Après Né au bon montent qui évoquait sa jeunesse et ses débuts en littérature, David Lodge poursuit son exploration personnelle en se penchant sur l'apogée de sa carrière d'écrivain et d'universitaire de 1976 à 1991. Avec son humour inimitable, notre britannique préféré se raconte tout en dépeignant son époque. Il invite le lecteur à pénétrer dans les coulisses de ses fictions et de la création littéraire. Comment se fabrique un roman ? Pourquoi choisit-on un jour de raconter des histoires, d'inventer des personnages, d'ajouter d'autres vies que la sienne à son quotidien ? David Lodge nous livre à sa manière un passionnant art de vivre et d'écrire.

La chance de l'écrivain

Après Né au bon moment qui évoquait sa jeunesse et ses débuts en littérature, David Lodge poursuit son exploration personnelle en se penchant sur l'apogée de sa carrière d'écrivain et d'universitaire de 1976 à 1991. Avec un regard tendre empreint de pudeur, et une drôlerie inimitable, notre britannique préféré se raconte. Le lecteur a l'impression de pénétrer dans les coulisses des romans du grand Lodge.

Il y a bien longtemps que Bernard Walsh, l'ancien prêtre, ne croit plus au paradis. Lorsqu'il quitte Rummidge (cet enfer industriel de célèbre mémoire depuis Changement de décor, Un tout petit monde et Jeu de société) pour se rendre à Hawaii, il feuillette avec scepticisme les brochures touristiques vantant les charmes exquis d'un monde qui n'aurait jamais connu le mal. Les gags se multiplient dans l'avion entre Londres et Honolulu ainsi que pendant le séjour à Hawaii au cours duquel les membres du groupe se croisent, s'évitent comme s'il s'agissait d'un colloque d'un nouveau genre. L'expérience est certes un peu décevante pour beaucoup, mais pas pour Bernard qui découvre que le paradis existe, même à Hawaii. "David Lodge est gentiment mais "britishement" catégorique : l'Eden, brochure tour opérateur Sea, sex and sun à Hawaii, c'est l'enfer. Tout ce que vous avez voulu savoir sur les congés sans jamais avoir osé le demander, vous le retrouvez dans Nouvelles du paradis." (Karen Lajon, Le Journal du Dimanche)

NOUVELLES DU PARADIS

Campus Trilogy

Lawrence Passmore a mal au genou.Mais son problème est beaucoup plus vaste. Il se livre en vain à toutes les thérapies possibles. Plus il se sent malheureux, plus les difficultés conjugales et professionnelles semblent s'accumuler. Ses tentatives d'aventures sexuelles sont loin de lui apporter la compensation souhaitée. Jusqu'à la trouvaille finale... David Lodge nous fait ressentir avec une drôlerie inimitable l'accablement croissant de son narrateur.Au passage, il dresse un portrait caustique du monde de la télévision... et des thérapeutes. C'est une vérité profonde de notre univers quotidien qui passe à travers le divertissement.

Thérapie

Jeux de maux

Deux avions se croisent en plein ciel quelque part au-dessus du pôle Nord, l'un transporte un professeur américain brillant, spécialiste de Jane Austen, qui arrive d'une grande université de la côte Pacifique, l'autre, un professeur anglais un peu médiocre qui vient d'une université des Midlands et n'a d'autre titre de gloire que de savoir concocter des épreuves d'examen. Ils ont décidé d'échanger leur poste pour une durée de six mois.C'est avec ce roman que David Lodge a inauguré sa série désormais célèbre qu'il poursuivra avec Un tout petit monde et Jeu de société et dans laquelle destins et chemins se croisent et s'entrechoquent dans un humour subtil.

Changement de décor

Deux avions se croisent en plein ciel quelque part au-dessus du pôle Nord , l'un transporte un professeur américain brillant, spécialiste de Jane Austen, qui arrive d'une grande université de la côte Pacifique, l'autre, un professeur anglais un peu médiocre qui vient d'une université des Midlands et n'a d'autre titre de gloire que de savoir concocter des épreuves d'examen. Ils ont décidé d'échanger leur poste pour une durée de six mois. C'est avec ce roman que David Lodge a inauguré sa série désormais célèbre qu'il poursuivra avec Un tout petit monde et Jeu de société et dans laquelle destins et chemins se croisent et s'entrechoquent dans un humour subtil. "Un suspense cocasse, une satire divertissante dont personne ne sort indemne."

Changement de décor  (The Campus Trilogy #1)

David Lodge, selon l'état civil David John Lodge, né le 28 janvier 1935 à Brockley dans le sud de Londres, est un universitaire spécialiste de littérature et un écrivain britannique.

Je n'ai jamais aimé travailler - il a la même relation avec le vrai sport que la masturbation le fait au vrai sexe

Je suis moi-même un peu déconstructionniste. C'est un peu excitant - le dernier frisson intellectuel qui reste. Comme le scie à travers la branche sur laquelle vous êtes assis.

Lire, c'est se rendre à un déplacement sans fin de la curiosité et du désir d'une phrase à une autre

whhheeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeey! Le cri de moteurs à réaction monte en crescendo sur les pistes du monde. Chaque seconde, quelque part ou autre, un avion touche, avec une bouffée de fumée du caoutchouc de pneu brûlé, ou se lève dans l'air, laissant une frottis de fumées noires se dissolvant dans son sillage. De l'espace, la Terre pourrait regarder un œil fantaisiste comme un énorme carrousel, avec des avions au lieu de chevaux tournant autour de sa circonférence, de haut en bas, de haut en bas. Whhheeeeeeeeeeee!

Toute langue est nécessairement un système fini appliqué avec différents degrés de créativité à une variété infinie de situations, et la plupart des mots et des phrases que nous utilisons sont "préfabriqués" dans le sens où nous n'en inventons pas de nouveaux à chaque fois que nous parlons.

L'information est la religion du monde moderne.

C'est l'attraction du circuit de la conférence: c'est une façon de convertir le travail en jeu, de combiner le professionnalisme avec le tourisme et tous aux dépens de quelqu'un d'autre. Écrivez un papier et voyez le monde! Je suis Jane Austen - Fly Me!

Lire, c'est se rendre à un déplacement sans fin de la curiosité et du désir d'une phrase à une autre, d'une action à une autre, d'un niveau de texte à un autre. Le texte se dévoile devant nous, mais ne se permet jamais d'être possédé; Et au lieu d'essayer de le posséder, nous devons prendre plaisir à ses taquineries

Quatre fois, en vertu de nos règles éducatives, le pack humain est mélangé et coupé - à onze, plus, seize et plus, dix-huit et plus et vingt - et heureux est celui qui vient en haut du pont à chaque occasion, mais surtout le dernier. C'est ce qu'on appelle les finales, dont le nom même implique que rien d'importance ne peut se produire après.

La paraphrase, au sens du résumé, est aussi indispensable au roman-critique comme une analyse étroite du critique de la poésie lyrique. La déduction naturelle est que les romans sont paraphrasables, alors que les poèmes ne le sont pas. Mais il s'agit d'une fausse déduction car une analyse étroite est elle-même une forme déguisée de paraphrase.

Morris a lu la lettre. Était-ce une nuance trop complète? Non, c'était une autre loi de la vie académique: il est impossible d'être excessif dans la flatterie de ses pairs.

Jogging, je crois qu'ils l'appellent. Il semble que ce soit une maladie psychologique épidémique qui affecte les Américains de nos jours. Une forme de masochisme, comme les flagellantes au Moyen Âge.

C'est la seule chose qui me fait avancer ces jours-ci, voyageant. Changements de scène, changements de visages

Walt Whitman, celui qui a mis de côté les mots de fin jamais vus dans la compagnie de l'autre auparavant en dehors d'un dictionnaire.

La littérature consiste principalement à avoir des relations sexuelles et pas beaucoup d'avoir des enfants. La vie est l'inverse.

C'était le malheur d'Adam Appleby qu'au moment de l'éveil du sommeil, sa conscience a été immédiatement inondé de tout ce qu'il voulait le moins penser

La vie, après tout, devrait aller de l'avant, pas en arrière.

La langue est le filet qui est considéré comme piégé dans une culture particulière. Mais si l'on ne pouvait que frapper le ballon avec une force suffisante, avec un timing parfait, il percevrait peut-être le filet, continuerait sur son parcours, ne tomberait jamais sur Terre, mais irait en orbite dans le monde.

Les universités sont les cathédrales de l'ère moderne. Ils ne devraient pas avoir à justifier leur existence par des critères utilitaires.

Je respecte un homme qui peut reconnaître une citation. C'est un art mourant.

https://fr.wikipedia.org/wiki/David_Lodge

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