Denis Villeneuve, né le 3 octobre 1967 à Bécancour au Québec, est un réalisateur, scénariste et producteur canadien. Il est connu pour avoir réalisé plusieurs films acclamés par la critique, dont les thrillers Prisoners (2013) et Sicario (2015), ainsi que les films de science-fiction Premier contact (2016) et Blade Runner 2049 (2017).  
Son film Dune (2021), adapté du roman éponyme de Frank Herbert, est acclamé par la critique et connaît un succès commercial au box-office international. Il lui vaut des nominations aux Oscars pour le meilleur scénario adapté et le meilleur film, et remporte six récompenses à la 94e cérémonie des Oscars.

Arrival" parle très peu de la langue et de la manière de disséquer avec précision une langue étrangère. Il s'agit plutôt d'un film sur l'intuition et la communication par l'intuition, le langage de l'intuition.

Cannes est le plus ancien festival de cinéma au monde et je rêvais depuis longtemps d'y avoir un de mes films en compétition. C'est un rêve qui sommeillait depuis longtemps ; J'ai arrêté d'y croire.

Je suis un scénariste très lent. Il me faut du temps pour écrire un scénario. De plus, je pense que ce n'est pas ma force.

De «Polytechnique», j'ai commencé à obtenir des scripts et après «Indensies», bien sûr, il a explosé.

2001 : L'Odyssée de l'espace" est un film qui m'a vraiment impressionné lorsque j'étais adolescent. Et aussi "Blade Runner". Et "Rencontres du troisième type" est également l'un de mes préférés. Je suis toujours à la recherche d'œuvres de science-fiction, et il est difficile de trouver des œuvres originales et solides qui ne se limitent pas à l'armement.

J'ai toujours un sentiment étrange que les projets vous choisissent. C'est toujours mystérieux.

En tant que réalisateur, vous êtes un peu dictateur. Mais je pense que tu es un meilleur réalisateur si tu es ouvert aux idées des autres. Cela signifie que c'est plus difficile : il faut être dans un processus de choix ; vous devez mettre l'ego de côté. Tant que tout le monde vise dans la même direction... Je suis ouvert à mes principaux partenaires de l'équipe de tournage.

La vérité est que je suis quelqu'un qui vient d'une société gâtée - la pire chose que nous traitons au Canada est l'hiver.

"Sicario" traite de la façon dont le monde occidental réagit aux problèmes en dehors de ses frontières. Doit-on devenir des monstres pour combattre les monstres ? Il ne s'agit pas des cartels. Le film aurait pu se dérouler en Afrique ou au Moyen-Orient.

Parfois, vous avez des compulsions que vous ne pouvez pas contrôler en provenance du subconscient ... ils sont le dictateur en nous-mêmes.

Je pense qu'un bon réalisateur est un bon auditeur.

Le fait est que lorsque vous êtes directeur, vous devez être impliqué dans de nombreux domaines différents. Vous devez être un psychologue, un expert en architecture; Vous devez être un chorégraphe.

Pour moi, la masculinité est une question de contrôle, et la féminité est plus une étreinte, l'art de l'écoute. Il est très inspirant d'explorer les ombres de la masculinité et de la féminité, et les tensions entre les deux, et le lieu des femmes dans le monde en ce moment.

Je suis parmi les fans hardcore de «Blade Runner». «Blade Runner» est l'un de mes films préférés de tous les temps. C'est un film qui est lié à mon amour et à ma passion pour le cinéma.

Je pense que le monde est très complexe. Je pense que le film est un bon moyen de poser des questions. Pour donner des réponses, vous écririez beaucoup de livres.

En contradiction et paradoxe, vous pouvez trouver la vérité.

Un de mes rêves de longue date est d'adapter "Dune", mais c'est un long processus pour obtenir les droits, et je ne pense pas que j'y arriverai.

Vous ne pouvez pas faire de promesses parce que vous ne savez jamais quel sera votre prochain projet.

J'apprends de plus en plus pour partager la créativité avec l'équipage et les acteurs. Une équipe de tournage est plus puissante si vous les écoutez, mais cela rend mon travail plus difficile parce que je dois écouter.

Chaque film que je fais a ses propres héros, et les deux héros pour moi dans «Arrival» sont Amy Adams et Joe Walker, l'éditeur. Nous avons travaillé très, très dur, et c'était de loin le processus d'édition le plus long.

Mes films sont très souvent violents et sombres, mais il y a un spectre de lumière, et cette lumière vient des femmes.

Je viens d'une petite ville du Québec où, à l'époque, il n'y avait pas d'Internet, et la façon d'être en contact avec les films était ces magazines de fans américains comme `` Fantastic Films 'et' Starlog '' et je me souviens encore du Shock, l'impact de voir les premiers cadres, les premières images sortant de «Blade Runner».

Je suis quelqu'un qui pense que le monde serait un meilleur endroit s'il y avait une grande classe moyenne. Je veux dire, la classe moyenne est la paix. Dans un monde parfait, tout le monde aurait assez à manger et nous vivrions en sécurité. C'est évident. Je suis très heureux de payer mes impôts et tout ça. Je dirais que je suis plus un social-démocrate.

Quand je travaille en anglais, je dirais que je ne vois pas une grande différence dans mes relations avec mon équipe ou les acteurs. Lorsque je travaille en anglais ou en français, la musique de la langue est différente, mais au-delà de cette musique, dans les profondeurs, c'est la même chose.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Denis_Villeneuve

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