Artiste visionnaire, Bodys Isek Kingelez a créé une série de propositions utopiques, de villes inscrites dans un avenir pacifié et prospère. Né au Congo belge en 1948, il entre dans l'âge adulte alors que son pays connaît de profondes mutations, après son accession tourmentée à l'indépendance. A la fin des années 1970, à Kinshasa, capitale d'un nouvel Etat-nation rebaptisé Zaïre, il élabore ses premières oeuvres en transformant des matériaux modestes - papier, carton, plastique et emballages - en sculptures d'une éblouissante complexité. Inspirées en grande partie par la vie trépidante et l'architecture de la capitale (où il vivra jusqu'à sa mort en 2015), ses créations évoquent des bâtiments publics, des monuments, des pavillons d'expositions et des gratte-ciels, tour à tour isolés ou agencés en mégalopoles tentaculaires et imaginaires. Kingelez accède à la renommée internationale grâce à sa participation à l'exposition-phare Magiciens de la terre, au Centre Pompidou à Paris, en 1989. Depuis, ses sculptures ont été présentées dans le monde entier. Accompagnant une exposition organisée au Museum of Modern Art (MoMA) de New York, ce catalogue, qui constitue la toute première rétrospective exhaustive du travail de Kingelez, retrace ses trente années de carrière, dans toute leur ampleur, depuis ses toutes premières oeuvres, qui ont été rarement montrées, jusqu'aux cités de grandes dimensions de sa maturité artistique. Illustré de photographies inédites et exceptionnelles, cet ouvrage est le plus complet jamais consacré à Bodys Isek Kingelez.

Bodys Isek Kingelez

Constructed narratives

Sir David Adjaye, né en 1966 à Dar Es Salam en Tanzanie, est un architecte britannique et ghanéen.

Ce que je résiste, ce sont les techniques. Je trouve des techniques très problématiques. Donc, lorsque les critiques parlent de mon travail en ces termes, je trouve qu'ils manquent la condition. Je suis à l'aise avec la notion de modèle et d'ornement en tant que système d'organisation, [mais] pour moi, il agit comme un textile. Il ne s'agit donc pas de motif, mais de la notion d'architecture à travers l'objectif du textile, plutôt que de l'architecture à travers l'objectif de la brique et du mortier.

L'Afrique est une opportunité extraordinaire en ce moment

D'une certaine manière, aller en Afrique m'a permis de voir des possibilités qui semblent parfois impossibles dans certaines conditions. Cela m'a également permis de voir des opportunités de stratégies matérielles. Je déteste quand les gens pensent que je suis allé chercher quelque chose [d'Afrique] et que je l'ai apporté ici. Il s'agit davantage de la façon dont cela affecte la façon dont je travaille et affecte [ma] créativité.

Les bâtiments pour moi représentent des opportunités d'agence, de transformation et de narration. Ce ne sont pas seulement des artefacts. Il y a cette grande tradition de bâtiments comme des artefacts construits - des artefacts construits - mais pour moi, ce sont ces sites de négociation incroyables.

Dans certaines conditions, l'architecture du textile est plus pertinente que dans d'autres conditions ou l'opacité de la forme matérielle. Le modèle dans le monde de la matérialité rare et une hybridité devient une façon de créer une nouvelle authenticité. Parfois, il existe un certain type de noblesse d'un groupe de matériaux littéralement de la terre, qui avait une certaine noblesse de présence, mais est très différent des matériaux que nous avons maintenant.

Le musée de D.C. est vraiment un musée narratif - la nature d'un peuple et comment vous représentez cette histoire. Alors que le Studio Museum est vraiment un musée d'art contemporain qui se trouve être la diaspora et un corps particulier d'artistes contemporains ignorés par le courant dominant. Le Studio Museum a défendu cela et amené dans le courant dominant. Les musées sont donc comme des frères, mais différents.

Je suis totalement dans l'architecture pour toutes les strates de la société. Le design élevé ne devrait pas être des gens riches.

La chose à propos de l'architecture est que c'est un art [vous] en apprenez simplement plus en faisant plus. C'est une de ces choses qui n'est vraiment pas un art de penser, mais de faire. Donc, d'une certaine manière, ce qu'il a fait est considérablement intensifié la façon dont je construis.

Les bâtiments sont des structures profondément émotives qui forment notre psyché. Les gens pensent que ce ne sont que des choses dans lesquelles ils manoeuvrent, mais la composition d'une personne est influencée par la nature des espaces.

Si vous vivez à New York et que vous ne connaissez que New York, vous connaissez un certain type de condition de formalité et d'informalité. En étant capable d'aller dans un autre contexte et de pouvoir l'utiliser comme un compteur au contexte que vous connaissez, vous êtes sur le point de voir une gamme plus large.

Au cours des 10 premières années, je me faisais juste construire juste pour comprendre ce que je faisais et je ne faisais pas confiance à mon intuition pour simplement produire. Puis, au cours des cinq dernières années, j'ai vraiment réfléchi à ce que je produit et à ce qu'il fait.

Les maisons [mon premier projet à Londres] ont été des réactions à l'état de la ville et mes frustrations avec les normes qui étaient jouées. D'une certaine manière, ils étaient légèrement subconscients mais des réactions à cette condition et un moyen de postuler de nouvelles possibilités dans certaines normes omniprésentes.

Je suis entré dans l'architecture parce que je cherchais un moyen de produire dans le monde. Je suis allé à l'école d'art et j'ai pensé que je le ferais à travers l'art, mais j'ai réalisé très rapidement que je m'intéressais aux ramifications sociales de la création de formulaires. Les bâtiments sont donc devenus le véhicule et ont rempli cette chose. Cela m'a satisfait quand je les ai produits. J'ai décidé que c'était ce que je voulais faire avec le reste de ma vie.

Le contexte est si important, non pas pour imiter mais pour faire partie de l'endroit. Je voulais un bâtiment qui reconnaît son environnement.

D'une certaine manière, je pense que j'ai suffisamment d'outils et de connaissances maintenant que lorsque je construis, il a une agence très spécifique qui est très consciente. Ce n'est plus spéculatif; c'est vraiment construit. Je suis très intéressé par la façon dont cette conscience, sur la façon dont je produit, travaille dans différentes conditions. C'est comme grandir.

https://fr.wikipedia.org/wiki/David_Adjaye

Ses oeuvres

Ses derniers livres