Daniel Yergin
Daniel Yergin (né à Los Angeles le 6 février 1947) est un historien spécialiste de l'énergie et des relations internationales. Diplômé de Yale en 1968, il obtient ensuite un Ph.D. en relations internationales en 1974 à l'université de Cambridge. Son ouvrage majeur est Les hommes du pétrole (The Prize: The Epic Quest for Oil, Money, and Power), un livre à succès pour lequel il remporta en 1992 le prix Pulitzer de l'essai. Plusieurs de ces ouvrages ont été des succès de librairie et ont été adaptés sous forme de documentaires. Il a fondé au début des années 1980, Cambridge Energy Research Associates (CERA), une société de conseil qui comprend maintenant 250 personnes, spécialisée dans l'énergie. Il est devenu un des principaux experts américains sur les questions énergétiques. Prenant le contrepied de l'opinion dominante en matière de pic pétrolier, il estime que le monde possède encore des réserves importantes que les progrès techniques permettront de mieux exploiter et que le prix actuel du pétrole va rééquilibrer l'offre et la demande au profit d'autres sources d'énergie.
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@danielYergin
Mais l'essentiel est que l'Irak, alors qu'il possède de très grandes réserves de pétrole, s'est marginalisé en tant qu'exportateur de pétrole et ces jours-ci, ses exportations ne représentent qu'environ un dixième de celles de l'Arabie saoudite voisine.
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De toute évidence, les Chinois ont besoin des ressources, mais je ne pense pas qu'ils veulent s'affronter avec le monde industriel qui se trouve être le marché de leurs biens.
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Mais l'essentiel est que l'Irak, alors qu'il possède de très grandes réserves de pétrole, s'est marginalisé en tant qu'exportateur de pétrole et ces jours-ci, ses exportations ne représentent qu'environ un dixième de celles de l'Arabie saoudite voisine.
@danielYergin
Les gens sous-estiment toujours l'impact de la technologie. Pour vous donner un exemple: dans les années 1970, la frontière pour le développement offshore était de 200 mètres, il est aujourd'hui de 4 000 mètres.
@danielYergin
Dans un monde d'interdépendance croissante, la sécurité énergétique dépendra beaucoup de la façon dont les pays géreront leurs relations entre eux. C'est pourquoi la sécurité énergétique sera l'un des principaux défis de la politique étrangère dans les années à venir. Le pétrole et le gaz ont toujours été des produits politiques.
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Une importante conférence des Nations Unies sur l'environnement s'est déroulée après 18 heures lorsque les conditions de travail contractuelles des interprètes ont déclaré qu'ils pouvaient partir. Ils sont partis, abandonnant les délégués incapables de se parler dans leur langue maternelle. Le président français du comité, qui avait insisté pour ne parler qu'en français tout au long de la semaine, a soudainement démontré sa capacité à parler un excellent anglais avec des délégués anglophones.
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Une prime sur le prix du pétrole d'environ 10 à 15 dollars le baril reflète cette inquiétude accrue.
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Les Iraniens savent qu'ils ont des cartes élevées à cause du pétrole.
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Nous avons connu des peurs similaires dans les années 1880, à la fin de la Première Guerre mondiale et II. Et nous avons manqué dans les années 1970.
@danielYergin
Les Russes se tournent vers l'est vers les Chinois - à la surprise des Européens. Il m'a toujours semblé que la relation entre la Russie et la Chine ne passerait pas à Marx et à Lénine à être basée sur le pétrole et le gaz.
@danielYergin
Le point de départ de la sécurité énergétique aujourd'hui, comme elle l'a toujours été, est la diversification des fournitures et des sources.
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La mer du Nord devait s'épuiser dans les années 1980. Puis dans les années 1990. Et maintenant, la production est toujours en ligne.
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Même les investisseurs de la Silicon Valley ont bien dépassé un milliard de dollars de nouvelles technologies énergétiques.
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Selon une étude de l'United States Geological Survey, 86 % des réserves de pétrole aux États-Unis ne sont pas le résultat de ce qui est estimé au moment de la découverte, mais des révisions et des ajouts qui accompagnent le développement ultérieur.
@danielYergin
Tout d'abord, nous devons trouver un vocabulaire commun pour la sécurité énergétique. Cette notion a une signification radicalement différente pour différentes personnes. Pour les Américains, c'est une question géopolitique. Pour les Européens en ce moment, il est très axé sur la dépendance à l'égard du gaz naturel importé.
@danielYergin
Mais finalement, c'est une question d'accès: l'accès aux champs est au courant de l'ordre du jour des compagnies pétrolières. Nous voyons une accumulation substantielle de l'offre survenue au cours des prochaines années.
@danielYergin
Le monde a produit environ 1 billion de barils de pétrole depuis le début de l'industrie au XIXe siècle. Actuellement, on pense qu'il y a au moins 5 billions de barils de ressources pétrolières, dont 1,4 billion est suffisamment développé et techniquement et économiquement accessible.
@danielYergin
La majeure partie des fournitures supplémentaires qui pourraient être placées sur le marché proviennent de deux endroits. Premièrement, ils viennent d'autres fournisseurs du golfe Persique, dont l'Arabie saoudite est en tête de liste.
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Mais cela ne suffit pas: pour maintenir la sécurité énergétique, il faut un système d'approvisionnement qui fournit un tampon contre les chocs. Il a besoin de grands marchés flexibles. Et il est important de reconnaître le fait que toute la chaîne d'approvisionnement en énergie doit être protégée.
@danielYergin
Si une guerre commençait, le prix du pétrole augmenterait probablement, comme vous l'avez dit, peut-être 5 $, 6 $ le baril jusqu'à ce que vous voyiez d'autres huiles à partir des fournitures supplémentaires qui sont disponibles ailleurs en arrivant au monde, sur le marché.
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Nous vivons dans une nouvelle ère de l'anxiété énergétique de l'approvisionnement.
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En quelques années, les Chinois seront considérés comme des participants réguliers à l'industrie internationale. Leurs entreprises doivent se présenter aux actionnaires ainsi qu'aux autorités chinoises. Ils doivent gagner de l'argent, ils doivent être efficaces.
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Les autres sont les actions stratégiques et soi-disant stratégiques des États-Unis et les autres pays industriels occidentaux, ce qui pourrait mettre jusqu'à quatre millions de barils par jour de pétrole sur le marché assez rapidement.
@danielYergin
Nous vivons dans un monde différent maintenant. Vous pouvez le voir partout dans les relations internationales: il était à noter qu'après sa visite à Washington, le prochain arrêt du président chinois était l'Arabie saoudite.
@danielYergin
Les cycles de pénurie et de surplus caractérisent toute l'histoire de l'huile.
@danielYergin
Ainsi, le principal obstacle au développement de nouvelles fournitures n'est pas la géologie mais ce qui se passe au-dessus du sol: les affaires internationales, la politique, l'investissement et la technologie.
@danielYergin
Pour relever le défi énergétique, il faut l'énergie la plus importante de toutes - la créativité humaine. C'est le vrai prix.
@danielYergin
Cela a beaucoup à voir avec les troubles au Nigéria, mais aussi avec la perte de production après les ouragans du golfe du Mexique, la baisse de l'Irak depuis la guerre de 2003 et la baisse de la production vénézuélienne depuis 2002.
@danielYergin
Tout d'abord, nous devons trouver un vocabulaire commun pour la sécurité énergétique. Cette notion a une signification radicalement différente pour différentes personnes. Pour les Américains, c'est une question géopolitique. Pour les Européens en ce moment, il est très axé sur la dépendance à l'égard du gaz naturel importé.
@danielYergin
Au milieu des années 80, les problèmes d'exploitation ont mis les usines [nucléaires] hors ligne si souvent qu'à une base annuelle, ils ne fonctionnaient qu'à environ 55% de leur capacité de génération totale nominale. Aujourd'hui, à la suite de plusieurs décennies d'expérience et d'un accent intense sur les performances ... Les centrales nucléaires aux États-Unis fonctionnent à plus de 90% de la capacité. Cette amélioration de l'opération efficace est si importante dans son impact qu'elle peut presque être considérée comme une nouvelle source en puissance électrique elle-même.