Que voulons-nous dire quand nous prononçons le mot "Je" ? La pensée peut-elle naître de la matière inanimée ? Cette question s'impose à nous de plus en plus fréquemment à mesure que nous assistons aux progrès de la science, lesquels forcent les chercheurs à traquer l'émergence de la conscience jusque dans les molécules de matière. Renouant avec le fil conducteur de son ouvrage culte Gödel Escher Bach, Douglas Hofstadter propose d'utiliser le concept de "boucle étrange". Les boucles étranges existent à deux niveaux différents. Ainsi, en mathématiques, l'énoncé "Je ne peux être prouvé" devrait pouvoir être démontré ou réfuté. Mais c'est aussi une affirmation à propos de cette même assertion, rendant impossible toute démonstration. Comme toujours avec Hofstadter, ceci est le point de départ de réflexions très profondes, mais aussi de jeux d'esprit dont lui seul a le secret.

Je suis une boucle étrange - Que veut dire «je» ?

Dans ce livre devenu culte pour deux générations de lecteurs passionnés, Douglas Hofstadter établit des liens entre l'art, la musique et la logique mathématique. Il nous rend intelligibles des similitudes cachées entre des domaines aussi variés que la biologie, la psychologie, la physique, la linguistique et éclaire l'un des mystères de la philosophie : notre apparente inaptitude à comprendre la nature de nos propres processus de pensée. Tout langage, tout programme d'ordinateur, tout processus de pensée, lorsqu'il s'exprime à propos de lui-même, crée une structure comparable aux miroirs se réfléchissant à l'infini.

Gödel, Escher, Bach - Les brins d'une guirlande éternelle

?L'analogie est le mécanisme qui, sans que nous en ayons conscience, dicte le choix de nos mots et notre compréhension des situations les plus quotidiennes. Elle nous guide face à des circonstances inattendues, inspire notre imagination et est même à la source des découvertes d'Einstein. La logique est-elle le fondement de notre pensée ? Réhabilitant les pouvoirs et la richesse créatrice de l'analogie, cet ouvrage montre qu'il n'en est peut-être rien. Trente ans après Gödel, Escher, Bach (prix Pulitzer 1980), dont l'influence et le succès ont été considérables, ce nouveau livre, totalement révolutionnaire, écrit à quatre mains dans un langage non technique et illustré d'une foule d'exemples empruntés à tous les champs de la vie, propose une nouvelle théorie de la pensée. Douglas Hofstadter est professeur de sciences cognitives à l'Indiana University et directeur du Center for Research on Concepts and Cognition. Il est notamment l'auteur de Je suis une boucle étrange (2008) et de Gödel, Escher, Bach (1979), immense succès. Emmanuel Sander est professeur de psychologie à l'université Paris-VIII où il dirige l'équipe « Compréhension, raisonnement et acquisition des connaissances ». Il a notamment publié Les Connaissances naïves (2008) et L'Analogie. Du naïf au créatif (2000).

L'analogie coeur de la pensée

Que voulons-nous dire quand nous prononçons le mot «je» ? la pensée peut-elle naître de la matière inanimée ? cette question qui hante scientifiques et philosophes depuis des décennies n'est pas près de disparaître. bien au contraire, elle s'impose à nous de plus en plus fréquemment à mesure que nous assistons aux progrès de la science. ces progrès qui forcent les chercheurs à traquer l'émergence de la conscience jusque dans les molécules de matière. douglas hofstadter, renouant avec le fil conducteur de «gödel, escher, bach», propose d'utiliser le concept de «boucle étrange». les boucles étranges ont cette particularité d'exister à deux niveaux différents. ainsi, en mathématiques, un énoncé comme «je ne peux être prouvé» est une assertion qui, en toute logique, devrait pouvoir être démontrée ou réfutée. mais c'est aussi une affirmation à propos de cette même assertion, rendant impossible toute démonstration. comme toujours avec hofstadter, ceci est le point de départ de réflexions très profondes, mais aussi de jeux d'esprit, jeux de mots et pirouettes délectables dont lui seul a le secret.

Je suis une boucle étrange

Godel escher bach ; les brins d'une guirlande eternelle ; 3e edition

Godel, escher, bach

Noticing similarities is something as common and as unheeded as breathing. Yet this core ability of human minds relies on pattern perception, abstraction, extrapolation, and an intuitive sense of which paths are the most promising. Douglas Hofstadter - author of the bestseffing Cadel, Escher, Bach - and colleagues at the Fluid Analogies Research Group have spent twenty years developing programs to model these mysterious mental processes.
Jumbo and Numbo tackle basic brain-teasers, Copycat and Tabletop illuminate analogical thinking, while Letter Spirit concerns the design of typefaces whose characters are strikingly original but still (just) recognizable as letters. With characteristic wit and brio, Hofstadter and his co-authors draw on comparisons with chemistry and Chopin, courtship and cross-cultural communication, to describe their fascinating research projects. They also provide many dazzling new insights into the nature of the human mind.
"This exhilarating book is the most important on AI for the thoughtful general reader in years and ample proof that reports of the death of artificial intelligence have been greatly exaggerated"
William Poundstone, New York Times Book Review
"Anyone interested in artificial intelligence should read it soon... a remarkable achievement"
Mike Holderness, New Scientist
"Terrific - deep, wise, provocative and profound" 
Los Angeles Times

Fluid Concepts And Creative Analogies. Computer Models Of The Fundamental Mechanisms Of Thought

Pour 13, malchanceux, il faudrait qu'il y ait une sorte d'intelligence cosmique qui compte des choses que les humains comptent et qui permettent également de se produire à certaines dates ou à certains endroits en fonction de la question de savoir si le numéro 13 «est impliqué« ou non (peu importe » est impliqué «pourrait signifier).

L’effort entier de l’intelligence artificielle est essentiellement une lutte contre la rigidité des ordinateurs.

Peu importe l'espace verbal que vous essayez de joindre le zen, il résiste et se répand ... l'attitude zen est que les mots et la vérité sont incompatibles, ou du moins qu'aucun mot ne peut capturer la vérité.

Il s'avère qu'un type de chaos étrange peut se cacher juste derrière une façade de commande - et pourtant, au fond du chaos, un type d'ordre encore plus étrange.

Le phénomène de boucle étrange se produit chaque fois que, en montant (ou en descendant) à travers des niveaux d'un système hiérarchique, nous nous retrouvons de façon inattendue dès que nous avons commencé.

Aucune référence n'est vraiment directe - chaque référence dépend d'une sorte de schéma de codage. C'est juste une question de savoir à quel point c'est implicite.

Certains d'entre nous, peut-être tous, croyons qu'il est légitime de tuer des soldats ennemis dans une guerre, comme si la guerre était une circonstance particulière qui rétrécit la taille des âmes ennemies.

Si un moustique a une âme, c'est surtout mal. Je n'ai donc pas trop de scrupules à mettre un moustique hors de sa misère. Je suis un peu plus respectueux des fourmis.

Il doit y avoir une coupure de bon sens pour la folie, et lorsque ce seuil est dépassé, alors les critères de publication devraient devenir loin, beaucoup plus stricts.

Vous pouvez imaginer une âme comme étant un modèle détaillé et élaboré qui existe très clairement dans un seul cerveau. Lorsqu'une personne décède, l'original n'est plus là. Mais il y a d'autres versions de celui-ci dans le cerveau des autres. C'est une copie moins détaillée, elle est grossière.

En fin de compte, nous percevons l'auto-perception, l'auto-inventeur, les mirages enfermés sont de petits miracles d'auto-référence.

Il est peut-être faux de dire que l'ennemi des Lumières est logique; C'est plutôt une pensée dualiste et verbale. En fait, c'est encore plus basique que cela: c'est la perception.

Le résumé le plus concis des Lumières serait peut-être: transcendant le dualisme. ... Le dualisme est la division conceptuelle du monde en catégories ... La perception humaine est par nature un phénomène dualiste - ce qui fait que la quête de l'illumination est une lutte difficile, pour le moins.

L'étrange saveur du travail de l'IA est que les gens essaient de mettre en place de longs ensembles de règles dans des formalismes stricts qui indiquent aux machines inflexibles comment être flexibles.

L'un des plus importants et des plus fascinants de toutes les langages informatiques est LISP (debout pour "Traitement de la liste"), qui a été inventé par John McCarthy à l'époque où Algol a été inventé.

Nous ne voulons pas nous concentrer sur les arbres (ou leurs feuilles) au détriment de la forêt.

Beaucoup de gens croient que nos vies se terminent non pas quand nous mourons, mais quand la toute dernière personne qui nous connaissait meurt. La mémoire en fait partie, oui, mais je pense que c'est bien plus que la mémoire.

C'est comme si vous preniez beaucoup de très bonne nourriture et des excréments de chiens et que vous me mélangeiez pour que vous ne puissiez pas comprendre ce qui est bon ou mauvais. C'est un mélange intime de déchets et de bonnes idées, et il est très difficile de démêler les deux, car ce sont des gens intelligents; Ils ne sont pas stupides.

Le sens réside autant dans l'esprit du lecteur que dans le haïku.

Le phénomène proverbial allemand du verbe à la fin desquels drôle les histoires de professeurs absents qui commenceraient une phrase, se promener pour une conférence entière, puis finir par une chaîne de verbes par laquelle leur public, pour que la pile avait depuis longtemps perdu sa cohérence, serait totalement perplexe, est dit, est un excellent exemple de récursivité linguistique.

Nous créons une image de qui nous sommes à l'intérieur de nous-mêmes. L'image devient alors très profondément enracinée, et elle devient la chose à laquelle nous attribuons la responsabilité - nous disons "je", "J'ai" fait cela parce que "je voulais", parce que "je suis" une bonne personne ou parce que "je" Suis une mauvaise personne. La boucle est le fait que nous représentons notre moi, nos désirs, nos espoirs, nos dreads et nos rêves: c'est la façon dont nous concevons nous-mêmes, plutôt que la façon dont nous concevons le mont Everest ou un arbre. Et je dis qu'il existe entièrement dans la boucle: le Soi est une hallucination hallucinée par une hallucination.

S'appuyer sur des mots pour vous conduire à la vérité, c'est comme s'appuyer sur un système formel incomplet pour vous conduire à la vérité. Un système formel vous donnera quelques vérités, mais comme nous le verrons bientôt, un système formel, peu importe à quel point la puissance ne peut pas conduire à toutes les vérités.

Peut-être que le problème est le besoin apparent que les gens ont de faire des coupures en noir et blanc en ce qui concerne certains phénomènes mystérieux, comme la vie et la conscience. Les gens semblent vouloir qu'il y ait un seuil absolu entre les vivants et les non-vivants, et entre la pensée et la "simple mécanique", mais la marche de la science en avant semble de plus en plus clairement accepter les niveaux intermédiaires de tels propriétés.

Parfois, il semble que chaque nouvelle étape vers l'IA, plutôt que de produire quelque chose que tout le monde est d'accord, c'est une véritable intelligence, révèle simplement ce que la véritable intelligence n'est pas.

Vous ne pouvez jamais vous représenter totalement ... pour rechercher la connaissance de soi, c'est vous lancer dans un voyage qui ... sera toujours incomplet, ne peut pas être tracé sur une carte, ne s'arrêtera jamais, ne peut pas être décrit.

Qu'est-ce qu'un "je", et pourquoi de telles choses ne sont-elles trouvées (du moins jusqu'à présent) qu'en association avec, comme le poète Russell Edson l'ont une fois merveilleusement formulé, "Tentering Bulbes of Dread and Dream" - c'est-à-dire qu'en association avec certains Des types de grumeaux gluants enfermés dans des coquilles de protection dure montées sur des piédestaux mobiles qui parcourent le monde sur des paires de vaporisateurs légèrement flous et articulés?

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