"A gripping read with fascinating political insight." (Sunday Times, London)"Elegant, elegiac and poignant... Thubron is an intrepid traveler, a shrewd observer and a lyrical guide... to the river, much of it along the border between these two powers at a time of rapid and tense reconfiguration of global geopolitics." (Washington Post)The most admired travel writer of our time-author of Shadow of the Silk Road and To a Mountain in Tibet-recounts an eye-opening, often perilous journey along a little known Far East Asian river that for over a thousand miles forms the highly contested border between Russia and China. The Amur River is almost unknown. Yet it is the tenth longest river in the world, rising in the Mongolian mountains and flowing through Siberia to the Pacific. For 1, 100 miles it forms the tense border between Russia and China. Simmering with the memory of land-grabs and unequal treaties, this is the most densely fortified frontier on earth. In his eightieth year, Colin Thubron takes a dramatic journey from the Amur's secret source to its giant mouth, covering almost 3, 000 miles. Harassed by injury and by arrest from the local police, he makes his way along both the Russian and Chinese shores, starting out by Mongolian horse, then hitchhiking, sailing on poacher's sloops or travelling the Trans-Siberian Express. Having revived his Russian and Mandarin, he talks to everyone he meets, from Chinese traders to Russian fishermen, from monks to indigenous peoples. By the time he reaches the river's desolate end, where Russia's nineteenth-century imperial dream petered out, a whole, pivotal world has come alive.  The Amur River is a shining masterpiece by the acknowledged laureate of travel writing, an urgent lesson in history and the culmination of an astonishing career.

The Amur River - Between Russia and China

En plein Tibet, le mont Kailash, dont l'ascension est interdite, est révéré par un cinquième des habitants de la planète. Et depuis des siècles, les pèlerins marchent en cercles rituels autour du géant de pierre et de glace. En se joignant à eux, le grand écrivain-voyageur Colin Thubron nous offre le plus intime de ses livres : entre rencontres et anecdotes historiques, solitude et ouverture au monde, un périple spirituel d'une fascinante beauté.

Destination Kailash ; la montagne sacrée du Tibet

La Sibérie : un immense " nulle part ", grand comme les Etats-Unis et à peu près inconnu, peuplé de fantômes, sillonné par les errances fiévreuses de popes illuminés, de shamans égarés, de ce qui reste encore de tribus nomades, terre d'exil des bannis de la civilisation, prison-continent, poubelle du communisme et terre d'utopie malgré tout, rêve encore de page blanche où tout petit recommencer. Une énigme. S'y aventurer ; y vivre, impose d'explorer en soi des territoires inconnus, où tous les chemins, tous les repères se perdent. Lorsqu'il entreprend ce voyage de six mois à la fin des années 1990, nulle question pour Colin Thubron de faire du tourisme, mais bien de se laisser envahir en une lente imprégnation par cette immensité dévastée, son silence, ses improbables laissés-pour-compte, abandonnés entre usines en ruines et déchets nucléaires, s'efforçant de vivre, malgré tout. Ici un descendant de Raspoutine, là des savants oubliés de tous qui s'obstinent à mesurer la " signature magnétique " de leurs patients, plus loin, un archéologue persuadé d'avoir trouvé les origines de l'humanité, d'hypothétiques shamans sans plus de mémoire, un agent du KGB devenu prêcheur baptiste - jusqu'à cette femme déportée en 1938 dans le goulag de Vorkuta et restée là depuis, qui ne parvient toujours pas à condamner le communisme : en ce temps-là au moins, soupire-t-elle, en se détachant à grand-peine de son feuilleton mexicain, on croyait en quelque chose... Car comment vivre sans croire ?

En Sibérie

As mysterious as its beautiful, as forbidding as it is populated with warm-hearted people, Syberia is a land few Westerners know, and even fewer will ever visit. Traveling alone, by train, boat, car, and on foot, Colin Thubron traversed this vast territory, talking to everyone he encountered about the state of the beauty, whose natural resources have been savagely exploited for decades; a terrain tainted by nuclear waste but filled with citizens who both welcomed him and fed him-despite their own tragic poverty. From Mongoloia to the Artic Circle, from Rasputin's village in the west through tundra, taiga, mountains, lakes, rivers, and finally to a derelict Jewish community in the country's far eastern reaches, Colin Thubron penetrates a little-understood part of the world in a way that no writer ever has.

In Siberia

Shadow of the Silk Road records a journey along the greatest land route on earth. Out of the heart of China into the mountains of Central Asia, across northern Afghanistan and the plains of Iran and into Kurdish Turkey, Colin Thubron covers some seven thousand miles in eight months. Making his way by local bus, truck, car, donkey cart and camel, he travels from the tomb of the Yellow Emperor, the mythic progenitor of the Chinese people, to the ancient port of Antioch-in perhaps the most difficult and ambitious journey he has undertaken in forty years of travel. The Silk Road is a huge network of arteries splitting and converging across the breadth of Asia. To travel it is to trace the passage not only of trade and armies but also of ideas, religions and inventions. But alongside this rich and astonishing past, Shadow of the Silk Road is also about Asia today: a continent of upheaval. One of the trademarks of Colin Thubron's travel writing is the beauty of his prose; another is his gift for talking to people and getting them to talk to him. Shadow of the Silk Road encounters Islamic countries in many forms. It is about changes in China, transformed since the Cultural Revolution. It is about false nationalisms and the world's discontented margins, where the true boundaries are not political borders but the frontiers of tribe, ethnicity, language and religion. It is a magnificent and important account of an ancient world in modern ferment.

Shadow of the Silk Road

Chaque épisode du voyage de colin thubron dans les années quatre-vingt derrière la grande muraille de chine - des milliers de kilomètres à pied, en train, à bicyclette, depuis la frontière birmane jusqu'au désert de gobi, depuis la mer jaune jusqu'au toit du tibet - est littéralement illuminé par l'acuité de son regard, son génie du détail, son art de se glisser au plus secret des êtres.
 Comment ne pas songer à nicolas bouvier ?

Derrière la grande muraille

Derriere La Grande Muraille

Au coeur de Bornéo

Les attributs dont vous avez besoin pour être un écrivain de voyage sont quelque peu contradictoires. Pour les voyages, vous devez être dur et résilient et pour écrire, vous devez être sensible et sympathique.

Une fois, à l'aube de l'histoire de l'histoire - avant que le monde ne soit classé et réglementé par les esprits mortels, avant que les frontières solides ne se forment entre le monde mortel et toute autre - les fées errent librement parmi les hommes, et les deux races se connaissaient bien. Pourtant, la connaissance n'a jamais été simple, et les aventures que les mortels et les fées avaient ensemble étaient lourdes d'incertitude, car les fées et les humains étaient étrangers les uns aux autres.

Parfois, un voyage naît de l'espoir et de l'instinct, la conviction grisante, alors que votre doigt se déplace le long de la carte: oui, ici et ici ... et ici. Ce sont les nerfs du monde.

Parfois, les voyages commencent bien avant que leur premier pas ne soit franchi

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