À l'aube de l'âge adulte, Isaac fuit l'Ouganda et arrive aux États-Unis avec un visa d'étudiant. Il laisse derrière lui son vrai nom, avec les promesses d'une révolution réprimée dans le sang par la future dictature de son pays, et son ami le plus cher. Helen, une jeune assistante sociale le prend sous son aile et tombe amoureuse de lui. Leur idylle est troublée par les zones sombres du passé d'Isaac.
Du chaos de l'Afrique à la solitude du Midwest, dans une Amérique déchirée entre la guerre du Vietnam et la lutte pour les droits civiques, l'écriture intimiste et mélancolique de Dinaw Mengestu, mêlant les voix d'Helen et d'Isaac, saisit les paradoxes de l'Histoire et de la nature humaine avec une force et une intelligence peu communes.

Tous nos noms

Evénement littéraire aux Etats-Unis, Tous nos noms est sans doute le livre le plus ambitieux de l'auteur des Belles choses que porte le ciel. Roman de la maturité, où l'évocation d'une amitié mise à mal par l'Histoire se confond avec le portrait d'un continent déchiré, il pousse plus loin encore l'exploration de l'exil et du déracinement. Isaac, un jeune Africain, est venu aux Etats-Unis dans le cadre d'un programme d'échange universitaire. Ni Helen, la jeune assistante sociale qui tombe amoureuse de lui, ni le lecteur ne connaissent son vrai nom : il l'a laissé derrière lui, en Ouganda, avec les promesses d'une révolution réprimée dans le sang par la future dictature, abandonnant aussi son ami le plus cher. Du chaos de l'Afrique à la solitude du Midwest, dans une Amérique déchirée entre la guerre du Vietnam et la lutte pour les droits civiques, l'écriture intimiste et mélancolique de Dinaw Mengestu, mêlant les voix d'Helen et d'Isaac, saisit les paradoxes de l'Histoire et de la nature humaine avec une force et une intelligence peu communes. " Un roman étincelant, profondément émouvant. " The New York Times

Au début des années 1980, Yosef et Mariam, que la révolution éthiopienne a séparés pendant trois ans, se rejoignent aux États-Unis. Pour célébrer leurs retrouvailles, ils s'offrent enfin un voyage de noces, à Nashville. Trente ans plus tard, Jonas, leur fils, en pleine crise existentielle, revient sur leurs pas. Entre de vagues souvenirs d'enfance et le silence de ses parents sur le drame qui les a menés aux États-Unis, il reconstitue à tâtons l'histoire de sa famille, sa propre histoire... Après Les belles choses que porte le ciel, Prix du roman étranger 2007, Ce qu'on peut lire dans l'air évoque avec une grâce poétique la solitude, les fractures d'un couple, la guerre et l'exil autant que la lumière et l'apaisement.

Ce qu'on peut lire dans l'air

Au début des années 1980, Yosef et Mariam, que la révolution éthiopienne a séparés pendant trois ans, se rejoignent aux États-Unis. Pour célébrer leurs retrouvailles, ils s'offrent enfin un voyage de noces, à Nashville. Trente ans plus tard, Jonas, leur fils, en pleine crise existentielle, revient sur leurs pas. Entre de vagues souvenirs d'enfance et le silence de ses parents sur le drame qui les a menés aux États-Unis, il reconstitue à tâtons l'histoire de sa famille, sa propre histoire... Après Les belles choses que porte le ciel, Prix du roman étranger 2007, Ce qu'on peut lire dans l'air évoque avec une grâce poétique la solitude, les fractures d’un couple, la guerre et l'exil autant que la lumière et l'apaisement.

Au début des années 1980, Yosef et Mariam, que la révolution éthiopienne a séparés pendant trois ans, se rejoignent aux États-Unis. Pour célébrer leurs retrouvailles, ils s’offrent enfin un voyage de noces, à Nashville. Trente ans plus tard, Jonas Woldemariam, leur fils, en pleine crise existentielle, revient sur leurs pas. Entre de vagues souvenirs d’enfance et le silence de ses parents sur le drame qui les a menés aux Etats-Unis, il reconstitue à tâtons l’histoire de sa famille, sa propre histoire...On retrouve dans ce nouveau roman la grâce poétique de l’écriture et du regard, ce souci de rendre compte de la réalité sans jamais négliger la fiction ni l’imaginaire appréciés dans Les Belles choses que porte le ciel. Ce qu’on peut lire dans l’air parle du couple, de la solitude, de la guerre et de l’exil, mais il évoque aussi la lumière et l’apaisement.

Le jeune Sépha a quitté l'Ethiopie dans des circonstances dramatiques. Des années plus tard, dans la banlieue de Washington où il tient une petite épicerie, il tente tant bien que mal de se reconstruire, partageant avec ses deux amis, Africains comme lui, une nostalgie teintée d'amertume qui leur tient lieu d'univers et de repères. Mais l'arrivée dans le quartier d'une jeune femme blanche et de sa petite fille métisse va bouleverser cet équilibre précaire... Un premier roman brillant et sensible par un jeune écrivain américain d'origine éthiopienne.

Les belles Choses que porte le ciel

Le jeune Sépha a quitté l'Éthiopie dans des circonstances dramatiques. Des années plus tard, dans la banlieue de Washington où il tient une petite épicerie, il tente tant bien que mal de se reconstruire, partageant avec ses deux amis, Africains comme lui, une nostalgie teintée d'amertume qui leur tient lieu d'univers et de repères. Mais l'arrivée dans le quartier d'une jeune femme blanche et de sa petite fille métisse va bouleverser cet équilibre précaire... Un premier roman brillant et sensible par un jeune écrivain américain d'origine éthiopienne. Prix du roman étranger 2007. Mengestu brasse avec maestria politique et sentimental, Shakespeare et Tchekhov. Il dessine d'inoubliables portraits d'exclus de la modernité, perdus entre deux mondes, suspendus dans l'espace et le temps. Fabienne Pascaud, Télérama.

Les belles choses que porte le ciel

Avec ce premier roman brillant et sensible, Dinaw Mengestu un jeune écrivain américain d'origine éthiopienne, s'impose d'emblée comme un auteur majeur. L'exil, le déracinement sont au cœur de ce roman qui révèle un extraordinaire talent d'écriture et une maturité singulière. Le jeune Sépha a quitté l'Éthiopie dans des circonstances dramatiques. Des années plus tard, dans la banlieue de Washington ou il tient une petite épicerie, il tente tant bien que mal de se reconstruire, partageant avec ses deux amis, Africains comme lui, une nostalgie teintée d'amertume qui leur tient lieu d'univers et de repères. Mais l'arrivée dans le quartier d'une jeune femme blanche et de sa petite fille métisse va bouleverser cet équilibre précaire...

"The Beautiful Things that Heaven Bears" parle beaucoup de l'Amérique - il se trouve qu'il y a des personnages africains et éthiopiens, et en fait, il se trouve qu'il y a plus de personnages qui ne sont pas éthiopiens que qui le sont.

Personnellement, c'est un réconfort et un bonheur de savoir que mon travail est pris au sérieux et n'est pas marginalisé et mis dans une boîte d'écriture d'immigrants ethniques en Amérique.

Une fois que j'ai commencé l'université, j'étais déterminé à écrire, ce qui, je pense, est différent de dire que je voulais devenir écrivain. Je savais que j'écrirais toujours; Je ne savais pas toujours comment je vais le faire.

Les divisions ethniques peuvent certainement être exacerbées par un manque de ressources naturelles, mais ces tensions deviennent violentes lorsque les gens les manipulent pour leur propre gain politique.

Quand je grandissais, Forest Park était plein de familles intégrées. C'était incroyable. L'un de mes meilleurs amis était vietnamien. Un autre était à moitié mexicain, à moitié noir. Un autre venait de Colombie. Un autre est né aux États-Unis, mais sa mère était d'Allemagne et a parlé avec un accent allemand. Nous avons donc tous eu plusieurs identités.

Nous persistons et nous attardons plus longtemps que nous ne le pensons, laissant des traces de nous-mêmes partout où nous allons. Si vous enlevez cela, alors nous disparaissons tous simplement.

J'avais perdu trop de cœur et toute la foi avait besoin pour rester à flot dans un travail où chaque rencontre humaine ressemblait à une enclume autour de mon cou juste au moment où je pensais que j'approchais du rivage.

Le programme MFA a fait une grande chose pour moi: il m'a appris à être un meilleur lecteur et critique. Rien que j'ai écrit pendant mon séjour à Columbia ne reste - mais apprendre à vraiment déconstruire une œuvre de fiction - c'est bien sûr une partie permanente de moi maintenant.

Les belles choses que Heaven Bears concerne beaucoup l'Amérique - il se trouve qu'il a juste des personnages africains et éthiopiens, et en fait, il se trouve avoir plus de personnages qui ne sont pas éthiopiens que qui ne sont.

Peoria est une ville américaine tellement par excellence, et j'avais toujours voulu s'appuyer sur cela dans ma fiction ou dans la non-fiction. Le Midwest est également un paysage dont j'ai toujours été amoureux, peut-être parce que c'est le premier dont je me souvienne vraiment.

Quand je pense à mon travail, je suis conscient que je suis américain et africain à tous les moments. Et sans aucun doute, mon expérience et ma compréhension de l'Amérique ont été façonnées en ayant des parents immigrés.

En tant qu'écrivain, c'est un excellent outil narratif d'avoir ce personnage qui est légèrement détaché mais en même temps qui attendait sa réalité, parce que je pense que c'est à peu près ce qu'est un écrivain - être là, regarder et internaliser.

Il est parfois difficile de se rappeler pourquoi nous faisons quelque chose en premier lieu. C'est bien de penser qu'il y a un but, ou même une vraie décision qui tourne tout dans une direction, mais ce n'est pas toujours vrai, n'est-ce pas? Nous tombons dans nos vies.

L'histoire influence nos vies - à chaque instant. Nous ne vivons jamais en quelque sorte notre vie de manière linéaire. Nous avons toujours ces souvenirs et ces images de notre passé que parfois nous ne connaissons même pas, et ils façonnent qui nous sommes.

Les souvenirs imaginés devaient avoir autant de poids que le réel, ou nous devions au moins prétendre qu'ils ont fait à un tel degré qu'ils pourraient très bien avoir. Et donc je n'ai jamais interrogé Angela sur cette histoire particulière, ou sur toutes les choses troublantes qu'il a soulignées, le contenu de croire qu'au moins dans cette version, les choses fonctionnaient mieux pour elle que dans celle que je n'ai jamais entendue.

Ayant grandi dans la banlieue de Chicago, la couleur de ma peau et mon fond plutôt particulier en tant qu'immigrant éthiopien ont délimité la frontière de ma vie et de mes amitiés. J'ai appris rapidement à rester seul.

Ce sont toujours les première et dernière étapes qui sont les plus difficiles à prendre. Nous nous éloignons et essayons de ne pas revenir en arrière, ou nous nous tenons juste à l'extérieur des portes, terrifiés pour trouver ce qui nous attend maintenant que nous sommes revenus. Entre les deux, nous tombons aveuglément d'un endroit et d'une vie à l'autre. Nous essayons de faire de notre mieux. Il y a des moments comme celui-ci, cependant, lorsque nous ne venons ni que nous allons, et tout ce que nous avons à faire est de nous asseoir et de revenir sur la vie que nous avons faite.

Ne pensez pas à la façon dont vos personnages sonnent, mais comment ils voient. Regardez le monde à travers leurs yeux - étudiez l'extraordinaire et le banal à travers leur perspective particulière. Promenez-vous dans le bloc avec eux, promenez-vous dans les pièces dans lesquelles ils vivent, déterminez quels objets sur la table de salle à manger encombrée, ils regardent inévitablement le plus longtemps, puis apprendraient pourquoi.

Comme pour la plupart des écrivains, la langue est vitale pour moi : la capacité d'un écrivain à rendre un monde fictif - personnages, paysages, émotions - en quelque chose d'original qui modifie ou approfondit ma compréhension de la littérature et de la vie.

Je suis un écrivain immigré, ou un écrivain africain, ou un écrivain éthiopien-américain, et parfois un écrivain américain selon les caprices et les besoins de mes interprètes.

Le monde qui nous entoure est vivant, aurait-il dit, avec nos émotions et nos pensées, et l'espace entre deux personnes est chargé de tous. Il avait appris au début de sa vie qu'avant tout geste violent, il y a un moment où l'acte est né, non pas comme quelque chose qui peut être vu ou ressenti, mais par le changement, il précipite dans l'air.

De toute évidence, dans le marketing, le meilleur outil est de montrer l'autobiographie dans la fiction. C'est inévitable comment cela se passe, mais c'est générique. Disons que j'ai écrit une histoire où ma sœur décède. «Eh bien, ta sœur est-elle morte? Non elle n'a pas. Mais les gens utilisent ces pailles pour saisir la différence entre la réalité et la fiction.

La nuit, mon père entendait souvent des coups de feu sporadiques mélangés au bruit des chiens qui hurlaient. Si la guerre se rapprochait, il n'y aurait bientôt plus qu'une différence mineure entre tirer sur un chien et tirer sur un homme.

Au lycée, j'ai commencé à creuser mon chemin dans l'histoire éthiopienne et j'ai commencé à me comprendre comme un jeune homme formé par de multiples récits.

Quand j'ai commencé «tous nos noms», je l'ai fait vouloir créer des récits parallèles entre l'Afrique dans les dix-neuf soixante-soits et l'Amérique au cours de cette même période.

En tant que premier cycle, j'ai suivi un cours de théologie intitulé Religion as Writing. Si l'écriture peut être considérée comme une forme de foi, alors inévitablement le doute doit l'accompagner.

Les écrivains, en particulier ceux d'entre nous ayant des racines dans d'autres pays, sont rarement laissés à nous-mêmes. On nous demande de déclarer nos allégeances, ou ils sont déterminés pour nous.

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