Avoir un livre, c'est un peu comme avoir un bébé, comme de nombreuses femmes écrivains l'ont observé: la conception, la longue préparation, l'attente, la lourdeur croissante (pas du corps dans ce cas mais de l'esprit et du manuscrit) vers la fin , le plaisir initial à la vue du produit, entièrement formé et apparemment parfait, puis la dépression post-partum habituelle. Qu'est-ce que les gens dont je me soucient, et ceux dont je n'apprécie pas les opinions mais qui ont du poids dans le monde du lecteur, y penser?

Ce que les autres considèrent comme en se retirant ou à leur rejet, ce ne sont pas du tout ces choses, mais plutôt un terrain reproducteur pour une plus grande amitié, une culture pour une implication plus profonde, éventuellement, avec eux.

La recherche de moi quand j'étais entièrement seule était dangereuse. Et si je trouvais pas tant un grand vide qu'un espace plein de contenu désagréable, un composé de vérités longues, fermé, enterré, oublié. Quand je suis allé chercher, je jouais à un jeu désespéré de cache-cache, craignant ce que je pourrais trouver, le plus peur de ne rien trouver.

Mon vieil ami, l'eau, mon bon compagnon, ma mère et mon père bien-aimés: je suis sa progéniture la plus naturelle.

La raison pour laquelle la solitude prolongée semblait si difficile à supporter était que nous avons manqué les autres, mais que nous avons commencé à nous demander si nous étions nous-mêmes, car pendant si longtemps notre existence dépendait des assurances de leur part.

Ces nouvelles établissent l'originalité de Sontag. . . Sa vision unique, son succès avec des expériences sous la forme. . . Sontag fait un merveilleux ragoût du passé, la vie prise dans la mémoire et l'imagination, sert tout de manière somptueuse avec des silences et nous offre une série de cours courts de Gourmand.

Une main levée vaut mieux que son propre poing saisissant un barreau supérieur de l'échelle.

La louange nécessite un renouvellement constant et une expansion.

Nous avons été déterminés par des opinions publiques de nous. PENSEZ-NOUS PENSONS que nous existons sans confirmation extérieure? Et combien de temps vivrions-nous en dehors des autres avant de commencer à douter de notre existence?

Mes yeux glaçaient à un écrivain résolvant de minuscules problèmes.

Talk utilise des idées. Une fois que j'ai parlé à haute voix, ils sont perdus contre moi, dissipés dans l'air bruyant comme de la fumée. Ce n'est que si je les enterre, comme les ampoules, dans le riche sol du silence qu'ils poussent.

On garde mieux ses amis quand on est seul. Le corollaire est que l'on perd ses amis, lentement, quand on les voit trop souvent ou lorsqu'ils visitent trop longtemps.

La vieillesse est un peu comme un régime. Chaque jour, nous sommes moins à observer.

Les écrivains sont entièrement égocentriques. Pour eux, peu de choses dans leur vie ont un sens ou une importance à moins qu'ils ne se promettent de servir un objectif créatif.

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