Ce dernier recueil inédit en français de Dorothy Allison nous permet de replonger avec délectation dans son style incandescent et empli de douceur, et dans cette manière si singulière et touchante de nommer les choses et de raconter des histoires "trash". Ces récits, écrits pour la plupart dans les années 1980. ont été rassemblés par l'autrice elle-même. On y trouve en germe toutes les thématiques que la romancière lesbienne et issue du prolétariat white trash du Sud des Etats-Unis a traitées dans son oeuvre : la misère sociale, les relations avec les femmes de sa famille, la violence de son beau-père, la sexualité, le rapport à la nourriture, la maladie de sa mère... Des histoires tour à tour jubilatoires et bouleversantes qui nous touchent en plein coeur.

Trash

Autrice de Peau, recueil d'essais devenu culte. Dorothy Allison a grandi dans le sud des Etats-Unis, dans un contexte de misère sociale et de violences familiales et sexuelles. Dans Deux ou trois choses dont je suis sûre, elle raconte les femmes de sa famille - mère, soeurs, cousines, filles et tantes -, rendant hommage à leur force, leur humour, leur beauté et surtout leur détermination obstinée face au quotidien qui les accable. Illustré de photographies de sa collection personnelle, ce livre montre à quel point les petites histoires d'une génération peuvent acquérir le statut de légende pour tes générations suivantes. Un ouvrage où la vision singulière de Dorothy Allison s'exprime avec beaucoup d'humour et d'émotion.

Deux ou trois choses dont je suis sûre

Ruth Anne Boatwright, per tutti Bone, dal padre ha ereditato solamente un certificato di nascita che la dichiara bastarda. In una famiglia nella quale amore, rabbia e prevaricazione fanno parte di un unico coacervo di sentimenti spesso incontrollati, a sorreggerla è il disperato e dolcissimo rapporto che la lega alla madre, e che neanche le violenze subite dal patrigno riusciranno a spezzare. Ambientato in una cittadina del South Carolina negli anni Cinquanta, ricco di riferimenti autobiografici, il romanzo di Dorothy Allison racconta con un'intensità senza precedenti un mondo crudele e amorevole al contempo, nel quale la brutalità maschile e la resilienza delle donne, il desiderio di rivolta e la forza dei legami familiari coesistono in un intrico indissolubile. La scrittura cristallina e di inarrivabile durezza, la profondità dello sguardo gettato sull'adolescenza, il ritratto dall'interno dei white trash e di un Sud quasi senza riscatto hanno fatto gridare la critica al capolavoro e hanno indotto a paragoni con classici quali Il buio oltre la siepe e Il giovane Holden. A pochi anni dalla sua pubblicazione, il romanzo fu al centro di una controversia legale quando una scuola decise di proibirne la lettura agli studenti; in sua difesa si schierarono anche Stephen King e la moglie Tabitha, che distribuirono copie del volume nelle biblioteche del Maine perché potesse essere letto gratuitamente.

La bastarda della Carolina

Dans ce recueil de 24 essais, Dorothy Allison raconte son enfance, son engagement féministe, sa sexualité et les «Sex Wars» des années 1980. Elle y aborde notamment les thèmes de l'inceste et de la lesbophobie, et partage ses réflexions sur la littérature : comment écrire l'extrême misère sociale, comment écrire sur le sexe ? Un livre tout à la fois intime, décapant et profondément politique. Cette réédition propose l'intégralité du recueil de Dorothy Allison, soit 7 textes inédits en français.

Peau ; à propos de sexe, de classe et de littérature

Dans ce recueil de 24 essais, Dorothy Allison raconte son enfance, son engagement féministe, sa sexualité et les « Sex Wars » des années 1980. Elle y aborde notamment les thèmes de l’inceste et de la lesbophobie, et partage ses réflexions sur la littérature : comment écrire l’extrême misère sociale, comment écrire sur le sexe ? Un livre tout à la fois intime, décapant et profondément politique.

Peau : A propos de sexe, de classe et de littérature

En Caroline du Sud, les étés sont étouffants. Les soirées se passent sur la véranda, à boire du thé glacé et à raconter des histoires. Ruth Anne Boatwright, surnommée Bone par sa famille et estampillée « bâtarde » par le comté de Greenville, se souvient. Elle revoit sa grand-mère édentée, impertinente, ses tantes farouches, usées par leurs grossesses, ses oncles violents, ivrognes pris au piège de leur misère. Elle se souvient de l'amour qu'elle portait à sa mère et de la haine grandissante qu'elle éprouvait pour son beau-père. Elle se souvient et elle raconte, avec une brutale sincérité, les aspirations d'une petite fille, la violence insoutenable, l'amour obstiné. Ce premier roman largement autobiographique, écrit pour exorciser cette enfance brûlée, a été finaliste pour le National Book Award en 1992.
« Dorothy Allison sonne le retour de la littérature sociale aux États-Unis. Elle est devenue l'écrivain de l'Autre Amérique : celle des Blancs déshérités qui n'ont aucun espoir, aucune croyance, aucun avenir. Avec une force incroyable, Dorothy Allison décrit ce vide et cette violence. »Bernard Géniès, Le Nouvel Observateur

L'histoire de bone

Peut-on jamais repartir à zéro, oublier son passé et faire admettre aux autres que l'on a changé ? C'est la question qui hante Delia. Un beau jour, elle a quitté son mari qui la battait et ses deux filles, dont la plus jeune avait moins d'un an, pour suivre Randall Pritchard et son groupe de rock dont elle est devenue l'égérie. Tournées, concerts, sur la route de la Californie, Delia se sent une sorte de Janis Joplin avec qui il arrive qu'on la confonde. Le rêve se brise brutalement le jour où Randall se tue en moto. Delia décide de rentrer en Georgie avec la fille qu'elle a eue de lui. Mais comment se faire de nouveau accepter dans une petite ville où c'est le pasteur qui régit tout ? Comment recomposer une sorte de famille avec des éléments disparates et même hostiles ? Il est long et difficile de faire admettre que les gens valent toujours mieux que l'idée qu'on se fait d'eux et c'est là le pari que réussit Dorothy Allison : celui de rendre leur dignité à ceux qui sont trop souvent méprisés par des jugements à l'emporte-pièce. --Gérard Meudal

Retour à Cayro

En Caroline du Sud, les étés sont étouffants. Les soirées se passent sur la véranda, à boire du thé glacé et à raconter des histoires. Ruth Anne Boatwright, surnommée Bone par sa famille et estampillée " bâtarde " par le comté de Greenville, se souvient. Elle revoit sa grand-mère édentée, impertinente, ses tantes farouches, usées par leurs grossesses, ses oncles violents, ivrognes pris au piège de leur misère. Elle se souvient de l'amour qu'elle portait à sa mère et de la haine grandissante qu'elle éprouvait pour son beau-père. Elle se souvient et elle raconte, avec une brutale sincérité, les aspirations d'une petite fille, la violence insoutenable, l'amour obstiné. Ce premier roman largement autobiographique, écrit pour exorciser cette enfance brûlée, a été finaliste pour le National Book Award en 1992. " Dorothy Allison sonne le retour de la littérature sociale aux États-Unis. Elle est devenue l'écrivain de l'Autre Amérique : celle des Blancs déshérités qui n'ont aucun espoir, aucune croyance, aucun avenir. Avec une force incroyable, Dorothy Allison décrit ce vide et cette violence. "Bernard Géniès, Le Nouvel Observateur

L'histoire de Bone

Dorothy Allison, née le 11 avril 1949 à Greenville (Caroline du Sud), est une écrivaine lesbienne américaine.

Maman a appris à rire avec eux, avant de pouvoir rire d'elle, et de le faire si bien, personne ne pouvait être sûr de ce qu'elle pensait ou ressentait vraiment.

Les gens ne font pas bien à cause de la peur de Dieu ou de l'amour de lui. Vous faites bien parce que le monde n'a pas de sens si vous ne le faites pas.

Je pense que c'est merveilleux que les gens des camionnettes achètent deux appartements de nourriture pour chiens et une copie de «Bastard». Je veux que ma vision du monde soit là-haut à côté des boîtes de gallon de marée.

Il est important de poser des défis auxquels vous n'êtes pas sûr d'être égal.

La pire chose au monde était ce que je ressentais quand je voulais que nous soyons comme les familles dans les livres de la bibliothèque, quand je voulais juste que papa Glen m'aime comme le père de Robinson Crusoe. (209)

L'écriture est la seule façon dont je sais exiger la justice d'un univers qui ne se soucie pas.

Je voulais tout en tant qu'écrivain et femme, mais surtout un monde a complètement changé par mes révélations.

Et même s'il est vrai que j'ai la meilleure femme du monde, je ne pense pas que l'amour vous sauve.

Elle a eu la réputation d'un sourire facile et d'une langue pointue, et en utilisant l'un pour équilibrer l'autre, elle semblait amicale mais distante

Mon hypothèse lorsque j'ai commencé à écrire était que vous n'alliez jamais gagner de l'argent. Et vous n'alliez jamais atteindre tout le monde. Par conséquent, vous deviez faire autant que vous le pouviez au service de quelque chose en quoi vous croyiez vraiment. Et si vous faites cela et que les gens se fâchent, eh bien, voilà.

Je ne crois pas qu'il y ait une véritable amitié sans lien d'honneur, et l'honneur dans l'amitié est le respect que vous donnez à l'autre qu'elle vous donne également.

D'où vient l'histoire, je ne sais pas. Je sais que je deviens obsédé par quelque chose. Une idée, une image, une personne, la façon dont une personne parle. Et puis quelque chose commence à se produire que je ne peux pas expliquer, et cela a beaucoup à voir avec la langue.

C'est amusant de taquiner les gens où la fiction et la vie se croisent.

Les adolescents sont des vers gratuits se promenant sur deux jambes.

La fiction est le grand mensonge qui dit la vérité

Je pense que je serais mort s'il n'y avait pas eu le mouvement des femmes.

Je vais vous dire le secret. Lorsque vous commencez par un personnage, vous voulez commencer par créer un méchant.

Je suis tombée dans la honte comme un suicide se jette dans une rivière. (253)

Si vous écrivez un livre aussi puissant et réussi que «Bastard», il y a un fort désir de prouver qu'il y a autre chose.

Si quelqu'un vous a donné plusieurs milliers de dollars et rien à faire, mais à écrire, seriez-vous alors écrivain? Souhaitez-vous raconter vos histoires, les histoires de votre famille, alors?

Quelle est la meilleure chose que vous puissiez faire pour votre écriture? Construire une vie ennuyeuse.

La fiction est un morceau de vérité qui se transforme en sens.

Changez, quand il arrive, craque tout s'ouvre.

Pièce par morceau, ma mère est volée à moi.

Je n'écris pas sur les gens sympas. Je ne suis pas des gens sympas.

Je veux des histoires difficiles, je les exige de moi-même. Les histoires difficiles valent la difficulté. Il me semble que la seule façon dont j'ai pardonné quoi que ce soit, compris quoi que ce soit, c'est par ce processus d'ouverture à ma propre terreur et à ma douleur et à la réexaminer, à la recréer dans l'histoire, à en faire quelque chose de différent, le rendre significatif - Même si le sens n'est que dans l'acte de révéler.

N'allez pas prendre ces trucs gospel au sérieux. C'est agréable de vous nettoyer de temps en temps, mais ce n'est pas pour de vrai. C'est comme un mauvais whisky. Courez-vous rapidement et laissez-vous de la douleur.

Les femmes perdent la vie sans savoir qu'elles peuvent faire quelque chose de différent ... "de deux ou trois choses que je sais avec certitude

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dorothy_Allison

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