Échappée d’un centre pour réfugiés, perdue dans Londres, Petite Abeille, une adolescente nigériane, vient frapper à la porte de Sarah. Les deux femmes se connaissent à peine. Elles se sont croisées deux ans auparavant au Nigeria. Aujourd’hui, tandis que l’une tente d’échapper aux terreurs du passé, l’autre essaie de reconstruire sa vie qui a volé en éclats. Avec un suspense subtil, Chris Cleave dresse le portrait de deux femmes qui parviendront à trouver au coeur du tragique une part de merveilleux.

Et les Hommes sont venus

« Et les hommes sont venus est un livre extraordinaire [...] tellement exceptionnel qu'on en a la chair de poule. [...] C'est un roman incroyable - horrifiant mais désopilant, tragique mais tonique, merveilleusement divertissant et remarquablement intelligent. J'espère que vous l'aimerez autant que moi. » Ce coup de coeur de l'éditrice anglaise a été largement partagé par la presse, unanime et tout aussi dithyrambique, aux États-Unis et en Grande-Bretagne. Et en résumer l'histoire ne donne qu'une faible perception de ce tour de force littéraire : 
Pour sauver leur mariage, Sarah et son mari Andrew partent en voyage au Nigéria, mais sur une plage un événement inattendu les oblige à prendre une décision fatale qui va faire basculer leur vie. Sarah et Andrew font la rencontre d'une Nigérienne de seize ans, Petite Abeille, qui tente de fuir avec sa soeur les hommes qui ont décimé leur village. 
En 16 chapitres alternés, Petite Abeille, clandestine venue chercher refuge à Londres, et Sarah, rédactrice pour un magazine féminin, nous donnent leur version des événements. L'authenticité et la beauté de leurs voix portent le récit. L'une tente d'échapper aux terreurs du passé (le viol et la mort de sa soeur) et de trouver sa place dans la jungle londonienne, l'autre essaye de reconstruire une vie qui a volé en éclats après le suicide inexpliqué de son mari. Peu à peu, nous découvrons quel secret unit ces deux femmes qu'a priori tout oppose. Et pourquoi le mari de Sarah s'est donné la mort après avoir reçu un appel de la jeune Nigérienne. lui annonçant sa venue. Mêlant humour et désespoir, Chris Cleave nous parle ici du dilemme de la compassion, pris entre la tentation de l'égoïsme et celle du sacrifice au nom de la liberté. 
Le portrait magnifique de deux femmes et la rencontre de deux continents.

Et les hommes sont venus

Échappée d'un centre pour réfugiés, perdue dans Londres, Petite Abeille, une adolescente nigériane, vient frapper à la porte de Sarah. Les deux femmes se connaissent à peine. Mais deux ans auparavant, au Nigeria, leurs chemins se sont croisés, et aucune d'elles ne peut oublier ce qui est arrivé... Le secret qui les lie en cache un autre. De chapitre en chapitre, leurs voix alternées se répondent, reconstituent le puzzle du passé, jusqu'à la dernière révélation de Petite Abeille. Avec un suspense subtil. Chris Cleave dresse le portrait de deux femmes qui parviendront à trouver au coeur du tragique une part de merveilleux.

The other hand - us title = little bee

" Cher Oussama ils te veulent mort ou vif pour en finir avec la terreur. Ils offrent vingt-cinq millions de dollars pour ta tête mais en ce qui me concerne je ne veux pas vingt-cinq millions de dollars tout ce que je veux c'est que tu laisses tomber. Tu m'entends ? Je veux être la dernière mère au monde à devoir t'écrire une lettre comme ça. A devoir t'écrire Oussama au sujet de son gamin mort " Après l'assassinat de son mari et de son fils au cours d'un attentat à Londres, une jeune femme rédige une longue lettre à Oussama Ben Laden. Du printemps à l'hiver, dans une ville en proie à la terreur, elle écrit pour survivre.

Incendiaire - Occasion

Je suis toujours déterminé qu'en tant que romancier, je vais aller là-bas et rechercher mes personnages de manière très approfondie avant de commencer à écrire.

Lors de notre lune de miel, nous avons parlé et parlé. Nous avons séjourné dans une villa en bord de mer, et nous avons bu du rhum et de la limonade et nous avons tellement parlé que je n'ai même jamais remarqué la couleur de la mer. Chaque fois que je dois m'arrêter et me rappeler à quel point j'aimais Andrew, je n'ai qu'à y penser. Que l'océan couvre sept dixièmes de la surface de la Terre, et pourtant mon mari pourrait me faire ne pas le remarquer.

Je pense que, en commun avec beaucoup de romanciers, je n'étais pas le gars le plus athlétique à l'école.

Une cicatrice ne se forme pas sur le mourant. Une cicatrice signifie, j'ai survécu.

Je pense qu'il y a quelque chose d'extrêmement beau dans l'idéal olympique et sa devise - «plus rapidement, plus haut, plus fort» - c'est une si belle devise, et il célèbre tout ce qui est l'antithèse de la mort et de la dissolution et de l'entropie.

Le courage est un muscle qui se développe grâce à une utilisation. Il ne sert à rien d'attendre que des tirs intérieurs deviennent commodément apparents au moment de la crise - c'est des trucs de dessins animés.

La mort, bien sûr, est un refuge. C'est là que vous allez quand un nouveau nom, ou un masque et une cape, ne peuvent plus vous cacher. C'est là que vous courez quand aucune des principautés de votre conscience ne vous accordera l'asile.

Ma grand-mère maternelle était à Londres pendant le blitz. En effet, l'homme avec qui elle sortait avant de rencontrer mon grand-père a été tué à côté d'elle dans un cinéma, en 1941, lorsqu'une bombe est passée à travers le toit - une tragédie dans laquelle elle a elle-même été gravement blessée.

Je pense que le récent groupe de romans de la Seconde Guerre mondiale est si bon car nous avons atteint une distance optimale de la guerre. Tout comme un objectif a sa distance focale, le roman a également sa meilleure distance de l'action.

L'horreur dans votre pays est quelque chose dont vous prenez une dose pour vous rappeler que vous n'en avez pas.

La vie est sauvagement injuste. Il ignore nos condamnations profondes et met l'accent disproportionné sur les décisions que nous prenons en fraction de seconde.

Dans mon monde, la mort viendra chasser. Dans votre monde, il commencera à chuchoter à votre oreille pour vous détruire. Je le sais parce que cela a commencé à me chuchoter quand j'étais dans le centre de détention.

Le Daily Mail ne peut pas dire «demandeur d'asile» sans dire «criminel étranger» dans la même phrase. Je suis sûr que c'est pratiquement la politique éditoriale.

Nous devons constamment nous oser dans les petites choses, jusqu'à ce que le courage devienne une habitude d'esprit qui nous servira lorsque nous serons testés de manière inattendue.

Pourtant, la guerre ne se termine pas par l'armistice, cela ne se termine qu'avec le pardon et la réconciliation.

Une cicatrice n'est jamais moche. C'est ce que les fabricants de cicatrices veulent que nous pensions. Une cicatrice ne se forme pas sur la mourante. Une cicatrice signifie, j'ai survécu.

Notre propre marque personnelle de courage - dans les relations, dans les conflits, dans nos principes - est aussi unique que nos empreintes digitales.

Qu'est-ce qu'une aventure? Cela dépend d'où vous commencez. Les petites filles de votre pays, elles se cachent dans l'écart entre la machine à laver et le réfrigérateur et elles font croire qu'elles sont dans la jungle, avec des serpents verts et des singes tout autour d'eux. Moi et ma sœur, nous nous sommes cachés dans une lacune dans la jungle, avec des serpents verts et des singes tout autour de nous, et faisons croire que nous avions une machine à laver et un réfrigérateur. Vous vivez dans un monde de machines et vous rêvez de choses avec des cœurs battant. Nous rêvons de machines, car nous voyons où battre les cœurs nous a quittés.

En train de trembler, dans le banc, j'ai compris que ce n'est pas les morts pour lesquels nous pleurons. Nous pleurons pour nous-mêmes et je ne méritais pas ma propre pitié.

La Seconde Guerre mondiale était, sans exagération, le plus grand événement de toute l'histoire humaine, et il est toujours dans la mémoire vivante.

Je pense que la bravoure signifie une chose différente pour tout le monde.

Si je ne pouvais pas sourire, je pense que ma situation serait encore plus grave.

Étudier la psychologie est amusant parce que vous cherchez toujours les mêmes choses que je pense qu'un écrivain devrait rechercher, ce qui est l'histoire derrière l'histoire.

Nous ne connaissons pas nos cœurs tant que la vie nous met à l'épreuve, et la Seconde Guerre mondiale fascine parce que c'était la dernière fois que tout le monde a été poussé simultanément à leur limite.

Il était de s'occuper d'un enfant très malade des Jeux olympiques de la parentalité.

Je pense qu'il est plus difficile de reconnaître nos forces, ou de nous pardonner et de nous pardonner les uns les autres pour nos lacunes, alors qu'il n'y a pas eu de résultat sur lequel nous pouvons tous nous convenir. Et il est certainement impossible d'imaginer pardonner à l'ennemi alors que leur animus reste invaincu. Pourtant, la guerre ne se termine pas par l'armistice, cela ne se termine qu'avec le pardon et la réconciliation.

Nous étions des exilés de la réalité cet été-là. Nous étions des réfugiés de nous-mêmes.

Ses oeuvres

Ses derniers livres