Nell'estate del 1936 il giornalista statunitense Edgar Snow, da qualche anno inviato speciale nella Cina di Chiang Kai-shek, intraprese un viaggio che aveva già allora il sapore dell'epopea. Snow fu il primo occidentale a varcare il confine dei territori controllati dai rivoluzionari di Mao Zedong, incontrandoli da vicino, accolto come un amico nelle loro case-grotta dello Shaanxi settentrionale. Da quei nove formidabili mesi nacque un reportage definito all'epoca « lo scoop del secolo » e destinato a diventare celebre. In Stella rossa sulla Cina parlano dirigenti comunisti e combattenti volontari, contadini beneficiati dalla ridistribuzione delle terre e giovani donne lavoratrici, che rivendicano il diritto all'autogoverno contro l'occupazione giapponese, lottando con uno spirito di comunità e una caparbietà travolgenti. E parla lo stesso Mao, che racconta a Snow le imprese dell'Armata rossa, le peripezie mitiche della « Lunga marcia », la rottura con i nazionalisti del Guomindang e i fraintendimenti con un lontanissimo Stalin, ma anche i drammatici problemi della società cinese, le letture, l'antica fascinazione per i pensatori occidentali, i dettagli della vita privata. Calato nella quotidianità della rivoluzione, ammaliato dalla tempra morale dei suoi protagonisti, Snow riuscì a segnare il primo punto di contatto con una realtà antropologica, prima ancora che ideologica, rimasta fi no ad allora misteriosa. Riproposto dal Saggiatore con la preziosa curatela di Enrica Collotti Pischel, Stella rossa sulla Cina è una testimonianza insuperata della genesi della Cina di Mao, ai cui miti fondativi attinge ancora oggi il capitalismo di stato cinese; un classico della storia contemporanea, capace di illuminare l'essenza dei problemi in una prospettiva umana autentica, con una forza narrativa che ha sedotto intere generazioni.

Stella Rossa sulla Cina

Edgar Snow (né le 17 juillet 1905 à Kansas City, mort le 15 février 1972 à Eysins) est un journaliste américain connu pour ses livres sur le communisme en Chine.

Mao vivait beaucoup comme le rang et le dossier de l'Armée rouge. Après dix ans de leadership des Reds, après des centaines de confiscations de biens des propriétaires, des fonctionnaires et des collectionneurs d'impôts, il ne possédait que ses couvertures et quelques effets personnels, dont deux uniformes de coton. Bien qu'il soit un commandant de l'Armée rouge ainsi que le président, il portait sur son col de manteau seulement deux barreaux rouges qui sont l'insigne du soldat rouge ordinaire.

Mao semble être assez exempt de symptômes de la mégalomanie, mais il a un profond sentiment de dignité personnelle, et quelque chose à son sujet suggère un pouvoir de décision impitoyable quand il le juge nécessaire.

Je doute beaucoup si Mao accorderait un grand respect de l'élite intellectuelle de la Chine, peut-être pas entièrement parce qu'il a un esprit extraordinaire, mais parce qu'il a les habitudes personnelles d'un paysan.

Il est impossible de ne pas reconnaître la longue marche comme l'un des grands triomphes des hommes contre les cotes et les hommes contre la nature. Alors que l'Armée rouge était incontestablement en retraite forcée, ses anciens combattants durcis ont atteint leur objectif prévu avec une volonté morale et politique aussi forte que jamais ... leur conviction avait aidé à transformer ce qui aurait pu être une terrible défaite à une arrivée en triomphe.

Ne supposez pas, tout d'abord, que Mao tse-tung pourrait être le "Sauveur" de la Chine. Absurdité. Il n'y aura jamais un "sauveur" de la Chine. Pourtant, vous ressentez indéniablement une certaine force de destin en lui.

En Russie, la religion est l'opium du peuple; En Chine, l'opium est la religion du peuple.

Il ne semblait y avoir rien dans Mao qui pourrait être appelé le sentiment religieux; Ses jugements ont été atteints, je crois, sur la base de la raison et de la nécessité. Pour cette raison, je pense qu'il a probablement été dans l'ensemble une influence modératrice dans le mouvement communiste qui concerne la vie et la mort.

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