Sur une plage mexicaine du Guerrero, à l'aube, la tête décapitée de Josué raconte son histoire. Élevé par une gouvernante acariâtre, ignorant de ses origines, Josué Nadal est un enfant solitaire jusqu'à sa rencontre avec Jéricho, qui semble n'avoir ni nom de famille ni parents. Dès lors, unis par cette absence d'environnement familial, les deux garçons deviennent inséparables tels Castor et Pollux, guidés seulement par leur soif d'absolu et leur professeur libre-penseur, le père Philopater. 
Quelques années plus tard, les deux amis, anciens complices en quête de la Toison d'Or, de la Volonté et de la Fortune, sont-ils voués à devenir Caïn et Abel en s'affrontant sur le terrain politique? 
Au sein d'une narration complexe, qui se tisse implacablement telle une toile d'araignée, dans un roman choral riche en personnages hauts en couleur, Carlos Fuentes donne une nouvelle fois à la ville de Mexico, hydre aux mille têtes, un rôle central, dans des pages où alternent la réalité la plus noire et sordide du Mexique contemporain, la critique, dans un humour féroce, des luttes de pouvoir d'une société corrompue et un lyrisme onirique et atemporel.

La volonté et la fortune

Sur une plage mexicaine du Guerrero, à l'aube, la tête décapitée de Josué raconte son histoire. Élevé par une gouvernante acariâtre, ignorant de ses origines, Josué Nadal est un enfant solitaire jusqu'à sa rencontre avec Jéricho, qui semble n'avoir ni nom de famille ni parents. Dès lors, unis par cette absence d'environnement familial, les deux garçons deviennent inséparables tels Castor et Pollux, guidés seulement par leur soif d'absolu et leur professeur libre-penseur, le père Philopater. 

Quelques années plus tard, les deux amis, anciens complices en quête de la Toison d'Or, de la Volonté et de la Fortune, sont-ils voués à devenir Caïn et Abel en s'affrontant sur le terrain politique? 

Au sein d'une narration complexe, qui se tisse implacablement telle une toile d'araignée, dans un roman choral riche en personnages hauts en couleur, Carlos Fuentes donne une nouvelle fois à la ville de Mexico, hydre aux mille têtes, un rôle central, dans des pages où alternent la réalité la plus noire et sordide du Mexique contemporain, la critique, dans un humour féroce, des luttes de pouvoir d'une société corrompue et un lyrisme onirique et atemporel.

Nous sommes à Londres. Une fête d'anniversaire est organisée pour les dix ans de Georgie, et sa mère Emily demande à son mari George de rentrer plus tôt de son atelier d'architecte pour assister à la fête. 
Changement de décor : nous sommes dans un lieu clos labyrinthique, peut-être un palais sans fenêtres au bord de la Méditerranée, ou au Mexique. Un enfant - Georgie? - et sa nourrice y entretiennent une étrange relation... 
Enfin, un autre George, adulte, apparaît et fête lui aussi son anniversaire... 
Dans ce court roman, publié en 1969 au Mexique, Carlos Fuentes aborde avec fulgurance un grand nombre de thèmes qu'il développera dans son oeuvre ultérieure, comme par exemple l'identité, l'enfermement, la transgression. L'écriture, oscillant entre réalisme et onirisme, frappe par sa beauté et sa légèreté, et pour peu que le lecteur accepte de se laisser porter jusqu'aux confins du fantastique par ce jeu de miroirs, il tient ici une des oeuvres les plus surprenantes du grand romancier mexicain.

Anniversaire

Tutte le famiglie felici si somigliano fra loro, ogni famiglia infelice è infelice a suo modo: comincia così Anna Karenina e da quando Tolstoj ha usato queste parole per introdurre la storia di una delle famiglie più infelici della letteratura di tutti i tempi, a sentir parlare di "famiglie felici" vengono subito i brividi. Nemmeno le famiglie di Fuentes si sottraggono a questo destino: sedici racconti brevi intervallati da altrettante prose in versi in cui, inutile dirlo, nessuna famiglia è davvero felice né lo sarà mai. Un padre in punto di morte impone un diabolico rituale di lutto alle sue tre figlie. Un marito abbandona la sua bellissima moglie per una cugina molto meno avvenente. Una madre intrattiene una corrispondenza con l'assassino di sua figlia. Un fratello scredita l'altro pur di non compromettere la sua carriera. Un amante gay tradisce il suo storico partner per un giovincello.

Tutte le famiglie felici

Cinq nouvelles composent L'oranger. Cinq récits qui vont des souvenirs et réflexions post mortem de Jerònimo de Aguilar, l'un des protagonistes de la conquête du Mexique, à la pérennité imaginaire de Christophe Colomb, survivant jusqu'à nos jours, en passant par les démêlés des fils d'Herna`n Cortés, le siège de Numance par Scipion l'Africain et les mésaventures d'un acteur américain qui raconte comment il est mort de plaisir en compagnie de sept putains dans le golfe d'Acapulco.À ces récits, un fil conducteur, un symbole : l'oranger - arbre oriental dont les graines, semées tant en Europe qu'en Amérique, seront principe de fertilité, de métissage et d'essor d'un Nouveau Monde. Fruit rond comme le sein maternel, comme la terre que le navigateur-découvreur rêve de parcourir, comme les cercles du temps. Ce temps historique et personnel dont Carlos Fuentes n'aura cessé de dire, à travers toute son oeuvre, la circularité, les rencontres surprenantes, les téléscopages pluridimensionnels.

L'oranger

Paris, à la veille de l'an 2000. Les flagellants investissent Saint-Germain-des-Prés. Les fumées de l'holocauste s'élèvent des tours de Saint-Sulpice. Sur les quais, des femmes de tous âges accouchent d'enfants mâles, marqués du sceau de l'Usurpateur : une croix de chair sur l'omoplate et six orteils à chaque pied. Il ne reste de l'Amérique latine que des terres ravagées et quelques réfugiés, mémoire de leur culture... Abolissant toute chronologie au profit d'un temps réel qui contiendrait tous les temps, Carlos Fuentes nous restitue l'histoire et les mythes : Charles Quint, Philippe II, Charles II composent la figure du Grand Monarque. Don Quichotte côtoie Don Juan. Jeanne la Folle croise des inventeurs d'hérésie, des artistes et des fous, des criminels, de superbes personnages romanesques. Un maître livre...

Terra nostra Tome 2

On pourrait comparer cette oeuvre fougueuse et violemment lyrique à un puzzle gigantesque dont les pièces innombrables auraient été démontées, dispersées, puis à nouveau rassemblées en désordre.Si le centre même du livre - la pièce maîtresse du puzzle morcelée elle aussi - est situé à Mexico au cours de l'année 1951, les mille fragments qui viennent l'interrompre se jouent sur plusieurs plans où le temps et l'espace tour à tour se juxtaposent et se brisent. La bourgeoisie, le prolétariat, l'aristocratie se disputent successivement le pouvoir, les privilèges du luxe et de la mauvaise foi. Là où se jouaient autrefois l'héroïsme et le goût du sacrifice, triomphent aujourd'hui l'égoïsme, l'abjection, et la passion d'opprimer chez ses héros les plus purs.D'étranges figures humaines (prostituées et princesses, écrivains et actrices, politiciens, industriels et chauffeurs de taxi) tracent, à travers ce fourmillant tableau, des trajets qui, malgré une succession de ruptures ininterrompues, construisent petit à petit, avec un admirable sens de la mémoire et de l'observation, l'architecture du Mexique contemporain et de la société encore informe qui le compose.

La plus limpide region

L'intrigue très élaborée de ce roman se développe en plongées successives dans le passé de quatre personnages principaux:deux couples qui, en route pour Veracruz, tombent en panne à Cholula. Les très nombreux thèmes du récit, exposés selon des procédés qui touchent parfois à la pop-littérature, se détachent sur un fond où apparaît le drame mexicain par excellence qui est celui de l'anéantissement d'une civilisation par une autre. Peau neuve a obtenu le prix Biblioteca Breve, décerné sur manuscrit à Barcelone en 1967, mais sa publication a été interdite par la censure espagnole.

Peau neuve

Carlos Fuentes Macías, né le 11 novembre 1928 à Panama et mort le 15 mai 2012 à Mexico, est un écrivain et essayiste mexicain.

Comme toute l'Amérique latine, le Mexique après l'indépendance en 1821 a tourné le dos à un triple patrimoine: sur l'héritage espagnol, parce que nous étions des colonies nouvellement libérées et sur nos héritages indiens et noirs, parce que nous les considérions en arrière et barbare. Nous avons tourné vers la France, l'Angleterre et les États-Unis, pour devenir des républiques démocratiques progressistes.

Les enfants savent être cruels, et la cruauté de leurs anciens est le résidu le plus sûr du malaise que les jeunes ressentent envers les choses étranges, les choses, les choses qui révèlent notre propre ignorance ou insuffisance

J'ai eu la chance d'avoir une famille heureuse et étroitement tricotée.

Le contrat entre l'auteur et le lecteur est un jeu. Et le jeu. . . est l'une des plus grandes inveTION de la civilisation occidentale: le jeu de raconter des histoires, d'inventer des personnages et de créer le paradis imaginaire de l'individu, d'où personne ne peut être expulsé parce que, dans un roman, personne ne possède la vérité et tout le monde n'a pas le droit d'être entendu et compris.

La possibilité d'être aussi libre avec la caméra que nous le sommes avec le stylo est une perspective fantastique pour la vie créative du 21e siècle.

La littérature dépasse l'histoire, car la littérature vous donne plus d'une vie. Il élargit l'expérience et ouvre de nouvelles opportunités aux lecteurs.

Les États-Unis ont toléré les dictatures en Amérique latine pendant une grande partie du 20e siècle.

Les Mexicains descendent des Aztèques; Les Péruviens descendent des Incas; Les Argentins descendent des bateaux.

Il n'y a pas de création sans tradition. Personne ne crée à partir de rien.

Si l'Union soviétique peut abandonner la doctrine de Brejnev pour la doctrine de la Sinatra, les États-Unis peuvent abandonner la doctrine de James Monroe pour la doctrine de Marilyn Monroe: allons tous au lit avec le parfum que nous aimons le plus.

Je suis un écrivain du matin; J'écris à huit trente à long terme et je continue jusqu'à douze heures, quand je vais baigner. Ensuite, je reviens, je déjeuner et je lis dans l'après-midi jusqu'à ce que je me promense pour l'écriture du lendemain.

Lorsque nous avons un système meilleur, plus social, plus responsable, moins égoïste et moins corrompu, le Mexique sera en mesure de donner du travail aux millions de Mexicains qui doivent construire nos routes, nos barrages, nos écoles, toutes les choses qui restent non Mexique pendant que nous avons la main-d'œuvre. Il se passe quelque chose de très mal, des deux côtés de la frontière au Mexique et aux États-Unis. Mais le travailleur est un travailleur, pas un criminel. Donc, je suis en faveur d'une solution telle que les propositions Kennedy-McCain qui indiquent clairement quelles mesures doivent être prises pour accepter le fait que les États-Unis ont besoin de travailleurs étrangers.

La révolution mexicaine a été une pause avec le passé pour récupérer le passé. Nous essayions de nier que nous avions un Indien et un passé noir et un passé espagnol. La révolution mexicaine a accepté tous les héritages. Cela a permis au Mexique d'être Mestizo.

Je ne suis pas intéressé par la tranche de vie, ce que je veux, c'est une tranche d'imagination.

La culture se compose de connexions, pas de séparations: se spécialiser, c'est isoler.

Il n'est pire servitude que l'espoir d'être heureux.

Rétrospectivement, je conviendrais avec Luis Bunuel que le sexe sans péché est comme un œuf sans sel.

L'ordre économique du Nouveau Monde n'est pas un exercice de philanthropie, mais dans l'intérêt personnel éclairé pour toutes les personnes concernées.

J'ai toujours ressenti un petit ver en moi: "Maintenant, vous devez écrire un roman avec une femme protagoniste."

Il n'y a pas de création sans tradition; Le «nouveau» est une inflexion sur une forme précédente; La nouveauté est toujours une variation du passé.

Il doit y avoir quelque chose au-delà de l'abattage et de la barbarie pour soutenir l'existence de l'humanité et nous devons tous aider à la rechercher.

J'ai perdu le public, je les ai récupérés.

La lecture, l'écriture, l'enseignement, l'apprentissage sont toutes des activités visant à se présenter les civilisations.

Et rien n'intrigue ni n'excite plus un homme qu'une femme qui garde les secrets mieux que lui.

On repousse la biographie comme si vous avez repoussé la mort. Écrire une autobiographie, c'est gravir les mots sur votre propre pierre tombale.

Je suis mexicain. Les États-Unis ont vécu soixante-quinze ans avec le système unique du Mexique - le Pri - sans frapper une paupière, sans jamais exiger la démocratie du Mexique. La démocratie est venue parce que les Mexicains se sont battus pour la démocratie et ont fait une démocratie de notre histoire, de nos possibilités, de nos perspectives. La démocratie n'est pas quelque chose qui peut être exporté comme Coca-Cola. Il doit être élevé de l'intérieur, selon la culture, les conditions de chaque pays.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Carlos_Fuentes

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