Bruno Bettelheim déplore le contenu irréaliste ou stupide des ouvrages destinés à l'apprentissage de la lecture, dans la majorité des écoles, et il démontre comment on y décourage l'enfant de tout effort intelligent, comment on l'y sous-estime et appauvrit son vocabulaire.
Il analyse les erreurs de lecture chez le jeune enfant, erreurs qui le plus souvent sont liées aux émotions, angoisses ou fantasmes éveillés en lui par le texte ou les images présentés. En modifiant le mot qui l'effraie, l'enfant annule la source de son angoisse et résout ainsi très intelligemment le problème qu'il doit affronter. Malheureusement, les parents et les enseignants ignorent trop souvent et la réaction émotionnelle de l'enfant et la façon dont il la compense.
" L'enfant, nous dit Bettelheim, doit lire pour saisir la signification du texte. L'identification du mot, la discrimination des mots entre eux s'apprennent mieux quand le texte a un sens qui intéresse l'enfant, et sa propre interprétation a au moins autant d'importance que le sens voulu par l'auteur. Ce n'est qu'à cette condition qu'il acquerra le goût de la lecture. " Bruno Bettelheim et Karen Zelan ont mené une enquête dans de nombreuses écoles américaines auprès d'enfants d'âges divers.
On peut souhaiter que leurs conclusions soient entendues par tous ceux qui se penchent sur l'éveil intellectuel de l'enfant et sa passion de la découverte.

La lecture et l'enfant

Le jeu devrait être considéré comme l'activité la plus sérieuse des enfants.
 Montaigne Convaincu que les parents ne doivent pas s'acharner à créer l'enfant qu'ils voudraient avoir mais, au contraire, à l'aider à devenir ce qu'il est en puissance et à s'épanouir, Bruno Bettelheim a donné avec ce livre son ultime message, un véritable parents, mode d'emploi.
 Avec toute sa chaleur et son humanité coutumières, craignant que les parents modernes n'aient perdu cette part d'instinct indispensable à l'éducation de ces enfants qui étaient pour lui le meilleur de l'humanité, Bruno Bettelheim a prodigué ici une somme de conseils irremplaçables, pour que parents et enfants soient sûrs d'eux ; pour que, dans un climat de confiance et d'assurance, l'enfant trouve son propre sentiment de sécurité.
 Scolarité, discipline, compétition, dans tous ces domaines ce livre demeure une contribution essentielle à notre conception du lien entre nos enfants et nous. Il prône notamment le jeu, dans la compréhension et l'acceptation de la part de magie et de fête indispensables à la petite enfance. Ainsi tout adulte, conclut Bettelheim, doit transmettre à ses enfants le trésor qu'il a lui-même reçu de ses parents.

Pour être des parents acceptables - NE

Au cours des six dernières années de sa vie, le docteur bettelheim et son jeune collègue alvin rosenfeld ont dirigé ensemble de nombreux séminaires destinés à des psychothérapeutes jeunes ou encore peu expérimentés. de ces rencontres, ils ont tiré cinq discussions qui nous montrent comment bruno bettelheim stimulait son auditoire, provoquant les uns pour susciter des prises de conscience, conseillant les autres pour les aider à entrer dans les chaussures d'"autrui", et à dépasser leurs idées reçues et leurs blocages. de ces entretiens se dégage le portrait de l'homme exigeant, soucieux de faire comprendre les rouages complexes du métier qu'il exerçait, mais aussi de l'homme vieillissant, fatigué - mais cependant courageux et lucide qu'était bettelheim peu de temps avant sa mort.

Dans les chaussures d'un autre

Comme l'avait fait Freud avec ses Cinq psychanalyses, Bruno Bettelheim expose ici sa démarche de psychiatre à travers le récit de quatre thérapies d'enfants à l'affectivité gravement perturbée. 

Nous découvrons le drame de leur histoire personnelle, leur souffrance et leur retour à la vie. Nous revivons, dans le cade de l'Ecole orthogénique, avec ses incertitudes, ses échecs, ses espoirs. 

Sans rien sacrifier de la rigueur théorique, mais dans un style vif et concret, avec humour aussi, le grand psychiatre américain, auteur de la Psychanalyse des contes de fées, nous montre comment se constitue et s'éprouve au jour le jour une démarche thérapeutique profondément neuve et audacieuse, assurément destinée à occuper une place éminente dans l'histoire de psychiatrie moderne.

Evades de la vie

Voici l'ouvrage fondamental du grand psychiatre américain, mondialement connu pour ses méthodes audacieuses et novatrices dans le traitement des troubles psychiques chez l'enfant, en particulier l'autisme. Affirmant que la guérison des enfants atteints dans leur développement affectif passe par une approche compréhensive de la totalité de leur vie quotidienne, tenant compte de leurs perturbations les plus précoces, il nous fait découvrir le lent processus de la guérison à travers de multiples observations concrètes et vivantes. Educateurs, psychologues, travailleurs sociaux, parents trouveront ici un exposé clair des recherches qui ont bouleversé le mouvement thérapeutique contemporain.

L'amour ne suffit pas

Le poids d'une vie

Les « blessures symboliques » sont ici les rites d'initiation dont l'auteur recherche la signification par rapport aux explications anthropologiques et psychanalytiques, notamment celles présentées par Freud dans Totem et Tabou. « Les hypothèses de la horde primitive et de la circoncision en tant que castration symbolique ont été considérées comme des faits, en raison, je pense, de l'application d'un modèle biologique figé et peu convaincant, qui a d'ailleurs conduit à d'autres errements la pensée psychanalytique. » B. Bettelheim.

Les blessures symboliques ; essai d'interprétation des rites d'initiation

Décidée à devenir, coûte que coûte, éducatrice à l'Ecole orthogénique de Chicago qui accueille des adolescents psychotiques, Geneviève Jurgensen suit d'abord à l'Université les cours de Bruno Bettelheim. Puis, à sa demande, elle tente la grande aventure, celle qui va la confronter à ces filles-enfants étranges dont il lui faut patiemment, très patiemment, faire la conquête. L'expérience sera souvent douloureuse, bouleversante, désespérante. Mais peu à peu, tout en prenant conscience de ses faiblesses et de ses forces, elle deviendra capable d'assumer ses « shifts », ces longues tranches horaires au cours desquelles l'éducatrice a la charge totale des enfants. Elle apprendra à les aimer, à s'en faire aimer et à n'être plus vulnérable à leur agressivité ou à leurs humeurs. Derrière cet ouvrage attachant et sincère, on perçoit l'influence constante de Bruno Bettelheim, celle d'un homme exigeant qui demande à ceux qui vont à lui un engagement absolu, un homme avec lequel on ne peut jamais tricher et qui vous conduit, peu à peu, à ne plus pouvoir tricher avec soi-même.

La folie des autres - L’expérience d'une jeune éducatrice française à l'École Orthogénique de Bruno Bettelheim

Bruno Bettelheim, né le 28 août 1903 à Vienne et mort le 13 mars 1990 à Silver Spring (Maryland), est un pédagogue et psychothérapeute américain d'origine autrichienne.
Il s'est rendu célèbre par la publication de livres où il explique les théories pédagogiques et psychothérapiques, mises en œuvre à l'École d'orthogénie de l'université de Chicago qu'il a dirigée pendant trente ans, et par ses théories sur les causes de l'autisme exposées notamment dans La Forteresse vide. 
La plupart de ses travaux sont discrédités après sa mort, en raison de titres universitaires frauduleux, d'allégations d'abus sur des patients, d'accusations de plagiat, et d'un manque de surveillance de la part des institutions et de la communauté des psychologues. Ses théories sur le traitement de l'autisme sont universellement jugées comme obsolètes et pseudoscientifiques .

Parmi les expériences les plus précieuses mais les moins appréciées, la parentalité peut offrir figurent les opportunités qu'il offre pour explorer, revivre et résoudre ses propres problèmes d'enfance dans le contexte de sa relation avec son enfant.

Ce que les enfants apprennent de la punition, c'est que cela pourrait bien. Lorsqu'ils seront assez vieux et assez forts, ils essaieront de se procurer leur propre arrière; Ainsi, de nombreux enfants punissent leurs parents en agissant d'une manière pénible pour eux.

Puisqu'il y a des milliers de contes de fées, on peut deviner en toute sécurité qu'il y a probablement des nombres égaux où le courage et la détermination des femmes sauvent des hommes, et vice versa.

La punition peut nous faire obéir aux ordres qui nous sont donnés, mais au mieux, il n'enseignera qu'une obéissance à l'autorité, pas une maîtrise de soi qui améliore notre respect de soi.

Comme l'a fait remarquer Anna Freud, le tout-petit qui s'égare dans une autre allée, se sent perdu et crie anxieusement car sa mère ne dit jamais « je me suis perdu », mais accuse « tu m'as perdu ! C'est une mère rare qui accepte qu'elle l'a perdu ! elle s'attend à ce que son enfant reste avec elle; dans son expérience, c'est l'enfant qui a perdu la trace de sa mère, tandis que dans l'expérience de l'enfant, c'est la mère qui a perdu sa trace. Chaque point de vue est tout à fait correct du point de vue de l'individu qui le détient.

Un parent qui, de par sa propre expérience d'enfance, est convaincu de la valeur des contes de fées, n'aura aucune difficulté à répondre aux questions de son enfant ; mais un adulte qui pense que ces histoires ne sont qu'un tas de mensonges ferait mieux de ne pas essayer de les raconter ; il ne pourra pas les raconter d'une manière qui enrichirait la vie de l'enfant.

La peur de l'échec est si grande, il n'est pas étonnant que le désir de faire le bien de ses enfants a conduit à toute une bibliothèque de livres offrant des conseils sur la façon de les élever

La plupart des conseils sur l'éducation des enfants sont recherchés dans l'espoir qu'il confirmera nos condamnations antérieures. Si le parent avait souhaité procéder d'une certaine manière mais était rendu peu sûr par des opinions opposées sur les voisins, les amis ou les parents, cela lui donne un grand réconfort de trouver ses idées appuyées par un expert.

Bien que la critique ou la peur de la punition puissent nous empêcher de faire du mal, cela ne nous fait pas vouloir bien faire. Ne pas tenir compte de ce simple fait est la grande erreur dans laquelle les parents et les éducateurs tombent lorsqu'ils comptent sur ces moyens de correction négatifs. La seule discipline efficace est l'autodiscipline, motivée par le désir intérieur d'agir méritoirement afin de bien faire dans ses propres yeux, selon ses propres valeurs, afin que l'on puisse se sentir bien dans sa peau "peut avoir une bonne conscience.

Bien que nous aimions penser que la vie des jeunes enfants est exempte de problèmes, elle est en fait remplie de déception et de frustration. Les enfants souhaitent tant, mais peuvent organiser si peu de leur propre vie, qui est si souvent dominée par des adultes sans sympathie pour les priorités des enfants. C'est pourquoi les enfants ont un bien plus grand besoin de rêveries que les adultes. Et parce que leur vie a été relativement limitée, ils ont un plus grand besoin de matière à partir de laquelle former des rêveries.

Être informé que le comportement de notre enfant est "normal" offre peu de réconfort lorsque nos sentiments sont gravement blessés, ou lorsque nous craignons que HisAction soit nocive en ce moment ou ne soit pas préjudiciable à son avenir. Cela ne m'aide pas en tant que parent ni ne réduise mes inquiétudes lorsque mon enfant conduit négligemment, voire dangereusement, si on me dit que c'est un comportement "normal" pour les enfants de son âge. Je préférerais de loin qu'il s'écarte de la norme et soit un conducteur prudent!

Celui qui influence la vie de l'enfant devrait essayer de lui donner une vision positive de lui-même et de son monde. Le bonheur futur de l'enfant et sa capacité à faire face à la vie et à se rapporter aux autres en dépendront.

La capacité de lire devient dévaluée lorsque ce que l'on a appris à lire n'indique rien d'importance à sa vie.

La nature irréaliste de ces contes (auxquelles les rationalistes étroits s'opposent) est un appareil important, car il est évident que la préoccupation des contes de fées n'est pas des informations utiles sur le monde extérieur, mais le processus intérieur qui se déroule dans un individu.

Comme l'adulte créatif a besoin de jouer avec des idées, l'enfant, pour former ses idées, a besoin de jouets - et de beaucoup de loisirs et de portée pour jouer avec eux comme il le veut, et pas seulement la façon dont les adultes pensent correctement. C'est pourquoi il doit avoir cette liberté pour que sa pièce réussisse et le serve vraiment bien.

Pour être un parent suffisant, il faut être en mesure de se sentir en sécurité dans sa parentalité, et sa relation avec son enfant ... La sécurité du parent concernant un parent finira par devenir la source de l'enfant en sécurité.

Les parents ne doivent pas s'adonner à créer l'enfant qu'ils voudraient avoir mais, au contraire, l'aider à devenir ce qu'il est en puissance, à épanouir ses potentialités.

Le parent ne doit pas céder à son désir d'essayer de créer l'enfant qu'il aimerait avoir, mais plutôt aider l'enfant à se développer - dans son propre temps - au maximum, dans ce qu'il souhaite être et peut être , conformément à sa dotation naturelle et comme la conséquence de sa vie unique dans l'histoire.

Un enfant... qui a appris des contes de fées à croire que ce qui semblait au premier abord une figure repoussante et menaçante peut se transformer comme par magie en un ami des plus utiles est prêt à croire qu'un enfant étranger qu'il rencontre et qu'il craint peut aussi être changé d'un menace en un compagnon désirable.

Vous ne pouvez pas avoir d'éducation sexuelle sans dire que le sexe est naturel et que la plupart des gens le trouvent agréable.

Les contes de fées sont aimés par l'enfant non pas parce que l'imagerie qu'il trouve en eux est conforme à ce qui se passe en lui, mais parce que - malgré toutes les pensées en colère et anxieuses dans son esprit à laquelle le conte de fées donne le corps et le contenu spécifique - ce Les histoires entraînent toujours un résultat heureux, que l'enfant ne peut pas imaginer seul.

Non seulement notre amour pour nos enfants est parfois teinté de gêne, de découragement et de déception, il en va de même pour l'amour que nos enfants ressentent pour nous.

C'est exactement le message que les contes de fées passent à l'enfant sous forme multiples: qu'une lutte contre les difficultés graves dans la vie est inévitable, est une partie intrinsèque de l'existence humaine - mais que si l'on ne craint pas, mais se rencontre fermement inattendu Et souvent injuste, on maîtrise tous les obstacles et émerge à la fin victorieux.

Le sentiment de honte est à la base de notre civilisation occidentale.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno_Bettelheim

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