"Pour moi, vivre c'est le Christ". Le Bienheureux Columba Marmion fait sienne cette affirmation de saint Paul. Il était donc tout indiqué que ce grand spirituel livre sa lecture de la figure du Christ. Soucieux d'insérer sa méditation dans une grande perspective théologique, l'auteur n'hésite pas à évoquer les grandes lignes du dessein de Dieu dans lequel l'incarnation du Fils prend sa place comme naturellement. La nécessité de s'y référer constamment ouvre toutes grandes les portes d'une spiritualité où la référence au Christ est constante. Visiter ou revisiter ainsi les sacrements, qui sont la base et le tout de la vie chrétienne donne au lecteur une véritable structure et les instruments voulus pour aborder les grandes questions que le monde continue à poser à quiconque veut s'y ouvrir. Et toujours en référence à la foi, à l'espérance et à la charité qui est la plus grande des trois.

Le Christ, vie de l’âme

Le Bienheureux Columba Marmion fut un maître spirituel. Il a marqué prêtres, religieux, religieuses et laïcs de son époque. Il fut une référence pour beaucoup de catholiques depuis sa disparition en 1923 et jusqu'au Concile Vatican II qui consacrait une spiritualité d'ouverture au monde ancrée dans un retour vers le Christ, vie de l'âme. Un retour nourri des Ecritures et de la Liturgie de l'Eglise. On retrouvera l'essentiel de sa spiritualité dans ces deux petits textes Ils témoignent de sa pratique personnelle de dévotions qu'il vivait autant que possible quotidiennement. A l'image du vitrail du Rosaire dans la Basilique de Maredsous (image de couverture) : Marie au pied de la Croix, les éditeurs ont voulu joindre ces deux textes en un seul volume symbole de cette présence de Marie à la mort de son fils, appelant sa résurrection glorieuse où il entraînera sa mère et toute l'humanité !

Le Chemin de la Croix suivi de Les Mystères du Rosaire

La présente édition des Lettres de Dom Marmion vise à donner au lecteur francophone d'aujourd'hui, un accès aisé à ce lot de 1.867 lettres dont 1.361 sont inédites. Cette correspondance s'adresse à des destinataires très divers, principalement des moines de l'Abbaye de Maredsous ou des personnes dirigées par Dom Marmion (religieuses et laïques). Les éditeurs ont voulu respecter, autant que possible, le style et les traits caractéristiques de la riche personnalité de Dom Marmion tels qu'ils sont reflétés dans sa façon d'écrire. Toute la correspondance est donc présentée dans le texte intégral. Elle est donnée dans l'ordre chronologique (de 1881 à la fin janvier 1923). D'abondantes notes à la fin de chaque lettre, un Index des personnes, lieux et institutions ainsi qu'une Chronologie détaillée et des Cartes permettent de situer les propos du saint Abbé. Cette façon de faire permettra au lecteur de suivre la vie et l'évolution de Joseph Columba Marmion, sinon au jour le jour, au moins de mois en mois et d'une année à l'autre, nous faisant voir "au prix de quelques indiscrétions, le Columba intime, primesautier, plein d'humour et d'entrain jovial... qu'aurait déjà souhaité trouver à travers une édition de sa correspondance l'un de ses disciples parmi les plus célèbres.

Correspondance 1881-1923

Le bienheureux Columba Marmion (à l'état civil: Joseph Louis Marmion), né le 1er avril 1858 à Dublin (Irlande) et décédé le 30 janvier 1923 à l'abbaye de Maredsous (Belgique), est un moine bénédictin irlandais, auteur spirituel et 3e abbé de Maredsous. Il a été béatifié par Jean-Paul II le 3 septembre 2000.

Voici un exemple pour vous aider à comprendre l'efficacité du chapelet. Vous vous souvenez de l'histoire de David qui a vaincu Goliath. Quelles mesures le jeune Israélite a-t-il pris pour renverser le géant? Il l'a frappé au milieu du front avec un galet de sa fronde. Si nous considérons le Philistin comme représentant le mal et tous ses pouvoirs: hérésie, impureté, fierté, nous pouvons considérer les petites pierres de la fronde capable de renverser l'ennemi comme symbolisant les Aves du Rosaire.

Les voies de Dieu sont entièrement différentes de nos manières. Pour nous, il semble nécessaire d'employer des moyens puissants afin de produire de grands effets. Ce n'est pas la méthode de Dieu; bien au contraire. Il aime choisir les instruments les plus faibles qu'il puisse confondre le fort: "Dieu a choisi ce qui est faible dans le monde pour faire honte aux forts - infirma Mundi elegit ut Confundat fortia".

O Christ Jésus, vraiment présent sur l'autel, je me jette à vos pieds; Que toute adoration vous soit offerte dans le sacrement que vous nous avez laissé à la veille de votre passion, comme le témoignage de l'excès de votre amour!

N'avez-vous pas souvent rencontré des femmes pauvres qui sont les plus fidèles à la pieuse récitation du chapelet? Vous devez également faire tout ce que vous pouvez pour le réciter avec Ferveur. Descendez, aux pieds de Jésus: c'est une bonne chose de se faire petit en présence d'un dieu si grand.

Nous montrons notre adoration en allant visiter le Christ dans le Tabernacle ou exposé dans la monstrance. Ne serait-ce pas effectivement un échec en ce qui concerne la négligence de l'invité divin qui nous attend? Il y habite, vraiment présent, celui qui était présent dans le berceau, à Nazareth, sur les montagnes de Judée, dans la salle du souper, sur la croix. C'est le même Jésus qui a dit à la Samaritaine: «Si tu connaissais le don de Dieu!

La joie est l'écho de la vie de Dieu en nous.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Columba_Marmion

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