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Cécile Carrara

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Poésies

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    Cécile Carrara

    @cecileCarrara

    Au revoir Puisqu’il n’y aura pas de lendemain commun le ciel qui nous berce ne semblant pas le même puisque le temps qui coule érode nos chemins avec peu d’égards pour les graines que l’on sème. Puisque j’aurais aimé replonger dans tes yeux te parler de mon coeur, écouter tes tirades dormir tout contre toi, se balader à deux et voir le monde ensemble pour le rendre moins fade. Puisque si tu voulais pleinement me revoir tu saurais proposer une clé à ce puzzle faire jour là où tu vois encore trop noir et décider d’aller plus loin que sur le seuil. Puisqu’à toi je me suis peu à peu dévoilée puisque j’ai confronté tes troubles réticences je raye en moi l’envie sourde de te retrouver car je me dois de faire preuve de clairvoyance.

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    Cécile Carrara

    @cecileCarrara

    Education À tous ces rêves que l’on noie au sacrifice d’un monde trop sage. À toutes ces envies que l’on broie sous couvert d’un monde en cage. Quelles graines veut-on faire germer chez ceux qui bâtiront demain? Veut-on être libre de créer un monde qui nous ressemble enfin? Tous ces talents inexplorés que l’on fige artificiellement, à coup de règles répétées pour en justifier les fondements. Aux questions restées sans réponses des esprits un peu trop piquants alors que se perd en ses ronces l’autorité du bien-pensant. Que veut-on voir dans le regard des futurs gens de nos cités? Inspiration ou cauchemar des rêves qu’ils n’auront pas créés? Quel investissement est plus sûr sinon celui de ces enfants, mains qui modèleront les sculptures du monde et de ses transitions?

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    Cécile Carrara

    @cecileCarrara

    Exquise souffrance Exquise souffrance, tendre saveur, celle qu’il m’offre dans son regard, prisonnière d’un doux labeur, j’avance à tâtons dans le noir. Je suis happée par sa douceur, si vive et franche comme un poignard, la lame froide et sans candeur, me réveille d’un rêve hagard. Exquise bise et beau projet, que le souffle de son âme vive, me berçant de ses grandes idées, tandis que nos cœurs se ravivent. Ses mains sont là mais en retrait, prometteuses quand elles s’activent, et choisissent de se déposer, sur mon corps comme sur leur rive.

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    Cécile Carrara

    @cecileCarrara

    Horizon décousu Pour ceux qui étaient là et un jour ne sont plus qui traversent la voie, l’horizon décousu. Ils passent dans nos vies, semblent s’en accorder puis disparaissent sans bruit, la corde dénouée. Pour les liens que l’on crée et que l’on croit solides, où chaque nœud tissé repose dans le vide. À ces pierres déposées pour fonder les parcours que l’on construit ensemble et qui s’éboulent un jour. Rien ne dure, ne sera, pareil à maintenant. Rien n’est plus dur à vivre que l’impermanent. Pourtant c’est le constat un peu cru et amer qui nous offre à l’instant et en soi nous libère.

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    Cécile Carrara

    @cecileCarrara

    Les yeux vieillis Yeux qui ont tout vécu que peuvent-ils encore voir? qui saurait retenir l’ombre de leur regard? Yeux fatigués de lire le monde qui les entoure qui l’ont vu défiler et n’ont pas pu s’enfuir. Yeux vieillis qu’on rallume au son des battements des battements du coeur de la tête à la plume. Yeux qui brillent soudain rappelant le passé retrouvant au présent leur éclat incertain.

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    Cécile Carrara

    @cecileCarrara

    Te connaitre Puisqu’il me semble quelquefois que je t’ai toujours bien connu je sens parfois au fond de moi que je peux toujours te connaitre. Même lorsque les choses indicibles auront toutes été prononcées lorsque le vent de l’au-delà aura arrêté de souffler. Même lorsque la roue des carrosses aura moisi dans la rosée lorsque la pluie des jours de gris se sera enfin écoulée. Puisqu’il me semble quelquefois que je t’ai toujours bien connu je sens parfois au fond de moi que je peux toujours te connaitre. Quand la nuit aura avalé les orages qui se sont fanés le tremblement et les grondements de nos plus actives années. Quand le soleil aura percé la fraîcheur des tendres baisers quand le temps sera révolu fatigué d’avoir trop tourné. Puisqu’il me semble quelquefois que je t’ai toujours bien connu je sens parfois au fond de moi que je peux toujours te connaitre.

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