Henry, Will et Molly ne se connaissent pas mais ils ont quelque chose en commun. Tous trois viennent de perdre un être cher, à la suite d'une rupture ou d'un deuil. Un soir d'été, tandis qu'ils se rendent à une fête, ils s'égarent dans Buena Vista Park sans savoir que ce lieu est devenu le refuge secret de Titania et d'Obéron, les souverains du royaume légendaire immortalisés dans la pièce de Shakespeare et inconsolables depuis la mort de leur fils... Ensemble, ils vont vivre une nuit à nulle autre pareille. Libre transposition dans le San Francisco d'aujourd'hui du Songe d'une nuit d'été, le roman de Chris Adrian est un livre surprenant, où réalité et féerie se télescopent pour explorer la puissance et le mystère de l'amour. Un appel au réenchantement du monde. Philippe Chevilley, Les Échos. Une imagination débordante. Pierre Maury, Le Magazine littéraire. Traduit de l'anglais (États-Unis) par Nathalie Bru.

Une nuit d'été

Libre transposition dans le San Francisco d'aujourd'hui du Songe d'une nuit d'été, le roman de Chris Adrian est un livre surprenant, où réalité et féerie se télescopent pour interroger la nature exacte de l'amour.Henry, Will et Molly ne se connaissent pas mais ils ont quelque chose en commun. Tous trois viennent de perdre un être cher dans la mort ou la rupture. Un soir d'été, tandis qu'ils se rendent à une soirée, ils s'égarent dans Buena Vista Park sans savoir que ce lieu est devenu le refuge secret de Titania et Obéron, les souverains du royaume légendaire immortalisés dans la pièce de Shakespeare, inconsolables depuis la mort de leur fils... Ensemble, ils vont vivre une nuit à nulle autre pareille.À l'image d'Obéron, doté du pouvoir de sonder le cœur humain, Chris Adrian explore la puissance et le mystère de l'amour, se jouant de la frontière entre mythe et réalité, grâce et gravité. Il réussit un roman drôle et émouvant, d'une inventivité rarement égalée.

Libre transposition dans le San Francisco d'aujourd'hui du Songe d'une nuit d'été, le roman de Chris Adrian est un livre surprenant, où réalité et féerie se télescopent pour interroger la nature exacte de l'amour. Henry, Will et Molly ne se connaissent pas mais ils ont quelque chose en commun. Tous trois viennent de perdre un être cher dans la mort ou la rupture. Un soir d'été, tandis qu'ils se rendent à une soirée, ils s'égarent dans Buena Vista Park sans savoir que ce lieu est devenu le refuge secret de Titania et Obéron, les souverains du royaume légendaire immortalisés dans la pièce de Shakespeare, inconsolables depuis la mort de leur fils... Ensemble, ils vont vivre une nuit à nulle autre pareille.À l'image d'Obéron, doté du pouvoir de sonder le coeur humain, Chris Adrian explore la puissance et le mystère de l'amour, se jouant de la frontière entre mythe et réalité, grâce et gravité. Il réussit un roman drôle et émouvant, d'une inventivité rarement égalée. « Un roman extraordinaire, imaginatif et d'une terrifiante beauté. » Library Journal« Chris Adrian nous ouvre l'esprit et bouleverse notre façon d'appréhender le monde. » Marilynne Robinson

On peut l'affirmer sans hésiter : personne n'écrit comme Chris Adrian. 
Classé parmi les meilleurs jeunes écrivains américains par le prestigieux magazine The New Yorker et récemment distingué par la fondation Guggenheim, il possède un univers très personnel. 
Dans ces neuf nouvelles bouleversantes, dont les personnages sont souvent des enfants, Chris Adrian aborde des thèmes qui lui sont chers : la mort, le deuil, la maladie, la famille, la fratrie... D'une manière brillante et puissante, il traite de sujets graves qui nous font généralement peur. Rien de convenu ni d'ordinaire dans son écriture. Le lecteur sera perpétuellement surpris, décontenancé et ébloui par son incroyable capacité à saisir l'essence même de la vie. 
Un livre exceptionnel qui ne peut laisser indifférent.« Chris Adrian est un écrivain doué et courageux qui continue à prendre des risques étonnants. Dans ce recueil de nouvelles, le chagrin indicible et la volonté de survie produisent un univers éclatant d'humour et de vie. » The New York Times« Aucune de ces nouvelles n'échappe à la maîtrise de Chris Adrian. Elles sont tout à la fois étranges, belles et inoubliables. Comme Kafka ou Poe, Chris Adrian sait que pour apporter le miraculeux dans la vie, il faut l'écrire de façon réaliste. » The Boston Globe

Un ange meilleur

S'il y a un poney magique dans l'histoire, il y a de fortes chances que je le lise.

Il faut quatre anges pour superviser une apocalypse: un enregistreur pour faire le livre qui serait l'Écriture dans le nouveau monde; un conservateur pour réconforter et sauver ceux sélectionnés pour être la première génération; un accusateur pour leur rappeler pourquoi ils souffrent; et un destroyer pour révoquer la promesse de survie et de rédemption, et pour leur enseigner la terrible vérité sur la grâce abritive furieuse.

Je suis ... triste et en colère. Pourquoi mon esprit est-il si triste et en colère? Je repense à ma vie et tout ce dont je me souvienne, c'est de la rage, de la rage et de la rage.

Mais aussi sûrement que la lune se lève et que le soleil se couche, la dépravation traverse les âges, car il y a toujours un écart entre qui nous sommes et qui nous devrions être, et nos parents, molestés par le regret, nous conçoivent sous le faux espoir que nous serons meilleurs qu'eux, et tout ce qu'ils font, chaque étreinte et chaque coup, ne fait que garantir que nous ne le serons jamais.

Cela lui semblait une merveille que tout mortel devrait souffrir par manque d'amour, et pourtant elle n'avait jamais connu un mortel qui ne se sentait pas mal aimé. Il y avait assez d'amour juste dans ce vilain couloir, pensa-t-elle, que personne ne devrait en ressentir à nouveau le manque. Elle regarda les parents, imaginant leur cœur comme des machines, fabriquant une surfeit sur une surfeit de l'amour pour leurs enfants, puis se demanda comment quelque chose pouvait être si génial et si impuissant.

Je veux être une bonne créature pour des raisons au-delà du partage d'une vie avec un homme bon.

Lorsque les gens me demandent ce que je préfère abandonner, écrire ou médicament, c'est comme on me demande quel œil je préférerais avoir fait une cuillère: ni l'un ni l'autre, et s'il vous plaît utiliser une fourche.

Si je vous montrais ce qu'il y avait dans mon cœur ", a-t-elle dit," cela vous brûlerait à une cendre. "J'ai essayé de vous brûler de la même manière", a-t-il dit, "mais vous ne l'avez même jamais remarqué lorsque j'ai ouvert ma poitrine.

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