En 1880 à l'hôpital militaire de Constantin, j'ai découvert, sur les bords des corps sphériques pigmentés dans le sang d'un patient souffrant de paludisme, des éléments filiformes ressemblant à des flagelles qui se déplaçaient très rapidement, déplaçant les cellules rouges voisines.

J'ai eu l'occasion de faire des nécropsies sur les patients mortes de la fièvre maligne et d'étudier la mélanémie, c'est-à-dire la formation d'un pigment noir dans le sang des patients touchés par le paludisme.

Dans les régions tropicales et subtropicales, le paludisme endémique prend la première place presque partout parmi les causes de la morbidité et de la mortalité, et il constitue le principal obstacle à l'acclimatation des Européens dans ces régions.

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