Don Cupitt, né le 22 mai 1934 à Oldham, est un théologien et philosophe britannique. Il a été prêtre anglican et maître de conférences à l'Université de Cambridge, mais est mieux connu comme écrivain, animateur de télévision et éditorialiste, .

N'oubliez pas que les cinquante dernières années ont été l'âge de la cosmologie du Big Bang. Nous avons appris à voir toute la réalité comme une explosion au ralentissement, comme se déversant et disparaissant, comme une dissémination. Nous vivons dans une époque postmoderne dans laquelle il n'y a rien de absolu, rien de permanent et rien de substantiel.

Des idées religieuses telles que l'idée de Dieu ont fonctionné comme des idéaux régulateurs pour nous aspirer: nous aussi pourrions devenir des sujets unifiés et capables; Nous pourrions aussi apprendre à connaître le monde et à remodeler notre environnement pour répondre à nos propres besoins.

Un Dieu là-bas et des valeurs là-bas, s'ils existaient, seraient totalement inutiles et inintelligibles pour nous. Il n'y a rien à gagner à la nostalgie du vieil objectivisme, qui n'était d'ailleurs utilisé que pour justifier l'arrogance, la tyrannie et la cruauté. Les gens [oublient] ... à quel point l'ancien monde pré-humanitaire était odieux.

Je suggère que nous pouvons et reprendre l'éternité lorsque nous sommes tellement immergés dans la vie, dans l'action morale ou dans la contemplation esthétique, que nous oublions complètement le temps et l'anxiété.

Le serviteur qui étudie vraiment son maître devient progressivement comme son maître; apprend progressivement que lui-même est celui qui fait finalement tout le travail et a tout le pouvoir.

Aimer, c'est être vulnérable: si Dieu aime, alors Dieu est mortel.

Dire que Dieu est l'amour, c'est en effet dire simplement que l'amour est Dieu.

Nous devrions être vides de serrage, vide de soi, vide de toutes les vieilles idées de substance. Nous devons être «perdus dans l’objectivité de l’amour du monde», comme je l’ai dit ailleurs; Ou, peut-être mieux, nous devons nous laisser être seulement un espace vide rempli de luminosité. La vie vivait comme ça est la vie «éternelle».

Toute vie mourrait la vie - y compris la vie de Dieu.

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