gardien de la Grande Roue de Kharnabhar. Il devient un héros au combat, s'éprend de la femme dont il a fait son esclave en tuant son époux, et entreprend avec elle et un capitaine qui lui est en tout opposé un incroyable voyage vers le nord, vers sa patrie, vers le froid et vers la mystérieuse Grande Roue de Kharnabhar au moment où descend la grande nuit sur Helliconia. Dans ce troisième et dernier volume de la série Helliconia, Brian Aldiss excelle à donner le sens du temps, de la durée, et à faire ressortir la dimension cosmique et tragique, mais vibrante d'espoir, d'une Histoire sur laquelle les individus n'on, guère de prise mais où ils s'acharnent à survivre, à durer. Dans l'attente du printemps...

L'Hiver d'Helliconia

White Mars is, as its title implies, Brian Aldiss's considered reply to the novels Red Mars, Green Mars, and Blue Mars, in which Kim Stanley Robinson portrayed the terraforming of our neighbor planet and the creation of a utopian society there. Aldiss disapproves of the whole idea of meddling with another world in the first place, and, more genially, of the melodrama surrounding the creation of Robinson's utopia. Where Robinson's Martians get their chance after near-genocidal warfare on Mars and environmental disaster on Earth, Aldiss's get theirs as the result of a corruption- and scandal-fuelled recession in which supplies for the Martian colony are cut. This is, unusually for the shrewd and sometimes cynical Aldiss, a novel with a hero--Tom Jeffreys, the Thomas Jefferson of this Martian revolution: His manner was less severe than well controlled. He showed great determination for the cause in which he believed, yet softened it with humour, which sprang from an innate modesty. He was not above self-mockery. In his speech he adopted the manner of a plain man, yet what he said was often unexpected. This is a very English, very urbane book, in which there is an awful lot of talk--about utopia, about consciousness, about subatomic particles; Aldiss collaborated on parts of the book with mathematician and physicist Roger Penrose. It is a wise book and a knowledgeable one. --Roz Kaveney, Amazon.co.uk

Mars blanche

La pensée. La pensée : champ de forcequ'il reste encore à analyser.La pensée : ausssi inséparabled'une créature supérieure que la gravitéd'une planète...

L'interprète

Le livre d'or de la science-fiction: Brian W. Aldiss

Dans un futur proche, suite une guerre, le temps et la ralit se disloquent. Ainsi, Joseph Bodenland glisse jusqu'en 1816 Genève, au moment cl o, la Villa Diodati, les potes lord Byron et Percy Shelley inventent la littérature fantastique moderne. Plus encore, il fait la connaissance de Mary Shelley, la jeune épouse de Percy, et découvre que son Frankenstein est bien plus qu'une simple oeuvre de l'imagination. II se lie alors d'amitié avec le fameux trio, sans s'apercevoir que le pige d'une fiction plus forte que la ralit se referme sur lui. Englué dans ce passé de plus en plus déviant, doit-il influencer Mary Shelley pour changer l'histoire de Frankenstein et préserver sa postérité philosophique ? Ou doit-il agir dans cette ralit pour tenter d'épargner aux hommes le futur qu'il connaît ?Avec ce roman aux multiples facettes (voyage dans le temps, uchronie, steampunk, fantastique, horreur), Brian Aldiss nous offre la meilleure revisitation d'un grand classique de la littérature, Frankenstein, considéré comme le premier texte de la science-fiction moderne.

Une microsociété au cœur d'une jungle épaisse que parsèment les énigmatiques vestiges d'une civilisation de géants. D'étranges rituels au cours desquels on invoque le grand Freux mettent le peuple en garde contre l'Inconscient, l'Adversaire éternel, l'adjurent de croire que le salut se trouve dans le légendaire Territoire de l'Avant. Le chasseur Roy Complain ne croit guère à ses superstitions, et se sent terriblement à l'étroit dans ce monde étriqué aux règles absurdes. Aussi, lorsqu'il perd son épouse et, du même coup, tous ses droits d'homme, se lance-t-il résolument sur le sentier de l'aventure, à la recherche de cette fabuleuse Autre Chose dont il rêve depuis l'enfance : l'éventuelle réponse aux questions angoissantes que posent les apparences de cet univers décidément trop peu conforme aux besoins vitaux de l'homme.

Croisière sans escale

Début du XXIe siècle. La terre semble avoir résolu ses problèmes de surpopulation et de famines. Et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes, s'il n'y avait « la Tour ». Mélange de plastique, de béton et d'acier, le fameux édifice - dix niveaux de cinq étages chacun - a été érigé en Inde en 1975 dans le cadre d'une expérience. À l'origine, 1500 volontaires - dont 500 couples - de moins de vingt cinq ans y furent introduits afin d'étudier le comportement d'individus soumis au confinement. 25 ans plus tard, 75 000 personnes pullulent à l'intérieur. Le conditionnement a si bien fonctionné que personne ne semble vouloir sortir, ni même imaginer qu'une autre réalité extérieure soit possible. Pourtant, un certain Thomas Dixit est chargé de mesurer l'intérêt de poursuivre l'expérience de La Tour. ou de l'arrêter.

La tour des damnés

Terrassement

Roy Complain est un chasseur de la tribu Greene. Il arpente le monde envahi par la jungle des poniques et survit tant bien que mal grâce à ce qu'on lui donne en échange de son gibier. Jusqu'au jour où Gwenny, sa compagne, est enlevée dans des circonstances étranges. Il part alors, en compagnie de Marapper, le prêtre, et de trois autres membres de la tribu, à la découverte de secteurs inexplorés du monde où subsistent les traces d'une civilisation gigantesque et disparue. Les croyances et les certitudes de Complain vont, petit à petit, voler en éclats.

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