Ashley et Jim ont en commun l'amour de la nature. Âgés de 20 ans, l'un revient en Australie pour gérer la propriété héritée de son père, l'autre est passionné par la faune sauvage de l'estuaire et des marais. Mais en 1914, l'Europe plonge dans la guerre. Obligés de rejoindre l'Angleterre puis la France, le conflit n'épargnera pas les deux amis. Seule témoin de la parenthèse heureuse qui les a réunis quand ils rêvaient d'un sanctuaire pour les oiseaux migrateurs, Imogen, une photographe anglaise, saura-t-elle préserver le souvenir de ces moments intenses qu'ils ont connus en Australie??      « Le roman magnifiquement sobre d'un immense poète. »     The Daily Telegraph

L'infinie patience des oiseaux

Lorsqu'en 1914, Ashley Crowther revient en Australie, dans le Queensland, pour s'occuper de la propriété héritée de son père, il découvre un paysage merveilleux peuplé de bécasses, d'ibis et de martins-chasseurs. Il y fait également la connaissance de Jim Saddler, la vingtaine comme lui, passionné par la faune sauvage de l'estuaire et des marais. Au-delà de leurs différences personnelles et sociales, les deux jeunes hommes ont en commun un véritable amour de la nature. Et ils partagent un rêve : créer un sanctuaire destiné aux oiseaux migrateurs.Loin de là, l'Europe plonge dans un conflit d'une violence inouïe. Celui-ci n'épargnera ni Jim, qui rejoint un camp d'entraînement à Salisbury, ni Ashley, envoyé à Armentières. Seul témoin de la parenthèse heureuse qui les a réunis, Imogen, une photographe anglaise amoureuse comme eux des oiseaux, saura-t-elle préserver le souvenir des moments exceptionnels qu'ils ont connus ?Traduit pour la première fois en français, ce roman signé par l'un des plus grands écrivains australiens contemporains, et publié il y a près de quarante ans, s'impose avec le temps comme un chef-d'oeuvre empreint de poésie et de lumière.« Le roman magnifiquement sobre d'un immense poète. »The Daily Telegraph

L'Infinie patience des oiseaux

Lorsqu'en 1914, Ashley Crowther revient en Australie, dans le Queensland, pour s'occuper de la propriété héritée de son père, il découvre un paysage merveilleux peuplé de bécasses, d'ibis et de martins-chasseurs. Il y fait également la connaissance de Jim Saddler, la vingtaine comme lui, passionné par la faune sauvage de l'estuaire et des marais. Au-delà de leurs différences personnelles et sociales, les deux jeunes hommes ont en commun un véritable amour de la nature. Et ils partagent un rêve : créer un sanctuaire destiné aux oiseaux migrateurs. 
Loin de là, l'Europe plonge dans un conflit d'une violence inouïe. Celui-ci n'épargnera ni Jim, qui rejoint un camp d'entraînement à Salisbury, ni Ashley, envoyé à Armentières. Seul témoin de la parenthèse heureuse qui les a réunis, Imogen, une photographe anglaise amoureuse comme eux des oiseaux, saura-t-elle préserver le souvenir des moments exceptionnels qu'ils ont connus ? 
Traduit pour la première fois en français, ce roman signé par l'un des plus grands écrivains australiens contemporains, et publié il y a près de quarante ans, s'impose avec le temps comme un chef-d'oeuvre empreint de poésie et de lumière. « Le roman magnifiquement sobre d'un immense poète. » The Daily Telegraph

Une rançon marque le retour au roman de l'immense écrivain qu'est l'Australien David Malouf, prix Femina étranger pour Ce vaste monde. Il réinterprète ici magistralement l'une des scènes les plus célèbres de L'Iliade. Celle où Priam, du haut des murs de Troie, assiste à la profanation du corps d'Hector, traîné derrière le char d'un Achille rendu fou de douleur par la mort de son ami Patrocle. Prêt à tout pour récupérer le cadavre de son fils, le vieillard, dépouillé des attributs de la royauté, se dirige alors vers le camp des Grecs dans une simple charrette tirée par des mules. Achille et Priam: deux hommes face à leur souffrance, au chagrin, en quête de rédemption. Incandescent et crépusculaire, ce livre au lyrisme puissant et délicat, à l'instar de l'épopée légendaire qu'il restitue, résonne singulièrement dans le monde d'aujourd'hui.

«Un chef-d'oeuvre, superbement écrit, plein de sagesse et extraordinairement émouvant, élaboré avec cet art indiscernable qui laisse le lecteur pantois.» Alberto Manguel «Un livre impressionnant qui marque durablement l'esprit du lecteur.» The New York Times

Une rançon

Une rançon marque le retour à la fiction de l'immense écrivain qu'est David Malouf, prix Femina étranger pour Ce vaste monde.Il réinterprète ici magistralement l'une des scènes les plus célèbres de L'Iliade. Celle où Priam, du haut des murs de Troie, assiste à la profanation du corps d'Hector, traîné derrière le char d'un Achille rendu fou de douleur par la mort de son ami Patrocle. Prêt à tout pour récupérer le cadavre de son fils, le vieillard, dépouillé des attributs de la royauté, se dirige alors vers le camp des Grecs dans une simple charrette tirée par des mules. Achille et Priam : deux hommes face à leur souffrance, au chagrin, en quête de rédemption.Incandescent et crépusculaire, ce livre au lyrisme puissant et délicat, à l'instar de l'épopée légendaire qu'il restitue, résonne singulièrement dans le monde d'aujourd'hui.

Une rançon marque le retour au roman de l'immense écrivain qu'est l'Australien David Malouf, prix Femina étranger pour Ce vaste monde. Il réinterprète ici magistralement l'une des scènes les plus célèbres de L'Iliade. Celle où Priam, du haut des murs de Troie, assiste à la profanation du corps d'Hector, traîné derrière le char d'un Achille rendu fou de douleur par la mort de son ami Patrocle. Prêt à tout pour récupérer le cadavre de son fils, le vieillard, dépouillé des attributs de la royauté, se dirige alors vers le camp des Grecs dans une simple charrette tirée par des mules. Achille et Priam: deux hommes face à leur souffrance, au chagrin, en quête de rédemption. Incandescent et crépusculaire, ce livre au lyrisme puissant et délicat, à l'instar de l'épopée légendaire qu'il restitue, résonne singulièrement dans le monde d'aujourd'hui.« Un chef-d'oeuvre, superbement écrit, plein de sagesse et extraordinairement émouvant, élaboré avec cet art indiscernable qui laisse le lecteur pantois. » Alberto Manguel« Un livre impressionnant qui marque durablement l'esprit du lecteur. » The New York Times

1827. Dans une hutte isolée, au cœur des hautes plaines de Nouvelle-Galles du Sud, deux hommes passent la nuit à parler. L'un, Carvey, Irlandais analphabète, ancien forçat et coureur de brousse, doit être pendu à l'aube. L'autre, Adair, est l'officier chargé de veiller au bon déroulement de l'exécution.
Au fil des heures, les deux hommes échangent des souvenirs et se découvrent des points communs inattendus. Carney remet en cause les hasards de la naissance et de la vie qui l'ont mené là. L'officier se souvient d'Ellersley, la demeure irlandaise où, orphelin, on l'a recueilli ; de sa relation avec Fergus, dont il est le frère adoptif, et de leur déroutante jeune voisine Virgilia. Mais quelles raisons ont conduit Adair en Australie ? Pourquoi le récit du condamné éveille-t-il en lui d'aussi puissants échos ?

A travers ce roman envoûtant, baignant dans la luminosité onirique du souvenir, l'immense écrivain qu'est David Malouf -poète, dramaturge, romancier mondialement connu (Prix Fémina étranger pour Ce vaste monde)- développe une réflexion troublante sur le parallélisme des destinées humaines, tissées d'ombres et de solitude, mais accessibles à ces moments de grâce où des secrets s'échangent, où le non-advenu pèse aussi lourd que la réalité.

Dernière conversation dans la nuit

Ce vaste monde

Achille aussi chancela un instant. Il sentit son âme changer de couleur. Le sang coula à ses pieds, et bien qu'il continuât à se tenir debout et triomphant au soleil, son esprit se lança sur son propre chemin descendant et s'approcha des frontières d'une région inconnue.

Que devrait être notre vie d'autre qu'une série continue de débuts, de réglages douloureux dans l'inconnu, poussant des bords de la conscience dans le mystère de ce que nous ne sommes pas encore devenus.

J'ai cessé de trouver la faute avec la création et j'ai appris à l'accepter. Nous avons un certain pouvoir en nous qui connaît ses propres fins. C'est ce qui nous pousse à ce que nous devons enfin devenir… c'est le vrai sens de la transformation. C'est la véritable métamorphose.

La chaleur de la Terre sous moi, alors que je m'étirerais la nuit, est étonnante. C'est comme la chaleur d'un autre corps qui a absorbé le soleil toute la journée et donne maintenant à nouveau sa réserve de chaleur. Il est plus doux, plus sombre que je n'aurais pu le croire, et quand j'en prends une poignée et que je sens ses odeurs extraordinaires, je sais soudain de quoi je suis composé, comme si l'énergie qui est dans cette poignée de sol noir avait Soudain ouvert, entre mon corps et celui-ci, entre lui et les tiges vertes, un couloir le long de lequel notre commun est coulé.

Je savais que le monde qui vous entoure n'est pas intéressant que si vous ne voyez pas ce qui se passe vraiment. L'endroit dont vous venez est toujours l'endroit le plus exotique que vous rencontrerez jamais parce que c'est le seul endroit où vous reconnaissez combien de secrets et de mystères il y a dans la vie des gens

J'écris ne pas enregistrer ce que je pense mais pour découvrir ce que je pense

Fiction, avec sa préférence pour ce qui est petit et pourrait sembler non pertinent; son installation pour nous faire passer dans une autre peau et nous permettre d'y vivre une nouvelle vie; sa dévotion minutieuse à ce qui peut passer inaperçu et invisible; son respect pour la contingence, et improbable et étrange; Sa volonté de s’exposer à des moments d’être faible, presque animal et de les rendre noblement illuminants, peut délivrer des vérités sur lesquelles nous ne pourrions pas trébucher autrement.

Nous sommes continus avec toutes les particules de notre être physique, car dans notre respiration, nous sommes continuels avec le ciel. Entre notre corps et le monde, il y a l'unité et le commerce.

Qu'est-ce que la mort d'autre, mais le refus plus de grandir et de subir des changements?

Maintenant que le printemps ne doit plus être reconnu en fleurs ou dans de nouvelles feuilles sur les arbres, je dois le chercher en moi-même. Je sens la glace de moi-même craquer. Je me sens desserrer et couler à nouveau, reflétant le monde. C'est ce que signifie le printemps.

Toutes les choses que nous réalisons sont des choses que nous avons d'abord imaginées.

Avec tous ces prix, la chose la plus intéressante est de passer à la liste restreinte, car cela vous dit qui les gens considèrent comme vos pairs.

Le silence est une forme de communication. Le discours nous divise.

Je suis venu depuis longtemps à la conclusion que lorsque les gens disent qu'ils ne peuvent pas mettre un livre, ils ne signifient pas qu'ils sont intéressés par ce qui se passe ensuite; Ils signifient qu'ils sont tellement fascinés par la voix de l'écrivain et la relation qui a été établie qu'ils ne veulent pas briser cela. C'est ce que je ressens quand je lis, et je suis sûr que maintenant c'est ce qui se passe dans la relation entre le lecteur et l'écriture.

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