Dans la Louisiane des années soixante, Sophie, treize ans, en proie à l'ennui des interminables vacances d'été, prend plaisir à se perdre dans les environs de la demeure familiale où sa mère s'est débarrassée d'elle comme d'un vulgaire ballot. Ses parents viennent de divorcer et Sophie ne sait plus bien qui elle est. Un jour, son destin bascule : la voici devenue esclave, un siècle auparavant, dans cette même maison... Que va-t-elle devenir ?

Le labyrinthe vers la liberté

Sophie savait parfaitement qu’une jeune fille bien élevée ne rampe pas à l’intérieur d’une cheminée, et ne passe pas non plus, à plus forte raison, la tête pour regarder dans le conduit. C’est cependant ce qu’elle fit, franchissant du même coup un treillis de vieilles toiles d’araignées agglomérées. […] Sophie émit un petit cri de surprise. Les yeux disparurent. Il y eut un léger bruissement, une douche de suie, et le conduit s’éclaira. Sophie s’extirpa de la cheminée, passa la porte en trébuchant et examina le toit. Oui, il y avait décidément quelque chose qui bougeait parmi les feuilles, quelque chose avec des taches orange, noires et blanches, comme un chat tigré. Il sauta du toit au sol, lui sourit et s’en alla dans la prairie qu’il traversa à petits pas tranquilles.Louisiane, 1960. Sophie, treize ans, se voit obligée de passer l’été à Oak Cottage. Dans ce monde reclus et conventionnel qui lui est étranger, sa grand-mère se montre nostalgique du temps où les Fairchild détenaient une plantation de canne à sucre et possédaient deux cents esclaves. Au cours de ses jeux solitaires dans la propriété, Sophie rencontre au hasard des dédales d’un labyrinthe une créature fantastique, à laquelle elle soumet son voeu : vivre une aventure dans un autre temps, un autre lieu... La voilà qui se retrouve au même endroit cent ans plus tôt, quelques mois avant la guerre de Sécession ! L’aventure prend alors une tournure aussi effrayante que réelle. L’adolescente est désormais une esclave, au service de ses propres ancêtres… Et si elle ne pouvait plus jamais repartir de ce passé ? Comment supportera-t-elle une vie soudain devenue d’une dureté inimaginable ?

Cordelia Caroline Sherman connue sous le nom de plume de Delia Sherman, née en 1951 à Tokyo, est une auteure américaine de fantasy.

Je ne peux pas rimer pour les petites pommes vertes. Ce que je peux faire, c'est scanner et faire des modèles.

De nombreux contes de fées et ballades nous présentent des animaux qui sont plus nobles, plus vraies et plus gentils que les êtres humains avides qui désirent les posséder. Je suppose que j'ai tendance à lire ces histoires comme des textes féministes très tôt (et peut-être inconscients).

Je pense que les mariages heureux et compagnon entre hommes et femmes qui se respectent (en ce qui concerne le fait d'être des êtres humains réels) devrait être tout aussi digne de poésie que l'angoisse, l'amertume et la honte.

Toutes les épouses animales ne sont pas condamnées. Tous les hommes ne sont pas gourmands, violents ou possessifs.

J'adore l'idée de la fluidité des espèces, je suppose, le sens de la jeune fille inhérente au cygne ou au sceau, la jeunesse inhérente à l'ours ou au cerf. Après tout, les êtres humains sont des animaux.

J'ai toujours aimé les histoires d'animaux et d'oiseaux qui peuvent sembler être humains, simplement en enlevant leurs peaux ou leurs plumes.

Ne sommes-nous pas plus conscients de notre nature animale lorsque l'amour, la faim ou la haine brûlent la raison et nous encouragent à faire exactement ce que nous désirons faire, avec des résultats souvent tragiques ?

La poésie, pour moi, transmet l'essence du récit plutôt que ses détails.

Le fait que je semble préférer les phoques à toute autre mariée animale est quelque chose que je n'avais pas réellement réalisé jusqu'à ce moment. C'est peut-être parce qu'il y a beaucoup de folklore très cool à ce sujet.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Delia_Sherman

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