La gestion de la pandémie et l'attentisme climatique ont révélé l'irrationalité des solutions néolibérales face à la crise globale. En dix-neuf chroniques thématiques, David Harvey nous montre comment le système capitaliste, « trop gros pour faire faillite, mais trop monstrueux pour survivre », tente aujourd'hui d'éviter l'effondrement en mobilisant les banques centrales, en s'appropriant la richesse collective par la dette, ou en s'alliant aux forces réactionnaires et aux nationalistes. Tout en renouvelant les outils et les concepts de Marx - le syndrome de la croissance, les valeurs d'usage et d'échange, le consumérisme ou l'aliénation -, David Harvey s'empare des questions politiques et sociales les plus urgentes et envisage les voies concrètes de transformation de la société. Il dégage des alternatives face à l'explosion des inégalités sociales et au réchauffement climatique : réorienter l'État, les flux du capital, la force de travail et les nouvelles technologies serait ainsi le premier impératif progressiste de notre temps.

Chroniques anti-capitalistes

Benito Alfieri expands his cocaine empire with a new market in Central Asia. His abalone market keeps growing, and other than the regular Hout Bay irritations, the world from his office is looking good. Or so he thinks. Until one of his trucks catches fire, destroying the contents, while a second one is hijacked and later torched, also destroying the contents. Were they accidents, random events or something else? His Central Asian market feels the pinch of no delivery and they want payback. When problems arise, the Alfieri family resolve them their way using kidnappings, torture, murder, and corruption. Benito Alfieri is a very dangerous man, but the loss of the trucks with their loads of cocaine and the pushback from Central Asia are pushing him to the edge. The real Dimitri Alfieri, Benito's nephew, emerges and proves that he has no boundaries when it comes to barbaric violence and revenge.

Retribution Book 4 - Steps to Revenge - Retribution, #4

When Dimitri Alfieri was ambushed, he was shot twice as a lesson. The money he was carrying to be laundered, was stolen. He never saw who it was, he can't prove anything but he believes the Hout Bay family need the money, they have the military experience so they had to be behind it. When a significant portion of the money is subsequently dumped in a public park, he becomes increasingly unravelled. Cesar Quevedo, the abalone poacher, his ally and only friend, is no stranger to ruthless violence. But he has his own problems. His earlier killing of an abalone poacher to send a message comes back to haunt him when an attempt is made on his life, leading to more violence and deaths. Now it is about to become personal. Dimitri Alfieri vs the Hout Bay family. He would like to believe that his friend Cesar, has his back. But Cesar is, inexplicably, in love and revenge is no longer part of his thinking.

Retribution Book 3 - Twilight Revenge - Retribution, #3

Ces dernières années, plusieurs ouvrages ont été consacrés au néolibéralisme, envisagé tantôt comme un courant de pensée, tantôt comme une idéologie politique, tantôt comme une « rationalité » visant à soumettre l'État, la société et la subjectivité au modèle du marché. Dans ce livre remarquablement pédagogique, David Harvey ne néglige aucun de ces aspects, mais il considère avant tout le néolibéralisme comme un mode d'organisation politico-économique, en profonde rupture avec celui mis en place après guerre dans les pays occidentaux : comment est-on passé d'un capitalisme fondé sur un compromis entre capital et travail à un capitalisme fondé sur la réduction des dépenses publiques, la dérégulation, la privatisation et la financiarisation de tous les secteurs ?

Brève histoire du néo-libéralisme

Les guerres d'Afghanistan et d'Irak ont obligé la gauche mondiale à élaborer de nouvelles manières d'analyser et de combattre l'impérialisme. Mais David Harvey montre dans ce livre que, outre cette dimension spectaculaire et violente, qui laisse à penser que la main invisible du marché a plus que jamais besoin d'un gant de fer, l'impérialisme procède de logiques qui déterminent aussi notre quotidien de manière plus diffuse. Ce que l'auteur appelle l'" accumulation par dépossession " consiste en une répétition nécessaire du processus d'accumulation primitive jadis observé par Marx : le capitalisme financier entraîne en effet la privatisation accélérée des biens communs (terres, forêts, eau, savoirs traditionnels...) et des services publics (énergie, logements, transports, santé...). David Harvey montre qu'en réalité l'impérialisme capitaliste procède de deux logiques, l'une économique, l'autre politique, qui s'articulent et s'affrontent pour développer des stratégies de domination dans le temps et dans l'espace. Quelles sont les relations entre les dépenses astronomiques du Pentagone et le déclin économique relatif des Etats-Unis ? Washington fait-il reposer de plus en plus son hégémonie mondiale sur le facteur militaire ? Comment l'Amérique compte-t-elle résister à la montée en puissance de l'Asie de l'Est et du Sud-Est ? L'occupation de l'Irak marque-t-elle une première étape de ce conflit planétaire ?.. Pour répondre à ces questions, l'auteur combine de façon originale une triple approche théorique, historique et conjoncturelle. II explique ainsi comment l'impérialisme reconfigure en permanence les liens entre expansion économique et domination territoriale ; il le situe dans la longue durée et le montre à l'oeuvre, sous nos yeux, en ce début du XXIe siècle.

Le nouvel impérialisme

Spaces of Global Capitalism

Nos auteurs n'ont pas d'imagination, ils ne font que vous raconter des histoires vraies dans lesquelles, l'argent, le pouvoir, la perversion, la passion et la folie mènent des hommes et des femmes à commettre des actes irréversibles qui vous plongeront dans l'horreur et vous frissonnerez de terreur encore bien longtemps après la dernière ligne. Pourquoi un fan se transforme-t-il en un meurtrier et en vient-il à tuer son idole ? Cette question est abordée dans la narration des meurtres des célébrités telles que : John Lennon et Gianni Versace qui ont bouleversé le monde. Stalker, terme anglais pour harceleur, est entré dans la langue française par la presse " People ". Pour déclarer son amour à Jodie Foster, J.W. Hinckley a attenté à la vie du président Reagan et l'a grièvement blessé. Brad Pitt, Steven Spielberg, Madonna et d'autres stars sont terrorisées par des stalkers et nous vous en rapportons les faits. Ce livre contient des photographies parfois insoutenables.

Fans jusqu'à tuer - Occasion

The New Imperialism

David W. Harvey (né le 31 octobre 1935) est un géographe économiste marxiste hétérodoxe britannique, professeur émérite d'anthropologie et de géographie au Graduate Center de la City University of New York (CUNY), précédemment à la London School of Economics. Il a obtenu son doctorat en géographie de l'Université de Cambridge en 1961. Harvey a écrit de nombreux livres et essais qui ont joué un rôle important dans le développement de la géographie moderne en tant que discipline. Fortement influencé par les pensées de Karl Marx, Friedrich Engels et Walter Benjamin, il est partisan de l'idée du droit à la ville qu'il emprunte à l'universitaire français Henri Lefebvre.

La liberté de faire et de refaire nos villes et nous-mêmes est, je veux dire que l'un des droits de l'homme les plus précieux mais les plus négligés.

Le droit à la ville est bien plus que la liberté individuelle d'accéder aux ressources urbaines: c'est le droit de nous changer en changeant la ville.

Non seulement les armes doivent être achetées et payées pour des excédents de capital et de main-d'œuvre, mais elles doivent également être utilisées. Car c'est le seul moyen que le capitalisme a à sa disposition pour atteindre le niveau de dévaluation maintenant requis. L'idée est terrible dans ses implications. Quelle meilleure raison pourrait-il y avoir pour déclarer qu'il est temps que le capitalisme soit parti, pour céder la place à un mode de production plus sain?

L'invocation de la nécessité sociale devrait nous alerter. Il contient les graines de la critique de Marx à l'économie politique ainsi que pour sa dissection du capitalisme.

Le capitalisme ne tombera jamais seul. Il devra être poussé. L'accumulation de capital ne cessera jamais. Il devra être arrêté. La classe capitaliste ne renoncera jamais volontairement à son pouvoir. Il devra être dépossédé.

La néolibéralisation n'a pas été très efficace pour revitaliser l'accumulation mondiale des capitaux, mais elle a remarquablement bien réussi à restaurer, ou dans certains cas (comme en Russie et en Chine), le pouvoir d'une élite économique. L'utopie théorique de l'argument néolibéral a, je conclus, principalement travaillé comme un système de justification et de légitimation pour tout ce qui devait être fait pour atteindre cet objectif.

Marx a décidé de résoudre les contradictions et de corriger les erreurs de l'économie politique classique. Il pensait qu'il avait très bien réussi. À en juger par le son et la fureur de la controverse entourant ses interprétations, il a trop bien réussi ou s'est trompé au succès de son entreprise.

L'effet net de l'augmentation de l'échelle, de la centralisation du capital, de l'intégration verticale et de la diversification au sein de la forme d'entreprise a été de remplacer la «main invisible» du marché par la «main visible» des gestionnaires.

Il n'y a, en bref, pas de «solution spatiale» qui peut contenir les contradictions du capitalisme à long terme.

Il y a une différence entre une explosion de colère spontanée, qui n'a pas d'objectif politique et une réponse plus mesurée que nous avons vue dans le mouvement Occupy Wall Street.

Les capitalistes se comportent comme des capitalistes où qu'ils se trouvent. Ils poursuivent l'expansion de la valeur par exploitation sans égard aux conséquences sociales.

Mon conseil à tout le monde serait de sortir autant que possible et de gérer les inégalités sociales et la dégradation de l'environnement parce que ces problèmes sont de plus en plus prémonitoires.

L'accumulation de capital et de misère va de pair, concentrée dans l'espace.

Si, par exemple, une élite d'esprit conspiratrice est si puissante, a à portée de main des instruments multiples et délicats avec lesquels affiner l'accumulation, alors comment expliquer les glissements de tête périodiques en crise?

Des spéculations sur terre peuvent être nécessaires au capitalisme, mais les orgies spéculatives deviennent périodiquement un bourbier de destruction pour le capital lui-même.

Le début d'une crise est généralement déclenché par une défaillance spectaculaire qui secoue la confiance dans des formes fictives de capital.

Les compétences qui sont monopolisables sont un anathème pour le capital.

L'accumulation de capital implique l'expansion de la valeur au fil du temps.

Les villes commencent à utiliser la production culturelle comme moyen de commercialiser leur ville comme étant unique et spéciale. Bien sûr, le problème avec cela est qu'une grande partie de la culture est très facile à reproduire. Le caractère unique commence à disparaître. Ensuite, nous avons ce que j'appelle la "Disneyfication" de la société.

L'idée de bon sens que «il y a un temps et une place pour tout» se met dans un ensemble de prescriptions qui reproduisent l'ordre social en attribuant des significations sociales aux espaces et aux temps.

Parce que la Terre n'est pas un produit du travail, elle ne peut pas avoir de valeur.

La capacité de se transformer de l'intérieur fait du capitalisme une bête quelque peu particulière - comme un caméléon, elle le change perpétuellement; comme un serpent, il perd périodiquement sa peau.

Les relations monétaires ont pénétré dans tous les coins et recoins du monde et dans presque tous les aspects de la vie sociale, voire privée.

L'équilibre entre l'offre et la demande n'est atteint que par une réaction contre le bouleversement de l'équilibre.

L'inflation rampante est tout aussi difficile à vivre que la dévaluation des produits.

Nous sommes censés vivre sous le capitalisme, et le capitalisme est censé être compétitif, vous vous attendez donc à ce que les capitalistes et les entrepreneurs aiment la concurrence. Eh bien, il s'avère que les capitalistes font tout ce qu'ils peuvent pour éviter la concurrence.

Le changement technologique peut devenir «fétichisé» comme une «chose en soi», comme une force directrice exogène dans l'histoire du capitalisme.

https://fr.wikipedia.org/wiki/David_Harvey

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