C. Sommerville
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Quintilian [écrivain éducatif à Rome vers A.D. 100] pensait que les premières années de la vie de l'enfant étaient cruciales. L'éducation doit commencer plus tôt que l'âge de sept ans, au sein de la famille. Il ne devrait pas être si difficile de donner à l'enfant une aversion à l'apprentissage. Au contraire, ces premières leçons prendraient la forme de jeu - cette notion embryonnaire de la maternelle.
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Dans les années de la République romaine, avant l'ère chrétienne, l'éducation romaine était censée produire ces traits de caractère qui feraient de l'homme de famille idéal. Les enfants ont appris principalement à être bon pour leurs familles. Pour vénérer les dieux, ses parents et les lois de l'État étaient les principales leçons pour les garçons romains. Cicéron a décrit l'objectif de l'élevage de leur enfant comme «l'auto-contrôle, combinée à une affection dévouée aux parents et à la gentillesse en apparence.
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Dans les années de la République romaine, avant l'ère chrétienne, l'éducation romaine était censée produire ces traits de caractère qui feraient de l'homme de famille idéal. Les enfants ont appris principalement à être bon pour leurs familles. Pour vénérer les dieux, ses parents et les lois de l'État étaient les principales leçons pour les garçons romains. Cicéron a décrit l'objectif de l'élevage de leur enfant comme «l'auto-contrôle, combinée à une affection dévouée aux parents et à la gentillesse en apparence.
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Se pourrait-il que ceux qui ont été élevés dans les années d'après-guerre aient vraiment été gâtés, comme nous l'avions entendu? Une génération centrée sur l'enfant, soulevée dans la dépression et la guerre, a-t-elle produit une génération égocentrique qui en veut aux enfants et à la parentalité?
@cSommerville
Se pourrait-il que ceux qui ont été élevés dans les années d'après-guerre aient vraiment été gâtés, comme nous l'avions entendu? Une génération centrée sur l'enfant, soulevée dans la dépression et la guerre, a-t-elle produit une génération égocentrique qui en veut aux enfants et à la parentalité?
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L'ambivalence atteint le niveau de la schizophrénie dans notre traitement de la violence chez les jeunes. Les parents n'encouragent pas la violence, mais ils ne prennent pas non plus les armes contre les industries qui l'encouragent. Les parents cachent leurs yeux des livres et des bandes dessinées, des films slasher, des vidéos et des paroles qui forment la texture d'une culture adolescente. Alors que toutes les sociétés qui réussissent ont inhibé l'instinct, la nôtre l'encourage. Ou du moins nous nous proclamons impuissants à intervenir.
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L'ambivalence atteint le niveau de la schizophrénie dans notre traitement de la violence chez les jeunes. Les parents n'encouragent pas la violence, mais ils ne prennent pas non plus les armes contre les industries qui l'encouragent. Les parents cachent leurs yeux des livres et des bandes dessinées, des films slasher, des vidéos et des paroles qui forment la texture d'une culture adolescente. Alors que toutes les sociétés qui réussissent ont inhibé l'instinct, la nôtre l'encourage. Ou du moins nous nous proclamons impuissants à intervenir.
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Les puritains [du XVIIe siècle] ont été les premiers parents modernes. Comme beaucoup d'entre nous, ils considéraient leur traitement des enfants comme un test de leur propre maîtrise de soi. Leur objectif n'était pas simplement d'assurer le devoir de l'enfant envers la famille, mais de l'aider à prendre des engagements personnels et individuels. Ils ont été les premiers auteurs à affirmer que les enfants doivent obéir à Dieu plutôt qu'à leurs parents, en cas de conflit évident.
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Si notre culture de divertissement semble dégradé et insatisfaisante, l'espoir est que nos enfants créeront quelque chose de plus grande valeur, mais c'est comme si nous nous attendions à ce qu'ils créent à partir de rien, comme Dieu, car l'encouragement de la créativité est dans l'esprit populaire, opposé à l'enseignement. Il y a peu de sens que la créativité doit sortir de la tradition, même lorsqu'elle est critique envers cette tradition, et les enfants reçoivent à peine les matériaux sur lesquels leur créativité pourrait fonctionner
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Les enfants sont devenus un thème obsessionnel dans la culture victorienne en même temps qu'ils étaient exploités comme jamais auparavant. Alors que les horreurs de la vie se multipliaient pour certains enfants, l'image de l'enfance était de plus en plus exaltée. Les enfants sont devenus les derniers symboles de la pureté dans un monde considéré comme de plus en plus laid.
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Nous aimons l'idée de l'enfance, mais nous ne sommes pas toujours fous des enfants que nous connaissons. Nous aimons ça, c'est-à-dire lorsque nous imaginons nos propres childois. Donc, une partie de notre appréciation apparente de la jeunesse est simplement l'envie.
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Se pourrait-il que ceux qui ont été élevés dans les années d'après-guerre aient vraiment été gâtés, comme nous l'avions entendu? Une génération centrée sur l'enfant, soulevée dans la dépression et la guerre, a-t-elle produit une génération égocentrique qui en veut aux enfants et à la parentalité?
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Sans un sens de la honte ou de la culpabilité de son action, l'enfant ne sera endurci que par rébellion par des punitions physiques. La honte (et la louange) aident l'enfant à intérioriser le jugement du parent. Il impressionne sur l'enfant que le parent est non seulement plus puissant mais aussi juste. Comme les puritains, Locke (en 1690), voulait que l'enfant adopte la position morale du parent, plutôt que de simplement s'incliner à une force ou une pression sociale supérieure.
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Les parents sont habitués à se sentir coupables de ... leur contribution au problème de la population, la charge fiscale de l'école et la baisse des résultats des tests. Ils s'attendent à être blâmés par les enseignants et les psychologues, sinon par la police. Et ils seront blâmés par les enfants eux-mêmes. Il est alors de lui, une merveille, qu'ils se retirent dans ce qui s'appelait «la permissivité» mais que c'est vraiment une négligence.
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Se pourrait-il que ceux qui ont été élevés dans les années d'après-guerre aient vraiment été gâtés, comme nous l'avions entendu? Une génération centrée sur l'enfant, soulevée dans la dépression et la guerre, a-t-elle produit une génération égocentrique qui en veut aux enfants et à la parentalité?
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La personne qui a conçu un robot qui pourrait agir et penser ainsi que votre enfant de quatre ans mériterait un prix Nobel. Mais il n'y a aucune reconnaissance publique pour élever plusieurs êtres vraiment humains.
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Les puritains [du XVIIe siècle] ont été les premiers parents modernes. Comme beaucoup d'entre nous, ils considéraient leur traitement des enfants comme un test de leur propre maîtrise de soi. Leur objectif n'était pas simplement d'assurer le devoir de l'enfant envers la famille, mais de l'aider à prendre des engagements personnels et individuels. Ils ont été les premiers auteurs à affirmer que les enfants doivent obéir à Dieu plutôt qu'à leurs parents, en cas de conflit évident.