« Avec trois fois rien, Charles D'Ambrosio a le don de nous déchirer le cœur. »  
Eric Neuhoff
À travers cet éblouissant recueil de nouvelles, ce sont les mystères familiaux qui sont offerts au lecteur à travers une palette de relations complexes et de sentiments troubles. 
De la relation entre un père et son fils schizophrène au périple destructeur d'un couple en quête de recommencement, ces histoires de famille, d'amour et d'amitié capturent ce moment crucial où tout prend sens. Graves ou légères, ces bribes d'existence sont autant de petits chefs-d'œuvre dont l'atmosphère, le style et les personnages possèdent une densité inouïe.
Tout le talent de l'auteur, c'est d'emporter l'adhésion par la force et la beauté de son écriture alors que ses personnages sont confrontés aux ténèbres et à sa vision plutôt pessimiste des rapports humains.

Le musée des poissons morts

Il libro d'esordio che nel 1995 ha svelato al pubblico americano Charles D'Ambrosio, immediatamente considerato uno dei migliori scrittori della sua generazione. Sette lunghi racconti sul dolore e la speranza, lo smarrimento e la scoperta di sé, popolati di bambini troppo saggi e adulti allo sbando, morti ingiuste e attimi di redenzione. Ogni pagina ha il dono della grazia, ed è impossibile non restarne incantati.

Il suo vero nome

Che siano falegnami sul set di un film porno, puntigliosi riparatori di macchine da scrivere, truffatori tossicodipendenti dallo sguardo pietoso, ragazzini costretti a crescere in fretta o sceneggiatori di successo finiti in un ospedale psichiatrico, i personaggi di questi otto racconti lottano per superare il trauma di un abbandono o di una violenza, per comprendere la deriva delle persone amate, per mantenere la propria umanità in un'America marginale e dolente, provinciale e uggiosa. La scrittura accurata e potente di D'Ambrosio - autore schivo e poco prolifico, ma acclamato dalla critica americana come una delle rivelazioni degli ultimi anni - li riscatta, descrivendo l'insoddisfazione personale di ciascuno come qualcosa da cui smettere di fuggire, e regalandoci un capolavoro dal fascino oscuro dal quale, come ha scritto il Seattle Times, « è quasi impossibile staccare gli occhi ».

Il museo dei pesci morti

Charles D'Ambrosio est un auteur de nouvelles et essayiste américain né en 1958 à Seattle, aux États-Unis.

Trop de moi est ennuyeux en toutes circonstances, mais trop moi dans un essai, aussi personnel, marquerait l'art. Mon "personnage" dans l'essai ressemble plus à une perspective, à un angle de vision, à un facteur compliquant, à une présence d'interrogatoire. Je ne m'assois pas sur la touche ou ne fais pas semblant d'objectivité; Et je n'ai pas peur de sortir mon cou ou d'être révélateur et vulnérable.

Je suis en quelque sorte une créature de l'univers alt-hebdomadaire - ma véritable éducation dans la culture supérieure a été acquise dans des cafés, en lisant ces papiers, en creusant dans ce méli-mélo d'opinion pour la dérive, un sentiment de voir ce qu'il faut voir, quoi entendre , quoi lire, etc. - et j'aimerais penser que cette scène est toujours vitale, bien que je comprends qu'il y ait eu une bonne quantité de conglomération, ce qui semblerait saper ses racines radicales, sa saveur locale funky. J'encourage tout écrivain avec un œil pour la vie et une oreille pour la prose pour l'essayer. Vous pouvez très bien élaborer vos côtelettes dans le papier journal.

Ma présence ne concerne pas simplement le "personnage" - je suis présent dans toutes les parties et la particule de la chose, dans le son et le rythme des phrases, dans les tons changeants et la sélection de détails, dans la comédie, la tristesse, et la confusion. Pour l'espace d'un essai, je suis l'air que vous respirez, partout et nulle part. Avec un essai personnel, je ne pense pas que vous le voudriez autrement. Vous devriez avoir le sens d'une rencontre, l'impression d'avoir rencontré quelqu'un. Dans mes essais, pour le meilleur ou pour le pire, que quelqu'un est moi.

Parfois, j'aurai une fin en tête, mais c'est toujours faux, toujours ringard, juste une idée stupide que n'importe qui pourrait avoir, assis sur un tabouret de bar. Une thèse abstraite sans vie réelle à l'intérieur. Et puis je commence à écrire et l'écriture elle-même me confond, enlevant le confort de connaître la fin à l'avance. Comment est-ce possible? La conclusion ne vient-elle pas à la fin? Comment pouvez-vous commencer par un - cela semble étrange, non?

Nos rêves nostalgiques de perfection prospèrent tout aussi dangereusement dans l'autre sens, dans un avenir imaginaire, cet avenir audacieux et alléchant où les problèmes d'aujourd'hui seront guéris par un demain, et toutes nos pertes seront récupérées, nos problèmes résolus, nos problèmes résolus, nos problèmes résolus, nos problèmes résolus, nos problèmes résolus, nos problèmes résolus, nos problèmes résolus, nos problèmes résolus, nos problèmes résolus, nos problèmes résolus, nos problèmes résolus, nos problèmes résolus, nos problèmes résolus, nos problèmes résolus, nos problèmes résolus, notre Des vies restaurées, notre peuple a encore fait entier, etc.

Vraiment, je pense que parmi les nombreuses erreurs que j'ai commises au cours de ma vie, l'une d'entre elles se souciait tellement de la nouvelle.

De nos jours, j'imagine que les gens trouvent des lieux plus libres et plus acceptants dans les blogs, sur Tumblr et Instagram et Facebook, dans l'émeute de crier qui suit à la suite de chaque nouvelle. Il y a donc toujours le pandémonium d'Internet, si vous avez besoin de faire sortir vos opinions foues en public. Je trouve que la plupart de ces trucs sont un peu insensés et ma préférence est de rencontrer des essais personnels dans l'univers relativement calme et stable d'impression, dans des quartiers littéraires, des magazines et des livres. Mais je suis sûr que vous pouvez trouver beaucoup de bonnes choses dans des avant-postes solitaires dans tout le World Wide Web.

La poète Amanda Nadelberg le dit bien dans une interview lorsqu'elle dit: "Souvent, ce que j'écoute dans les poèmes est le sentiment que l'écrivain est un peu perdu, non délibérément retenu les informations ou allumer les machines de mystère lourdes, mais honnêtement confondue - par les monde? n'est-ce pas si? - et laisser les autres écouter cette figure. " C'est ce qui m'indique - l'esprit en mouvement, le drame de quelqu'un dans le processus de pensée - et c'est le mystère insaisissable de ces mouvements que j'espère capturer dans mes essais.

Nous devons être ambivalents - dans l'essai et dans la vie aussi. L'ambivalence - avoir des sentiments mitigés, une contradiction divertissante, vivre avec la fluctuation - est une étreinte élargie. Il s'agit de la coexistence des choses, et dans ce jour, nous n'avons pas le choix en la matière.

Ce que le passé nostalgique et l'avenir imaginaire semblent partager en commun, c'est une forme d'idéalisme, peut-être un rêve de complétude. Notre avenir est tout aussi goopy avec le sentiment que notre passé. Pour moi, ils sont les mêmes, à la fois très tentants, et je ne crois pas non plus, bien que l'idéalisme soit probablement important.

J'aime l'aspect Desperado des essais, la Lance libre, ce genre de mercenaire, donc je le fais, sans demander la permission de personne. Je n'ai jamais écrit de lettre de requête, je ne lance pas des pièces, je n'ai aucun marché en tête, je ne passe pas de temps à essayer de comprendre où je pourrais m'intégrer.

Dans les nouvelles - si je peux faire un contraste très bosselé - dans les nouvelles, j'ai l'impression que la vie des gens a une sorte de désespoir antérieur et un besoin antérieur et mon désir est pour l'histoire et leur vie pour se réunir d'une manière ou d'une autre , même s'il n'est pas enfin ou pour toujours, faire face à quelque chose; Et c'était la plupart du temps avec les essais que je pataumais dans des situations où il y avait une supposition de finalité de compréhension, et j'avais l'impression de pouvoir errer dans n'importe quel moment compris et le déchirer et le faire s'effondrer.

Derrière chaque pièce, animer chaque tentative, est l'écho d'une foi précaire, que nous sommes plus intimement liés les uns aux autres par nos doutes apparentés que nos conclusions courageuses.

Je ne suis pas un opérateur très avisé - ce n'est pas qui je suis, ce n'est pas ce que je fais - et donc je dois aller aux choses d'une manière qui me convient. J'écris juste ce que j'écris et les trucs trouvent sa manière vague dans le monde, d'une manière ou d'une autre. Les sites apparaissent; Le travail trouve toujours une maison, éventuellement.

Mon instinct me dit que "le but" est peut-être l'ennemi d'un bon essai personnel. D'après ma propre expérience, je suis toujours perdu, errant et recherche - où suis-je? Comment suis-je dans ce gâchis? à quoi ça sert? - jusqu'au repêchage final, et parfois même au-delà de cela - déconcerté et vaincu encore, confus quant à l'objectif longtemps après l'impression de la chose. Je n'ai jamais vraiment un objectif directeur ou un point, pas au départ, de toute façon. C'est comme la vie: tout est découvert en route.

J'ai beaucoup de fiction dans le tiroir, mais les essais que je lance principalement dans le monde, prêts ou non. La fiction incube différemment, je suppose.

Même avec une mission, je prends le relais, je trouve une liberté et je fais l'idée la mienne, et c'est là que vous avez le sentiment que les essais deviennent quelque chose de très différent du sujet original. Les missions sont excellentes, cependant - ils testent votre courage, votre esprit et votre résilience. Tout à coup, vous vous traquez, vous ne savez rien, vous êtes vulnérable et disponible.

Je suppose que j'aime la certitude autant que quiconque, mais je pense aussi que les coûts cachés sont élevés, que nous payons un prix élevé pour nos condamnations. Il s'agit d'un problème humain ainsi qu'un problème d'écriture - du moins dans l'essai personnel tel que je le pratique. Tout véritable essayiste sait que la certitude est une décision éditoriale, n'est pas par condamnation, mais par la suppression, le refus de toute une gamme de possibilités, d'alternatives que nous jetons, parfois nécessairement, afin de stabiliser le navire.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_D%27Ambrosio

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