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Didier Sicchia

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Poésies

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    Didier Sicchia

    @didierSicchia

    L’insecte frivole Sylphide créature aux allants mécaniques, La demoiselle s’abandonne aux migrations Pour l’azur meilleur et dans sa folle ascension L’insolente poursuit son envolée oblique. Quel est donc cet orfèvre des arts métalliques Qui te vêt des tourmalines attributions ? Diaphanes élytres sous les hélianthes scions – Ton enveloppe flamboie de feux organiques. La libellule, ma passionnelle bestiole Sait consoler dûment mes peines vitrioles. Les ondines lui préfèrent les papillons Aux alentours de mes pénibles marécages. Diaphanes élytres sous les hélianthes scions, L’insecte frivole enflamme mes paysages.

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    Didier Sicchia

    @didierSicchia

    A l’horizon J’ai encore souvenance de ces navires, Voilures chahutées par de fiers aquilons, Éthers qui enjôlaient l’ivresse de ces sbires ; Ces marins râblés, l’épiderme macaron. – J’ai encore souvenance de ces navires… Aux tempêtes injurieuses, les nefs subirent Tant de véhémence – Tephillim tympanon Qu’en finalité létale elles se fendirent Et délivrèrent aux océans leurs cargaisons. – Aux tempêtes injurieuses, les nefs subirent… Les terribles aventures des longs gréements, Aujourd’hui résonnent fort et comme un airain ; Fabuleux voyages aux propos captivants En mon esprit agité – un sang de mutin. – Les terribles aventures des longs gréements… Vois ! A l’horizon se profilent les chalands, Vierges sacrifiées à de pénibles destins. Aussi on devine dans les nuages blancs Quelques équipages le mouchoir à la main. – Lors, à l’horizon se profilent les chalands… J’ai encore souvenance de ces navires : Aux tempêtes injurieuses, les nefs subirent Les terribles aventures des longs gréements ; Vois ! A l’horizon se profilent les chalands.

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    Appassionato A demi-mot, sans même peut-être le dire, J’ai su reconnaître l’émotion lancinante Qui anime mon être comme un long sourire Fabule l’âme humaine et le visage enchante. Alors que j’eusse adulé le morne et le pire – Encore l’âpre saveur des sauvages menthes, Voici que maintenant je découvre et j’admire Les délicats parfums – les faveurs envoûtantes. Tout en moi est devenu beauté et radieuse Perception des folles natures délicieuses. Comment donc faudrait-il définir cette obscure Fièvre du désir et cette concupiscence Qui chavire mon coeur et couvre mes blessures D’un baume hydrophile aux vertueuses essences ?

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    Arabica Aux vertiges de mes larges concupiscences, Une inclinaison hardie pour les voluptés Cajole mon coeur et ma phtisique existence – Ainsi, je me consacre aux marcs ensorcelés. J’abreuve mon esprit de cette douce essence Et comme Sîn lune durant l’obscurité Je serpente l’amer et cueille les fragrances Délicates des lointains rivages sablés. Et ces ténèbres m’enjôlent d’une langueur Acrimonieuse et fascinante de saveurs. J’emplis mes narines de ces âpres parfums Et m’abandonne enivré aux philtres mystiques, Encore un arôme de cannelle sur son sein. L’ivresse est absolue – ma nymphéa d’Afrique.

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    La salamandre rouge J’ai sur le coeur dans la foetale position Une rouge salamandre mélancolique Et ce facétieux amphibien glauque et mignon Démange mon être tant il râle et supplique. On lui accorde dans l’occulte érudition Quelques éternelles aptitudes magiques ; Elle ne craint ni la flamme ni l’ébullition Et se joue de chacun – l’anathème mythique. Nutrisco – extinguo, nec pluribus impar ; Elle a su se blottir en mon être bâtard. Ainsi, c’est le trouble de ma conscience atone Où passent le surin et l’eau dans la gouttière. C’est aussi mon échine râblée qui frissonne Quand au cou me souffle le soir : « Clos tes paupières ! »

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    Le sud de la France Ineffables parfums de rouges fruits confits, Délicates saveurs âpres de raisins mûrs. L’ivresse est profonde et la narcose embellit L’instant si fugace au potron-jacquet azur. Ah ! Le long des chemins hasardeux de Provence, Je respire la saponaire et la lavande Aussi ces infinies bacchanales fragrances Que le Sombre et le Libeccio austral répandent. Puis, au crépuscule de la douce journée, A l’heure tardive quand chantent les grillons, Il viendra encore à la table s’ajouter L’intime chaleureux et le vin vermillon. Parmi les Enfers et les lointains paradis Se trouve un balcon sublime sur le bonheur, Un séjour idyllique et presque une utopie Afin de subir l’insistant carillonneur. Ineffables parfums de rouges fruits confits, Délicates saveurs âpres de raisins mûrs. L’ivresse est profonde et la narcose embellie L’instant si fugace au potron-minet azur.

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