La politique sexuelle de la viande, une théorie critique féministe végane

Dès sa première parution en 1990, La Politique sexuelle de la viande, qualifiée de « bible de la communauté végane » par le New York Times, s'est imposée comme un ouvrage de référence dans le domaine du droit animal. Dans cette théorie critique féministe végétarienne, la féministe militante Carol J. Adams explore la relation entre les valeurs patriarcales et la consommation de viande à travers leurs représentations dans l'histoire, les médias et la littérature.

La politique sexuelle de la viande : Une théorie critique féministe végétarienne

Ce que les parents ont dit qu'ils appréciaient le plus, ce sont des discussions avec les enseignants et les têtes, et ce qu'ils voulaient, ce sont des informations plus descriptives dans les rapports scolaires de leurs enfants. Cela est particulièrement vrai pour les écoles primaires. Les parents voulaient en savoir bien plus que la façon dont leurs enfants faisaient académiquement.

Bien que l'intérêt de soi découlant du plaisir de l'alimentation de la viande soit évidemment l'une des raisons de son retranchement, et de l'inertie une autre, un processus d'utilisation du langage engloutit les discussions sur la viande en construisant le discours de telle manière que ces problèmes ne doivent jamais être abordés. La langue nous distances de la réalité de la consommation de viande, renforçant ainsi le sens symbolique de la consommation de viande, une signification symbolique qui est intrinsèquement patriarcale et orientée hommes. La viande devient un symbole de ce qui n'est pas vu mais y est toujours - le contrôle patriarcal des animaux et de la langue.

Partout, les animaux sont dans des chaînes, mais nous les imaginons comme gratuits.

Nous vivons dans une culture qui a institutionnalisé l'oppression des animaux à au moins deux niveaux: dans des structures formelles telles que les abattoirs, les marchés de la viande, les zoos, les laboratoires et les cirques, et à travers notre langue. Le fait que nous nous référons à la consommation de viande plutôt qu'à une alimentation en cadavre est un exemple central de la façon dont notre langue transmet l'approbation de la culture dominante de cette activité.

Jusqu'à ce qu'un végétalien ou végétarien entre dans la pièce, les gens ne se considèrent pas comme des mangeurs de viande. Ce ne sont que des «mangeurs», et ce sont nous, végétaliens, qui les ont informés de ce qu'ils font. C'est souvent inconfortable.

Le végétarisme est un acte d'imagination. Il reflète une capacité d'imaginer des alternatives aux textes de la viande.

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