Dalai Lama
La lignée des dalaï-lamas (ou du Dalaï-Lama) est la plus importante lignée de réincarnation (tulkou) postulée dans le bouddhisme tibétain et dans l'histoire du Tibet. Reconnu par ses fidèles comme une émanation du bodhisattva de la compassion, le dalaï-lama, outre son autorité spirituelle, a exercé le pouvoir temporel à la tête du gouvernement tibétain de la période Ganden Phodrang (1642-1959) mis en place par le 5e dalaï-lama entre le XVIIe siècle et le milieu du XXe siècle au sein d'une théocratie,,. En 1952, après la signature de l'accord en 17 points sur la libération pacifique du Tibet, le 14e dalaï-lama, Tenzin Gyatso, prend des initiatives pour créer une société démocratique, en nommant un comité de réformes. L'exode tibétain de 1959 verra environ 100 000 Tibétains suivre le dalaï-lama dans un exil en Inde où il crée le gouvernement tibétain en exil, qu'il dirige et démocratise jusqu'en mars 2011, date de sa retraite politique qu'un amendement constitutionnel du Parlement tibétain en exil autorise,. Pour lui, le rôle politique des dalaï-lamas est dépassé et doit laisser place à la démocratie. En novembre 2018, il annonce des discussions pour qu'un nouveau chef spirituel des Tibétains soit choisi de son vivant. La réunion est reportée à la suite de la mort de Kathok Getse Rinpoché.
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Auteur ajouté le
July 7, 2023
Biographie
La lignée des dalaï-lamas (ou du Dalaï-Lama) est la plus importante lignée de réincarnation (tulkou) postulée dans le bouddhisme tibétain et dans l'histoire du Tibet. Reconnu par ses fidèles comme une émanation du bodhisattva de la compassion, le dalaï-lama, outre son autorité spirituelle, a exercé le pouvoir temporel à la tête du gouvernement tibétain de la période Ganden Phodrang (1642-1959) mis en place par le 5e dalaï-lama entre le XVIIe siècle et le milieu du XXe siècle au sein d'une théocratie,,. En 1952, après la signature de l'accord en 17 points sur la libération pacifique du Tibet, le 14e dalaï-lama, Tenzin Gyatso, prend des initiatives pour créer une société démocratique, en nommant un comité de réformes. L'exode tibétain de 1959 verra environ 100 000 Tibétains suivre le dalaï-lama dans un exil en Inde où il crée le gouvernement tibétain en exil, qu'il dirige et démocratise jusqu'en mars 2011, date de sa retraite politique qu'un amendement constitutionnel du Parlement tibétain en exil autorise,. Pour lui, le rôle politique des dalaï-lamas est dépassé et doit laisser place à la démocratie. En novembre 2018, il annonce des discussions pour qu'un nouveau chef spirituel des Tibétains soit choisi de son vivant. La réunion est reportée à la suite de la mort de Kathok Getse Rinpoché.