Le vérificateur

"D'aucuns aiment dire que la vérité libère. Mais qu'advient-il quand la vérité n'est pas une chose simple, unique, brute ? Je ne pouvais pas imaginer la vie sans Louanne. Mais ma vie ne pouvait vraiment commencer que sans elle." Après la mort de sa mère, Donald Antrim fait le portrait de cette femme fantasque et séduisante, raconte sa chute dans l'alcool et ses tentatives pour échapper à sa tendance à l'autodestruction. Dans ce "livre de ma mère", à la fois lettre d'amour fou, album de famille et mémoires, le style et l'humour finissent par l'emporter sur l'amertume.

La vie d'après

" Une petite ville au bord de la mer. Le décor, presque paradisiaque. Les villas, rose stuc, parmi glycines et palmiers. Dans cette " île ", Robinson est en campagne pour le poste de premier magistrat. Son slogan et programme : Un monde meilleur ! Le maire sortant vient juste de passer de vie à trépas. Pour être exact, il a été proprement écartelé.
Plus qu'un roman, c'est une fable. Un traité d'ethnographie, version Monthy Python. Où la pire horreur est narrée sans ciller, à la Swift. De l'humour noir. " Pierre-Yves Pétillon, Le Point.

Votez Robinson - Occasion

Un groupe de psychanalystes se retrouve pour une soirée de travail et de discussion dans un restaurant de crêpes. Il y a Manuel Escobar, le " kleinien réputé " ; Richard Bernhardt, imposante figure paternelle, coiffé d'un panama ; Sherwin, un ivrogne ; Tom, le narrateur, et Maria, son ex. Et bien d'autres encore. Tous sont agités par de terribles angoisses. Celles de Tom gravitent autour d'une question centrale : faut-il repeindre la chambre d'amis afin d'y installer un improbable bébé ? Mais voilà que Tom s'envole vers le plafond, entraînant avec lui Rebecca, la jolie serveuse, dans un voyage extraordinaire. Dans ce livre absurde, mais d'une logique implacable, reviennent des thèmes chers à Antrim - le lieu clos, la " meute primitive ", les obsessions sexuelles - et l'idée que l'identité de chacun est constamment menacée de dissolution.

Le Verificateur

Le choix, avec ses invitations inévitables à la perte, est toujours un tel essai.

Nous mangeons des crêpes pour échapper à la solitude, mais en quelques instants, nous ne voulons rien de plus que notre liberté d'avoir autant pensé aux crêpes. Rien ne peut nous empêcher, après avoir mangé des crêpes, de ressentir le regret le plus horrible. Après avoir mangé des crêpes, notre grande mission dans la vie devient la répudiation des crêpes et tout ce qui est servi avec eux, le bacon et le sirop et la saucisse et le café et les gelées et les confitures. Mais ces choses sont sous mention, par rapport aux crêpes elles-mêmes. C'est la crêpe - les cartouches! Pancakes! - que nous n'apprenons jamais à respecter.

La question simple «Quelle couleur voulez-vous peindre cette pièce à l'étage? Pourrait, si nous suivons les choses à leurs conclusions logiques, soyez déclaré: «Comment vivre, sachant que je mourrai un jour et vous quitterai?

Il n'y a rien de plus séduisant - et dangereux - que d'être écouté.

Mais dire que la course est la métaphore de la vie, c'est manquer le point. La course est tout. Il efface tout ce qui n'est pas de course. La vie est la métaphore de la course.

Il est vrai qu'il n'y a rien de tel qu'un incendie dans le foyer pour apaiser les nerfs et restaurer l'ordre dans une maison.

Il y a une chose telle que le courage de rester dérouté.

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