Ce livre offre la première traduction intégrale du manuscrit le plus significatif de Caspar David Friedrich, le plus grand paysagiste du romantisme allemand. Comparable en son genre aux salons de Diderot et à ceux de Baudelaire, Friedrich y donne son regard et son jugement sur l’art apprécié du public allemand vers 1830, année de la mort de Hegel. Mais à la différence de Diderot qu’il prolonge ou de Baudelaire qu’il anticipe, Friedrich est lui-même peintre ; il parle également de ses propres oeuvres. Derrière la critique d’art et la verbalisation du geste pictural, l’artiste se révèle être un penseur. L’extrême attention au réel, nécessaire aux peintres paysagistes, peintres de la nature, est confrontée à la pratique d’une liberté créatrice qui tout à la fois respecte ce réel et le dépasse, le viole pour le transfigurer. Ce volume comporte en introduction la première présentation étayée sur les écrits de l’artiste de la tâche philosophique ainsi visée par Friedrich : introduire l’esprit et la spiritualité dans un tableau. « Ferme l’oeil de ton corps pour d’abord voir ton tableau avec l’oeil de l’esprit. Puis mets au jour ce que tu as vu dans cette nuit, afin que ta vision agisse en retour sur d’autres, de l’extérieur vers l’intérieur »

En contemplant une collection de peintures

Caspar David FRIEDRICH  En contemplant une collection de peinture Domaine romantique. Traduction de l'allemand par Laure Cahen-Maurel ISBN 978-2-7143-1062-0 160 pages - 18 euros Parution 12 mai 2011 Ce livre offre la première traduction intégrale du manuscrit le plus significatif de C.D. Friedrich, le plus grand paysagiste du romantisme allemand. Comparable en son genre aux salons de Diderot et à ceux de Baudelaire, Friedrich y donne son regard et son jugement sur l'art apprécié du public allemand vers 1830, année de la mort de Hegel. Mais à la différence de Diderot qu'il prolonge ou de Baudelaire qu'il anticipe, Friedrich est lui-même peintre ; il parle également de ses propres oeuvres.
       Derrière la critique d'art et la verbalisation du geste pictural, l'artiste se révèle être un penseur.
       L'extrême attention au réel, nécessaire aux peintres paysagistes - peintres de la nature -, est confrontée à la pratique d'une liberté créatrice qui tout à la fois respecte ce réel et le dépasse, le viole pour le transfigurer. 
       Ce volume comporte en introduction la première présentation étayée sur les écrits de l'artiste de la tâche philosophique ainsi visée par Friedrich : introduire l'esprit et la spiritualité dans un tableau.
       
       
       
       " Ferme l'oeil de ton corps pour d'abord voir ton tableau avec l'oeil de l'esprit. Puis mets au jour ce que tu as vu dans cette nuit, afin que ta vision agisse en retour sur d'autres, de l'extérieur vers l'intérieur. " C.D. F.
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Caspar David Friedrich, né le 5 septembre 1774 à Greifswald et mort le 7 mai 1840 à Dresde, à l'âge de 65 ans. Ce peintre et dessinateur allemand, considéré comme l'artiste le plus important et influent de la peinture romantique allemande du XIXe siècle, est particulièrement connu pour deux de ses tableaux: Le Voyageur contemplant une mer de nuages (1818) et La Mer de glace (1823-1824).

Ce que les artistes paysagistes les plus récents voient dans un cercle de cent degrés dans la nature, ils se pressent sans pitié dans un angle de vision de seulement quarante-cinq degrés. Et en outre, ce qui est dans la nature séparé par de grands espaces, est comprimé dans un espace exigu et trop rempli et sursative l'œil, créant un effet défavorable et inquiétant sur le spectateur.

Tout art authentique est conçu à un moment sacré et nourri à une heure bénie ; une impulsion intérieure le crée, souvent à l'insu de l'artiste.

Je ne suis pas si faible pour me soumettre aux demandes de l'époque où ils vont à l'encontre de mes condamnations. Je fais tourner un cocon autour de moi; Laissez les autres faire de même. Je laisserai le temps pour montrer ce qui en ira: un papillon ou un asticote brillant.

S'il ne voit rien à l'intérieur, il devrait arrêter de peindre ce qui est devant lui.

Je dois rester seul et savoir que je suis seul pour contempler et ressentir la nature dans son intégralité; Je dois m'abandonner à ce qui m'empêche, je dois fusionner avec mes nuages et mes rochers afin d'être ce que je suis.

Fermez votre œil corporel, afin que vous puissiez d'abord voir votre image avec l'œil de l'esprit. Donnez ensuite la lumière de ce que vous avez vu dans l'obscurité, afin que son effet puisse revenir, de l'extérieur à l'intérieur.

Le peintre devrait peindre non seulement ce qu'il a devant lui, mais aussi ce qu'il voit en lui-même. S'il ne voit rien à l'intérieur, il devrait arrêter de peindre ce qui est devant lui.

Le divin est partout, même dans un grain de sable; Là, je l'ai représenté dans les roseaux.

Lorsqu'une scène est enveloppée de brume, elle semble plus grande, plus noble, et augmente les pouvoirs imaginatifs des téléspectateurs, augmentant les attentes - comme une fille voilée. Généralement, l'œil et l'imagination sont plus facilement dessinés par une distance nébuleuse que par ce qui est parfaitement simple pour que tous puissent voir

Vous m'appelez un misanthrope parce que j'évite la société. Vous err; J'adore la société. Pourtant, pour ne pas détester les gens, je dois éviter leur entreprise.

Les sentiments d'une autre personne ne devraient jamais nous être imposés en tant que loi.

Les sentiments purs et francs que nous tenons dans nos cœurs sont les seules sources d'art véridiques.

L'artiste devrait peindre non seulement ce qu'il voit devant lui, mais aussi ce qu'il voit en lui. Si, cependant, il ne voit rien en lui, alors il devrait également s'abstenir de peindre ce qu'il voit devant lui. Sinon, ses photos seront comme ces écrans pliants derrière lesquels on s'attend à trouver uniquement les malades ou les morts.

Une peinture qui ne s'inspire pas du cœur n'est qu'un futile jonglage.

Tout comme l'homme pieux prie sans dire un mot et le Tout-Puissant entend, l'artiste avec de vrais sentiments peintes et l'homme sensible le comprend et le reconnaît.

Je dois rester seul et savoir que je suis seul pour contempler et ressentir la nature dans son intégralité.

Chaque véritable œuvre d'art doit exprimer un sentiment distinct.

Je dois rester seul pour contempler pleinement et ressentir la nature.

Dieu est partout, dans le plus petit grain de sable.

Le peintre devrait peindre non seulement ce qu'il a devant lui, mais aussi ce qu'il voit en lui-même.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Caspar_David_Friedrich

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