Dimenticate Walt Disney e i fratelli Grimm: la Biancaneve di Barthelme è una donna annoiata, che scrive poesie erotiche, ha una difficile relazione col suo psicanalista, studia letteratura italiana e, in attesa che arrivi il principe azzurro, vive - in maniera decisamente promiscua - in una comune con sette uomini. Il genio comico di Donald Barthelme scompone la fiaba tradizionale in mille pezzi e li infila tutti nel frullatore, condendo la gustosa miscela con riferimenti alla cultura trash e citazioni colte, provocazioni, parodie e irresistibili nonsense. Uscito originariamente nel 1967, questo romanzo è uno dei grandi classici « nascosti » della letteratura americana: come scrive Ivano Bariani nella sua prefazione, « stemperate in quarant'anni di contaminazioni culturali, le tecniche innovative di Barthelme sono diventate gli strumenti di sopravvivenza e affermazione per un'intera generazione di narratori ».

Biancaneve

« Uno degli autori satirici più raffinati e originali d'America » (Time), « Kafka non si rigira, bensì ridacchia nella tomba, perché finalmente ha trovato un degno successore » (New York Times): sono solo due degli elogi tributati dalla critica a Donald Barthelme, maestro indiscusso della letteratura postmoderna americana. La vita in città, originariamente pubblicata nel 1970, e acclamata dalla New York Times Book Review come uno dei dodici migliori libri dell'anno, è la sua terza raccolta di racconti. Sono collage surreali che mescolano la filosofia alla cultura televisiva, la letteratura alta ai prodotti da supermercato: ci presentano un Fantasma dell'Opera stufo di vivere nell'ombra, una breve storia degli angeli dopo la morte di Dio, la scalata alla parete di un grattacielo, un gran Ballo dei poliziotti. Nella loro scatenata vivacità riescono a fotografare perfettamente la condizione dell'uomo contemporaneo, sorprendendoci, strappandoci risate, colpendoci al cuore. Con una prefazione di Vincenzo Latronico.

La vita in città

Amato da un realista come Raymond Carver (che in una recensione dichiara: « Donald Barthelme era il nostro eroe, ragazzi! ») e ispiratore delle nuove leve della letteratura postmoderna (scrittori come Aimee Bender, Donald Antrim e David Foster Wallace lo riconoscono fra i loro maestri), Donald Barthelme è stato uno dei grandi innovatori della narrativa americana del dopoguerra. Nel 1964 irrompeva per la prima volta sulla scena letteraria con questa raccolta di racconti: fulminanti collage narrativi che miscelano in maniera geniale immaginario pop e cultura alta, ambientazioni borghesi e invenzioni fantastiche. Quasi un nuovo genere di dadaismo, che dietro il caos apparente e la virtuosistica giustapposizione di immagini disegna in realtà un quadro precisissimo - e crudele - della condizione della civiltà contemporanea.

Ritorna, dottor Caligari

'Onze heures du matin. Le soleil au travail dans le ciel. Les hommes se fatiguent, dit Julie. Peut-être devriez-vous leur accorder une pause. Thomas donna le signal de la pause en agitant le bras de haut en bas. Les hommes se laissèrent choir sur le bas-côté de la route. Le câble se détendit sur la chaussée. Cette grandiose expédition, dit le Père Mort, cette valse sur un parquet inconnu, cette petite troupe de frères... Vous n'êtes pas un frère, lui rappela Julie. Attention de ne pas vous laisser emporter par la valse. Penser qu'ils m'aiment tant, dit le Père Mort, m'aiment au point de haler, haler, haler, haler sans trêve, tout au long des longues journées et des longues nuits et par des conditions météorologiques bien loin d'être optimales...' 

D'un bout à l'autre du livre, on assiste au transport du cadavre du père, un père gigantesque, mort qui plus est, mais qui parle encore et vit par morceaux, donnant des ordres à son entourage furieux...
Le Père Mort constitue la tentative la plus élaborée de Barthelme pour mêler des genres littéraires réputés incompatibles : le conte rejoint l'épopée, la psychanalyse se lit comme une 'féerie' de l'écriture... La littérature est bien l'art du 'transport'.

Le Père Mort

«Onze heures du matin. Le soleil au travail dans le ciel. Les hommes se fatiguent, dit Julie. Peut-être devriez-vous leur accorder une pause. Thomas donna le signal de la pause en agitant le bras de haut en bas. Les hommes se laissèrent choir sur le bas-côté de la route. Le câble se détendit sur la chaussée. Cette grandiose expédition, dit le Père Mort, cette valse sur un parquet inconnu, cette petite troupe de frères… Vous n’êtes pas un frère, lui rappela Julie. Attention de ne pas vous laisser emporter par la valse. Penser qu’ils m’aiment tant, dit le Père Mort, m’aiment au point de haler, haler, haler, haler sans trêve, tout au long des longues journées et des longues nuits et par des conditions météorologiques bien loin d’être optimales…» D'un bout à l'autre du livre, on assiste au transport du cadavre du père, un père gigantesque, mort qui plus est, mais qui parle encore et vit par morceaux, donnant des ordres à son entourage furieux... Le Père Mort constitue la tentative la plus élaborée de Barthelme pour mêler des genres littéraires réputés incompatibles : le conte rejoint l'épopée, la psychanalyse se lit comme une «féerie» de l'écriture... La littérature est bien l'art du «transport».

Le Père mort

«Onze heures du matin. Le soleil au travail dans le ciel. Les hommes se fatiguent, dit Julie. Peut-être devriez-vous leur accorder une pause. Thomas donna le signal de la pause en agitant le bras de haut en bas. Les hommes se laissèrent choir sur le bas-côté de la route. Le câble se détendit sur la chaussée. Cette grandiose expédition, dit le Père Mort, cette valse sur un parquet inconnu, cette petite troupe de frères. Vous n'êtes pas un frère, lui rappela Julie. Attention de ne pas vous laisser emporter par la valse. Penser qu'ils m'aiment tant, dit le Père Mort, m'aiment au point de haler, haler, haler, haler sans trêve, tout au long des longues journées et des longues nuits et par des conditions météorologiques bien loin d'être optimales.» D'un bout à l'autre du livre, on assiste au transport du cadavre du père, un père gigantesque, mort qui plus est, mais qui parle encore et vit par morceaux, donnant des ordres à son entourage furieux...
Le Père Mort constitue la tentative la plus élaborée de Barthelme pour mêler des genres littéraires réputés incompatibles : le conte rejoint l'épopée, la psychanalyse se lit comme une «féerie» de l'écriture... La littérature est bien l'art du «transport».

Le père mort

Cette série de nouvelles, extraites de deux recueils de Donald Barthelme, traite de la vie citadine, son rythme chaotique, ses terreurs et ses merveilles : un jeune homme est accablé par le double vision de son père pleurant dans son lit et se faisant écraser sous les roues d'un carrosse ; au « Musée Tolstoï », l'auteur s'ébahit devant l'iconographie délirante consacrée au comte Tolstoï et, habité d'une curieuse tristesse, comprend que ce qu'il a de mieux à faire, c'est de le relire ; un personnage tente l'escalade de la « Montagne de verre » qui se dresse au coin de la 13e Rue et de la Huitième Avenue.
Dans nos villes tristes, tout, de l'architecture à la culture, en passant par les médias et les mentalités, contribue au cauchemar kafkaïen, et cette angoisse qui suinte de la cité moderne ronge les rapports humains. Donald Barthelme est l'homme des détours, des surprises, des dérapages, et ses textes portés par un esprit caustique, une moquerie hautaine et légère, une tendresse ironique et un peu amère, laissent pantelants. Car la forme est aussi importante que le fond pour Donald Barthelme, et son style, d'une extraordinaire richesse, aborde des registres très différents, du dialogue au monologue intérieur, en passant par la description d'un pays imaginaire et l'écriture automatique des surréalistes.

La ville est triste

Comprend:- Miss Mandibule et moi- Alice- City Life- L’Ami du fantôme de l’Opéra- Perpetua- La Tentation de saint Antoine- Le Catéchiste- Le Film- Vol de pigeons au-dessus du palais- La Montée du capitalisme- Eugénie Grandet- Tu as l’audace de Vincent Van Gogh- J’ai acheté une petite ville- Certains d’entre nous menaçaient notre ami Colby- La Femme captive- 110 West Sixty-First Street- Rebecca- Les Excuses- Le Roi du jazz- Sur les marches du Conservatoire- L’Adieu- Sindbad et Première.

Voltiges

Donald Barthelme, né le 7 avril 1931 à Philadelphie et mort le 23 juillet 1989 à Houston, est un auteur américain reconnu pour ses nouvelles enjouées de style postmoderniste.
Il a également travaillé comme journaliste pour le Houston Post, a été directeur du magazine Location, directeur du musée d'art contemporain de Houston (1961-1962), cofondateur de Fiction (avec Mark Mirsky et l'aide de Max et Marianne Frisch) et de la revue Gulf Coast,, et professeur dans diverses universités. Il est également l'un des fondateurs des ateliers d'écriture créative de l'université de Houston qui a créé en son honneur plusieurs prix littéraires.

La mort est-elle qui donne un sens à la vie?

Comment pouvez-vous être aliéné sans avoir d'abord été connecté?

Ma mère a étudié l'anglais et le drame à l'Université de Pennsylvanie, où mon père a étudié l'architecture. Elle a été une grande influence de toutes sortes de façons, un esprit méchant.

Toute œuvre d'art authentique génère de nouvelles œuvres.

La tâche n'est pas tant de résoudre des problèmes que de proposer des questions.

Le capitalisme est apparu et a enlevé son pyjama. Un autre jour, un autre dollar. Chaque homme est apprécié de ce qu'il apportera sur le marché. Le sens a été épuisé du travail et affecté à la place à la rémunération.

Les classes privilégiées peuvent se permettre une psychanalyse et un whisky. Alors que tout ce que nous obtenons, ce sont les sermons et le vin aigre. C'est manifestement injuste. Je proteste, silencieusement.

Oui, le succès est tout. L'échec est plus courant. La plupart obtiennent une sorte de chose intermédiaire, mais heureusement, sa situation est toujours floue, vous ne savez jamais absolument où vous êtes.

--Pourquoi les combattons-nous? --Ils sont fous. Nous sommes sains d'esprit. --Comment savons nous? --Que nous sommes sains d'esprit? --Oui. --Suis-je sain d'esprit? --Selon toutes les apparences. --Et vous, vous considérez-vous sain d'esprit ? --Je fais. --Bien, tu l'as maintenant. --Mais ne se considèrent-ils pas aussi sains d'esprit? -- Je pense qu'ils savent. Au fond. Qu'ils ne sont pas sains d'esprit. --Comment cela doit-il les faire se sentir? --Terrible, je devrais penser. Ils doivent se battre de plus en plus férocement, afin de nier ce qu'ils savent être vrai. Qu'ils ne sont pas sains d'esprit.

Je ne me demande pas si, disons, il y a une vie intelligente sur d'autres planètes, les scientifiques soutiennent que quelque chose comme deux pour cent des autres planètes a les conditions, les conditions physiques, pour soutenir la vie de la façon dont cela s'est produit ici, le Christ a-t-il rendu visite à chacun et Chaque planète, passez par la même routine, l'agonie dans le jardin, la crucifixion, etc.

"Comment peut-on vaincre la peur, Don B. ? On prend une grenouille et on la coud à sa chaussure, dit-il. La gauche ou la droite ? Don B. m'a jeté un regard de pitié. Vous auriez une drôle d'allure en descendant la rue avec une seule grenouille cousue à vos chaussures, non ? dit-il. "Une grenouille sur chaque chaussure.

L'un des plaisirs de l'art est qu'il permet à l'esprit de se déplacer dans des directions imprévues, de faire des connexions qui peuvent être dans un certain sens des erreurs mais qui sont néanmoins fructueuses.

Permettez-moi de souligner, s'il a échappé à votre avis, que ce que fait un artiste, c'est l'échec.

L'art n'est pas difficile parce qu'il veut être difficile, mais plutôt parce qu'il veut être de l'art. L'écrivain a beau aspirer à être franc, ces vertus ne lui sont plus accessibles. Il découvre qu'en étant simple, honnête, direct, il ne se passe pas grand-chose.

Peut-être que l'écriture ne peut pas être enseignée, mais le montage peut être enseigné - la mélange, le jeûne et l'auto-mutilation.

L'anathématisation du monde n'est pas une réponse adéquate au monde.

Qui parmi nous ne pense pas au divorce, à l'exception de quelques petits coups d'esprit dans les Muds qui ne comptent pas?

Et je me suis assis là en sortant et en ivre et plus amoureux et plus amoureux.

Maintenant, voici le point sur le soi: c'est insatiable. C'est toujours, toujours en train de planer. C'est ce que vous pourriez appeler Rapace à une faute. La grande bouche flamboyante à la chose n'est jamais dans ce monde qui va être des trucs pleins.

Le centre ne tiendra pas s'il a été soudé par un opérateur dont la plus profonde préoccupation ne concerne pas la soudure mais avec son billet de loterie.

Je ne pense pas que vous puissiez parler de progrès dans l'art - le mouvement, mais pas des progrès.

Et je me suis assis là, devenant de plus en plus ivre et de plus en plus amoureux et de plus en plus amoureux... Et vous ne pouvez jamais toucher une fille de la même manière plus d'une fois, deux fois ou un autre nombre de fois, quelle que soit la quantité que vous souhaitez tenir, envelopper , ou réparer autrement sa main, ou son apparence, ou quelque autre qualité, ou incident, que vous connaissiez auparavant.

Des objectifs incapables de réaliser ont poussé beaucoup d'homme à désespérer, mais le désespoir est plus facile à atteindre que cela - il faut simplement regarder par la fenêtre, par exemple.

Je ne suis jamais inutilement obscur - je suis nécessairement obscur, quand je suis obscur.

Les gens aiment toujours entendre qu'ils sont sous le stress, les font se sentir mieux. Vous pouvez imaginer ce qu'ils ressentiraient si on leur disait qu'ils n'étaient pas stressés.

La mort est-elle qui donne un sens à la vie? Et j'ai dit, non, la vie est ce qui donne un sens à la vie.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Donald_Barthelme

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